Tract-L’État vient de reculer face à la suppression immédiate des porte-bagages dans les transports en commun, l’une des mesures prises lors de l’accident survenu à Sikilo.
Dans l’arrêté signé par le ministre des transports, Mansour Faye, il est dit que cette interdiction de porte-bagages ne sera pas immédiate.
« À titre dérogatoire, les véhicules affectés au transport public de voyageurs sont autorisés, pour une période d’un (1) an, à compter de la date de signature du présent arrêté, à conserver des porte-bagages dont les chargements ne peuvent dépasser : 50 cm pour les véhicules de 7/8 places; 70 cm pour toutes les autres catégories de véhicules affectés au transport de voyageurs », a-t-on appris à travers le communiqué.
Les propriétaires des véhicules de transport en commun qui en disposent devront donc les démonter d’ici 12 mois.
Cette marche arrière du gouvernement va certainement donner raison à ceux qui disaient que l’Etat s’est précipité pour calmer l’opinion.
L’arrêté interdit également toute modification de véhicules de transport de personnes, notamment pour y mettre plus de place.
De même, les véhicules de transport de marchandises ne peuvent pas faire l’objet de modification pour déplacer des humains. Le transport mixte (voyageurs et marchandises) est aussi prohibé.