Tract-La jeune féministe est montée au créneau hier, pour dénoncer la récurrence des violences exercées sur les femmes au Sénégal
Elle s’offusque de constater que « quand ce n’est pas à l’assemblée nationale, c’est la Police Nationale qui violente publiquement une jeune femme ».
Ainsi, elle soutient : « la police doit nous protéger, pas nous violenter…
Monsieur le Ministre de l’Intérieur,
Monsieur le Directeur Général de la Police,
Merci de sévir et d’affirmer la volonté de notre Etat à lutter contre les violences faites aux femmes d’où qu’elles viennent ».
Son indignation fait suite à une vidéo devenue virale où l’on voit un policier gifler une jeune femme.
« Votre silence sera le signe d’une immonde complicité dont nous n’avons pas besoin.
Messieurs et Mesdames les députés et autres politiciens, venez-vous indigner autant pour cette jeune femme que pour la député victime au sein de l’assemblée nationale. Monsieur le Procureur de la République, j’espère que vous allez vous autosaisir comme pour Pape Alé qui a fini aujourd’hui en mandat de dépôt pour bien moins qu’un violence sur une jeune femme en public », crie-t-elle.
Elle interpelle aussi le ministre de la Femme, qui selon elle doit prendre « une position ».
« Ne vous gênez plus messieurs pour violenter les femmes et publiquement désormais. Rien ne justifie qu’un homme lève la main sur une femme, encore moins quand c’est un membre de nos forces de défense et de sécurité. La République du Sénégal est face à l’histoire et à ses femmes », prévient Gabrielle Kane.