Loi de protection des lanceurs d’alerte : la société civile sénégalaise exige

Tract  –  Réunis hier, jeudi 2 mai 2024, à Dakar, des acteurs de la société civile ont échangé sur  »l’avant-projet de loi portant promotion et protection des défenseurs des droits humains »

‘Nous sommes là, ce matin (hier, ndlr), dans le cadre d’une initiative de toute la grande famille des défenseurs des droits humains au Sénégal. Je pense à toute la société civile, je pense à tous les mouvements citoyens, je pense à tous les activistes et même des artistes qui sont présents aujourd’hui (hier, ndlr) dans cette salle pour cette rencontre qui se tient dans un contexte où il y a une importante initiative du gouvernement du Sénégal, annoncée par le président de la République. Des actes ont été posés dans le cadre d’aller vers une loi de protection de lanceurs d’alerte au Sénégal’, a déclaré Aliou Sané, coordonnateur de Y en a marre.

Poursuivant ses propos, l’activiste indique que cette initiative a été approuvée par une écrasante majorité des Sénégalais. ‘En tant que militants qui avions tous participé activement à tous les processus démocratiques de ce pays, surtout ces dix dernières années, nous avions pensé qu’il était important qu’on puisse apporter notre contribution à cette initiative. D’abord sur la loi portant protection des lanceurs d’alerte que le gouvernement a initié. Que l’on puisse se regrouper, échanger et pouvoir ressortir de nos échanges, faire nos recommandations au gouvernement du Sénégal, pour renforcer nos initiatives’, a déclaré le Coordonnateur du mouvement Y en a marre.

Pour l’activiste, ‘l’autre aspect, c’est de pouvoir aussi bénéficier de ces opportunités pour avancer dans une initiative qui a été enclenchée depuis 4 ans par la Coalition sénégalais des défenseurs des droits l’homme, coordonnée par Seydi Gassama’.

TRACT(Tract.sn)