Tract-En Conseil des ministres ce mercredi 22 mai, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye est revenu sur « l’importance du développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire ».
Faisant part de son importance particulière qu’il accorde à ce secteur, Président Diomaye a tenu à « féliciter les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux », peut-on lire sur le communiqué officiel du Conseil des ministres.
Il ajoute : « le président de la République a demandé au Premier ministre et au ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de Production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse ».
Demandant son gouvernement à la « mise en œuvre, sans délai, d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale », Bassirou Diomaye Faye a souligné, selon le document, la nécessité d’un recensement national régulier et d’une indentification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
Dans le sens des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux, le chef de l’Etat a fait valoir « l’urgence d’un recensement général et a appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur ».
« Le président de la République a invité le ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicoles, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales », a informé le communiqué, qui indique également la sollicitation du Président à « une révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés ».