Tract-La parti Pastef d’Ousmane Sonko a publié ce mardi devant les médias un Mémorandum qu’il a intitulé « Lumière » pour répondre au « Livre blanc » du gouvernement sur les événements dramatiques des 1er et 2 juin 2023.
Le chargé de communication dudit parti a commenté un document vidéo diffusé sur les manifestations réprimées de ce début de mois avant d’annoncer qu’il y a un autre document écrit pour les médias.
Biram Souley Diop, le Vice-président du parti Pastef et non moins président du Groupe parlementaire de l’opposition est revenu en détails sur le bilan des victimes, qui selon lui, sont tous dans le rang des manifestants.
30 morts dont 4 non encore identifiés
Biram Souley Diop affirme que Pastef ne peut être décrit comme celui qui exerce la violence alors que quasiment toutes les victimes sont dans ses rangs. Il informe également qu’il y a « 30 décès enregistrés dont 4 non encore identifiés. Ceci est corroboré par les chiffres des différents organismes qui ont publié un
rapport sur les événements ».
Aussi, ajoute le document « Plus de 80% des victimes ont été tuées par balle. Ceci qui est confirmé par voie d’autopsie. L’autopsie est systématique et la procédure quasi automatique en cas de mort violente ou de suspicion de cause extérieure. Dans les cas où l’autopsie n’a pas été réalisée, l’imputabilité d’une arme à feu est établie grâce à l’observation de la blessure et l’impact du projectile.
157 blessés et plus de 650 arrestations
Le Mémorandum « Lumière » a également indiqué que les récents événements de début juin ont fait 157 blessés dont plusieurs par balles. « 157 blessés dont 15 par balles avec plus fréquemment des atteintes au niveau des membres inférieurs ou supérieurs (10 cas) provoquant des fractures fermées ou ouvertes (fémur, tibia, avant-bras…) et/ou des plaies balistiques ouvertes », lit-on dans le document.
Pastef a dénombré également plus de 650 arrestations dans ses rangs parmi lesquels de hauts responsables de son parti. Il y a aussi des journalistes et chroniqueurs dans cette liste et qui ne milite pas dans le parti d’Ousmane Sonko.
Les cas de torture ont été également répertoriés dans le mémorandum de Pastef.