Le tonitruant avocat El Hadji Diouf traite Ousmane Sonko de « terroriste » dans sa plaidoirie : Le Juge Menace de lui Retirer la Parole

Tract- Tensions palpables lors de la séance du procès de Ousmane Sonko, accusé de viol présumé
Plaidoiries chargées d’émotions des avocats des différentes parties impliquées
Altercation entre le juge et l’avocat de la défense suite à des accusations jugées hors sujet.
Lors de la séance du procès où Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, est accusé de viol présumé, les tensions étaient palpables. Adji Sarr, ancienne masseuse et principale accusatrice, ainsi que Ndeye Khady Ndiaye, propriétaire du salon où travaillait Sarr, assistaient à l’audience qui s’est prolongée tard dans la nuit. Les avocats de la défense ont exposé leurs arguments dans des plaidoiries.
Après avoir entendu les témoins présents durant cette première journée, la parole a été donnée aux avocats. Maître Elhadji Diouf, l’un des avocats de la défense, a clôturé la séance par sa plaidoirie. Cependant, cette dernière a été marquée par une altercation avec le juge, loin d’être la première de la journée. L’avocat de Adji Sarr a été réprimandé à plusieurs reprises par le magistrat.

Lors de sa plaidoirie, Maître El Hadji Diouf a accusé Ousmane Sonko d’être un « terroriste » et un « salafiste », des accusations que le juge a jugées hors de propos. Selon lui, la plaidoirie doit se concentrer sur les faits pour lesquels Sonko est directement accusé.

En réponse aux accusations du Maître Diouf, le juge a interrompu la plaidoirie, affirmant : « Si vous continuez je vous retire la parole ». Me Diouf a invoqué son « immunité de plaidoirie », mais le juge a rétorqué qu’il n’avait pas le droit de citer des faits pour lesquels l’accusé n’est pas poursuivi.

Plus loin, le juge a de nouveau interrompu la plaidoirie de Me El Haj Diouf, exhortant l’avocat à rester concentré sur le sujet du procès : « Me, si vous n’avez rien à dire, il faut rendre la parole. Vos divagations continuent », a-t-il déclaré. Me Diouf, néanmoins, a persisté dans sa ligne d’argumentation, en déclarant : « je suis en train d’expliquer le test ADN. Je vais expliquer pourquoi nous réclamons 1,5 milliard CFA à Sonko », suggérant ainsi une requête de dédommagement substantiel pour sa cliente, Adji Sarr.
TRACT (Tract.sn)