Tract-Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana a réitéré son appel à l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales à suspendre son mot d’ordre de grève. M. Fofana se dit conscient des revendications et appelle les syndicalistes à venir à la table de négociation afin d’établir un plan de travail.
« Je lance un appel solennel au syndicat des travailleurs des collectivités territoriales pour la suspension de leur mot d’ordre de grève. Je suis conscient des difficultés qu’ils rencontrent en ce moment dans l’exercice de leur fonction et des revendications », a déclaré Moussa Balla Fofana, vendredi, à l’occasion de la remise d’équipements informatiques aux communautés du Sénégal dans le cadre du Programme NEKKAL piloté par l’Agence Nationale de l’Etat-civil (ANEC).
Cependant, le ministre les invite à faire preuve de plus de compréhension et à suspendre ce « mouvement de grève pour l’intérêt des citoyens et d’accepter la main tendue de venir travailler tous ensemble pour que nous puissions trouver une solution ». Car, dit-il, « l’exigence demandée à quand même un impact de 21 milliards FCFA par an ». « Et pour un régime qui vient d’arriver, ce serait à précis pour que nous puissions ensemble travailler comment régler cette situation ».
Selon Moussa Balla Fofana, la grève des agents d’état-civil a des conséquences lourdes sur la vie des populations. À l’en croire, les citoyens sont confrontés à de nombreuses difficultés pour obtenir leurs documents d’état-civil. « Ce qui les prive de leurs droits fondamentaux comme l’accès à des services essentiels », a-t-il expliqué.
D’ailleurs, le ministre demande aux travailleurs des collectivités territoriales de prendre toutes les « dispositions appropriées afin d’assurer le service minimum dans vos communes et de garantir nonobstant la grève, l’accès des citoyens au service d’état-civil conformément aux dispositions des articles 29 à 93 la loi 72-61 du 12 juin 1972 portant code de la famille. Et de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant code général des collectivités territoriales qui disposent en son article 108 que le maire est aussi un officier d’état-civil ».