Tract – L’Atlético de Madrid s’est imposé sur le score de 2-1 sur sa pelouse face au Borussia Dortmund. Un duel que les Madrilènes ont bien dominé, avant de se relâcher en deuxième période.
En plus du choc entre le PSG et le FC Barcelone du côté du Parc des Princes, on avait un autre duel assez intéressant entre deux équipes aux styles plutôt opposés, mais toutes deux plutôt décevantes dans leur championnat respectif. Le Borussia Dortmund accueillait ainsi l’Atlético de Madrid pour ce premier round des quarts de finale de Ligue des Champions. Un match dans lequel on retrouvait, sans surprise, du très beau monde sur la pelouse. Niclas Füllkrug, Jadon Sancho, Félix Nmecha et Karim Adeyemi composaient ainsi le quatuor offensif de l’écurie de la Ruhr, alors qu’en face, Diego Simeone s’appuyait sur un duo offensif Griezmann-Morata. Et la rencontre démarrait très bien pour les Colchoneros.
Après un premier avertissement de Griezmann et Morata, Rodrigo de Paul ouvrait le score. Au pressing pour gêner la relance des Allemands, l’Argentin coupait une transmission de Maatsen à l’entrée de la surface et crucifiait Kobel, abandonné par sa défense (1-0, 4e).
Le Borussia Dortmund était perdu, et Witsel, de la tête, frôlait le 2-0. C’était le naufrage derrière, et l’Atlético comptait bien profiter de son moment de fort si précoce. Les Colchoneros réalisaient un excellent début de match, même si, au fur et à mesure qu’on avançait dans cette première période, les troupes d’Edin Terzic parvenaient à resserrer un peu les lignes. Les hommes de Diego Simeone affichaient une supériorité écrasante et à la demi-heure de jeu, le Borussia Dortmund n’avait pratiquement pas dépassé la ligne médiane. C’est à la 31e, sur une tête trop haute de Nmecha sur corner, que la formation de Bundesliga se montrait dangereuse pour la première fois du match.
Mais Samuel Lino lui, ne se manquait pas. Suite à une nouvelle approximation de la défense allemande, Morata trouvait Griezmann. Le Français décalait parfaitement d’un joli piqué pour Lino, qui trompait le portier rival d’un plat du pied parfait (2-0, 32e).
L’Atlético s’est fait peur
Les Rojiblancos avaient fait le plus dur, mais n’étaient pas totalement à l’abri. Oblak devait sortir sa première grosse intervention du match à la 42e, se couchant vite pour sortir un missile de Maatsen. Derrière, Sancho, un peu excentré, tentait sa chance en puissance, mais ne cadrait pas (45e+1). Quelques minutes positives pour le BVB pour conclure une première période totalement dominée par les ouailles de Diego Simeone. Au retour des vestiaires, Dortmund continuait de se projeter vers l’avant, face à un Atlético un peu plus prudent et un peu plus replié derrière. Et qui créait du danger en contre, à l’image de ce rush de Nahuel Molina conclu sur une frappe sortie tant bien que mal par Kobel (52e).
La tactique de Simeone était claire : laisser le ballon à l’adversaire et faire mal en contre, plutôt que d’attaquer à tout va comme en première période. Il faut dire que l’Argentin était bien aidé par une équipe de Dortmund assez maladroite et avec peu de mordant. Il y avait assez peu de situations intéressantes d’un côté comme de l’autre, et ça faisait logiquement les affaires des Madrilènes. Sur un coup franc très vicieux de Griezmann, Lino pensait célébrer son doublé – et la qualification de l’Atlético pratiquement – mais Kobel sortait à merveille devant lui (75e).
Le Borussia Dortmund allait cependant enfin obtenir ce but tant attendu. Servi par Brandt, Sébastien Haller décochait une belle frappe en pivotant pour tromper Oblak (2-1, 81e). Jamie Bynoe-Gittens lui touchait la barre sur une frappe lointaine (87e), tout comme Brandt, de la tête, dans le temps additionnel ! De grosses frayeurs pour l’Atlético en fin de match, mais la bande de Griezmann voyagera à Dortmund avec un léger avantage en vue de la qualification en demies.
PAPA OUSMANE DIAGNE
TRACT(Tract.sn)