Chez Sonko à Ziguinchor, Affrontements intensifiés; voici les desideratas de Pastef

Tract- Le report du procès de Sonko ne calme pas la tension dans le pays.
Des affrontements entre jeunes et forces de sécurité ont eu lieu à Ziguinchor et à Néma.
Manifestations et arrestations signalées dans plusieurs localités du pays.
Malgré le renvoi mardi du procès présumé de viol, Sweet Beauty ,opposant Ousmane Sonko à l’ex masseuse Adji Sarr, la tension reste vive sur toute l’étendue du territoire. Et l’épicentre des affrontements entre forces de défense et de sécurité (FDS) est signalé à Ziguinchor où on a tenté de lever le blocus érigé par les jeunes.

Chez Ousmane Sonko et alentours, les échauffourées de la nuit dernière ont connu une haute intensité. Les jeunes, ayant élu domicile au quartier Néma, ont lancé l’offensive face à la ferme décision des forces de l’ordre de les déloger de leur quartier général, sis à quelques encablures de la maison de Ousmane Sonko.

Les deux parties se sont rencontrées tard dans la nuit pour un cessez-le-feu, mais rien n’y fit, le pacte a été violé sitôt paraphé (oralement) par les parties.

Des manifestations ont aussi été signalées dans plusieurs localités du pays. Sébikotane, Liberté 6, Mbour, Louga etc, avec, entre autres, le blocus de plusieurs axes routiers.

Résultats des courses, plusieurs arrestations, dont celle de la journaliste Maty Sarr Niang placée en garde à vue. pour cinq chefs d’accusation : « appel à l’insurrection, à la violence, à la haine, commission d’actes de nature à compromettre la sécurité publique et outrage à magistrat ».

Face à cette « escalade, le Bureau politique national du parti Pastef-Les Patriotes, dans un communiqué ce 16 mai, dit « continuer la résistance jusqu’au bout, afin de défendre ses principes, idéaux, acquis démocratiques et, surtout ses droits et libertés ».

Aussi exige t-il « l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice contre le président Ousmane Sonko et la cessation immédiate de la violation de ses droits et libertés, la libération de tous les détenus politiques, la renonciation publique de Macky Sall à toute velléité de 3e candidature, l’organisation d’une élection inclusive, transparente et démocratique en février 2024, l’ouverture d’une enquête impartiale, transparente et indépendante pour toutes les victimes de la répression sanglante du régime de Macky depuis mars 2021 ».
TRACT (Tract.sn)