Sentract – Contrairement au ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, qui a affiché son impuissance face à la flambée
des prix de denrées alimentaires comme la viande, l’huile, le président de la République a insisté mercredi, à l’occasion du Conseil des ministres, sur la «nécessaire régulation des marchés des denrées et produits essentiels aux ménages».
D’après le communiqué ayant sanctionné cette rencontre, il préconise «une mobilisation des services compétents du ministère en charge du Commerce, afin d’éviter toute spéculation».
Il s’agit aussi selon lui de «veiller scrupuleusement à une stabilisation durable des prix des denrées de première nécessité y compris l’aliment de bétail», souligne le texte. «Le chef de l’Etat s’est, par ailleurs, félicité de l’approbation par le conseil d’administration du FMI, de la 3ème revue du Programme économique et financier appuyé par l’Instrument de Coordination de la Politique économique (ICPE)», souligne le communiqué.
Il indique que pour lui, «ce plébiscite du dossier du Sénégal, traduit la bonne tenue des finances publiques et la qualité des réformes d’amélioration de l’environnement des affaires visant le développement du secteur privé». Ça ne traduit pas plutôt, se demande Le Témoin, une dégradation de la situation de trésorerie du Sénégal obligé de s’endetter tous azimuts pour faire face à ses charges essentielles ?
Le Conseil a examiné et adopté le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPPBEP) 2022-2024 en prélude au prochain débat d’orientation budgétaire.
Sentract