Au-delà de son aspect sanitaire, l’impact de l’épidémie du nouveau coronavirus, dont le premier cas en Mauritanie a été officiellement déclaré le 13 mars 2020, est une véritable catastrophe. Surtout dans le secteur de l’enseignement privé. Témoignages.
Mohamed Ahmed MBareck, directeur du groupe scolaire privé «Walati Baobab» implanté dans la commune de Sebkha, populeuse banlieue Sud/Ouest de Nouakchott, explique la démarche entreprise auprès des autorités par le Syndicat national des promoteurs de l’enseignement privé (SNPEP), dont il est le coordinateur dans cette partie de la capitale mauritanienne. Pour le moment, aucune suite n’a été donnée à cette demande des professionnels de l’enseignement privé.
Pour Sarr Amadou Hamady, professeur de sciences naturelles et directeur des études du groupe scolaire privé «Dioukhamadhya», il s’agit «d’une situation lamentable, catastrophique, pour des enseignants,
pères de famille sans salaires depuis 4 mois».
Il lance un appel de détresse aux autorités gouvernementales, pour soulager la souffrance des enseignants du privé.
Abou Ali Sow, enseignant en langue arabe, tient un discours rigoureusement identique, pour décrire une situation intenable dans le contexte de la pandémie du coronavirus (Covid-19).