Tract)- C’est avec enthousiaste et un grand sourire, bien épinglé dans un ensemble costume noir assorti d’une chemise blanche, qu’il nous a reçu chez lui à Yoff, à la Cité Djily Mbaye.
L’odeur de l’encense embaume la maison. Pourtant, la maîtresse de maison n’est pas une sénégalaise bon tient, comme on dit.
Françoise Shakiratou Ba est d’origine suisse. Mais la dame de Pape Djiby Ba se définit comme une femme suisse d’ethnie sénégalaise.
Il faut bien dire que cette dame qui a toujours le sourire et qui est d’une grande humanité, a le sens de l’hospitalité. L’accueil à la sénégalaise, elle connaît. Mieux même que certaines Sénégalaises.
Habillée d’une robe patch brodé wax de couleur bleu, assorti d’un foulard de tête qu’elle nous reçoit. Après des salutations dans une Wolof impeccable et bien léché, cette Helvète qui s’est convertit à l’islam, nous sert, avec un Bismilahi qui en dit long, des jus locaux : bissap, gingembre, orange, eau.
Une dame très simple, elle nous fait la conversion, histoire de nous mettre davantage encore à l’aise. Et n’eut été qu’elle ne souhaite ni n’être filmer, ni photographier, parce qu’ayant choisi de rester dans l’anonymat, l’image de sa dévotion à mettre ses hôtes à l’aise serait immortalisé. Hélas !
N’empêche, cette vraie Sénégalaise, une femme de taille élancée, vrai Jongoma du Sénégal, marque les esprits de par sa jovialité. Car sa joie de vivre est rayonnant et traduit sa gentillesse. Sans compter sa disponibilité. Françoise qui quelqu’un qui adore le Sénégal ne souhaite que vivre ici : « A chaque fois elle dit on rentre quand au Sénégal ? J’ai envie de rejoindre mon domicile conjugal. « Damay seyssi », témoigne son mari Pape Djibi Ba.
Et comme on dit l’amour n’a pas d’âge, ni de couleur, selon l’auteur de « Baliya ». « On vit bien notre mariage car elle m’aime, adore ma famille et me soutien bien. Elle adore la culture sénégalaise, car le jour de notre mariage elle refusé de porter des tenues modernes, c’était la mariée sénégalaise. Françoise fait des recherches au pays pour me faire plaisir, elle n’hésite pas qu’on lui convoi des perles, de l’encense, les recettes etc., »