Tract-La commission politique du « dialogue national » s’est penchée mercredi, sur la révision de la loi sur la Cour de répression et de l’enrichissement illicite (Crei) qui avait condamné Karim Meïssa Wade à six ans de prison ferme et 138 milliards CFA d’amende.
Les représentants du pouvoir, des non-alignés et de la société-civile n’ont pas fait d’objection sur cette demande fortement exprimée le Parti démocratique sénégalais (Pds).
Autrement dit, ils ne se sont pas opposés à ce point global qui était inscrit dans l’agenda des discussions. Par conséquent, le Pds peut demander la révision du procès de son leader.
Pour rappel, le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade a été condamné en mars 2015 à six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende pour enrichissement illicite. En juin 2016, Karim Wade et ses co-accusés sont libérés de prison à la suite d’une grâce. Cette mesure « dispense seulement les condamnés de subir la peine d’emprisonnement restant à courir ».
Cependant, ils sont soumis aux sanctions financières retenues contre eux par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Wade-fils est exilé au Qatar dans les heures qui ont suivi sa sortie de prison.
Une porte lui sera ouverte avec ce dialogue pour rentrer au Sénégal et se présenter à la Présidentielle de 2024.