Tract-Birame Souleye Diop a réfuté les allégations selon lesquelles les députés de Yewwi Askan Wi auraient été responsables du retard des travaux à l’Assemblée nationale. Selon M. Diop, ces affirmations sont « inexactes ».
Il a affirmé avoir déposé leur déclaration de groupe dès 9 heures et leur projet de bureau à 13 heures. Il a souligné que le blocage était dû aux ajustements que le président de l’Assemblée devait effectuer.
« Nous avons déposé à temps et nous ne faisons aucun blocage, et nous n’avons plus rien à déposer au niveau du secrétariat général de l’Assemblée nationale. La balle est dans le camp de l’administration de l’Assemblée nationale et s’il y a des négociations à faire, nous les ferons. Mais je dis que ce à quoi nous nous attendons, c’est au respect strict de la loi. Nous avons déposé une liste de 53 députés, les collègues députés sont libres de rester dans le groupe ou de partir, car la loi le leur permet », a déclaré le député de Pastef.
Poursuivant, il a souligné que « le calcul étant déjà fait, on ne peut pas revenir en arrière, sur quelles bases légales le feront. Ce que la loi nous donne, nous allons le prendre. Je tiens aussi à préciser que si l’ensemble des députés jusqu’à ce qu’il n’en reste que 17, nous travaillerons suivant la loi avec 17 députés, nous resterons dignes de cela ».
Ce dernier qui s’est abstenu de tout commentaire sur les députés de Taxawu Sénégal a souligné qu’ils sont tous élus sous la bannière de Yewwi Askan Wi. Toutefois, ils n’ont pas ajouté leurs noms pour la constitution du bureau. « On n’a pas ajouté les noms des députés de Taxawu Sénégal sur la liste que nous avons déposée. Mais cela relève de la démocratie du groupe, et c’est lui qui décide de manière autonome. Nous n’avons pas ajouté leurs noms pour que cela soit clair », a asséné Birame Souleye Diop.
Bireum Souleye Diop a également dénoncé la divulgation des noms figurant sur leur liste déposée, qualifiant cet acte de violation de la confidentialité. « Nous avons déposé notre liste et, à notre grande surprise, les noms sur la liste ont été divulgués. Nos informations qui devaient rester secrètes sont déjà sur la place publique. Les auteurs n’ont qu’à s’identifier et demander pardon », a-t-il argué.