Tract-Des insinuations ont été faites suite à la déclaration du Khalife général des Mourides concernant l’interdiction de la politique à Touba. Il n’a jamais été question d’interdire le droit de vote dans la ville Sainte, a précisé son secrétaire général et neveu.
Le droit de vote n’a jamais été interdit aux populations de Touba, a précisé dans une déclaration Serigne Khadim Diop, selon qui, il s’agit tout simplement de délocaliser les bureaux de vote à la périphérie de la ville sainte.
« Cette décision va entraîner de petites modifications , le déplacement du périmètre, en s’éloignant du centre, de rapprocher les bureaux de vote des populations. il est important de préciser que Touba n’a jamais voté en son centre, la Mosquée. Le vote s’est toujours déroulé à la périphérie , hors périmètre sacré ».
Cette décision du Khalife découle des querelles de clocher entre les politiciens de la ville sainte.
« Et comme tout le monde appartient à la seule famille, le Khalife a voulu protéger tout le monde . C’est eux qui devaient revoir leurs comportements et ne pas amener le Khalife à prendre certaines décisions ».
Serigne Khadim Diop est aussi revenu sur ce modèle de citoyen, l’autorité de Touba, à qui on a prêté ces « surprenantes insinuations ».
« C’est mal connaitre le Khalife, c’est mal le reconnaitre et mal le récompenser, mal reconnaitre son rôle éminemment équidistant, il est mu seulement par l’intérêt supérieur de la nation et des communautés
« Serigne Mountakha est un modèle de citoyen accompli, toujours mu par l’intérêt général dans sa position équidistante par rapport à toutes les chapelles . Cet citoyen on ne doit pas lui prêter l’idée d’empêcher d’exercer un droit aussi citoyen que celui du vote ».