Face à la juge du 32e cabinet du tribunal de Paris, qui est entrée dans le fond du dossier de corruption présumé à Iaaf ce jeudi matin, Lamine Diack s’est défendu des accusations portées à son encontre. Interpellé sur l’implication de son fils Papa Massata Diack, qui était consultant marketing de l’instance qu’il dirigeait, Diack a tout bonnement rétorqué que son fils « est un voyou ». « Tu quoque, filii ! », comme a dit Jules César de son fils parricide Brutus. Papa Massata se sera révélé en effet être un fils indigne, se réfugiant au Sénégal et refusant de se rendre à la justice française, alors qu’une demande d’extradition a été faite à son encontre et laissant son père seul dans cet immense pétrin.
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