SEN’tract – Les enquêtes ont bougé dans l’affaire «Nafissatou Diédhiou», nom de la dame retrouvée morte, dimanche dernier, dans sa chambre conjugale, dans un immeuble à Liberté 6 Extension.
Le mari de la défunte a été placé sous mandat de dépôt pour meurtre par le juge du 7e cabinet, informe Libération. Auparavant, il avait confié avoir fait la découverte macabre à son réveil.
Mais d’après Libération, il a été noté plusieurs « plusieurs zones d’ombre résident dans sa déclaration ». Il a été placé en garde à vue, avant d’être libéré. Mais, la poursuite de l’enquête l’a enfoncé…
Tout serait parti d’une altercation dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 septembre dernier entre les deux époux qui vivent dans un appartement pris en location dans un immeuble à Liberté 6.
Après avoir tué sa femme par strangulation, le mari a appelé ses deux amis pour leur expliquer les détails de l’homicide. Ensemble, ils décident d’étouffer le drame. Un des amis appelle les parents de la victime domiciliés à Pikine Icotaf Cité 1 pour leur dire que leur fille est morte en tombant par glissade sur les carreaux de l’appartement.
Les proches de la défunt se rendent illico presto sur les lieux. Alertés, les sapeurs-pompiers débarquent et découvrent des détails troublants puis exigent la présence de la police.
Après examen du corps, les agents découvrent des traces de violence sur le corps de la femme et du sang. Les deux amis ainsi que le mari sont pressés de questions… Ils servent la version du suicide par pendaison. Mais, l’autopsie notifie que Nafissatou est morte par strangulation.