Sentract –
L’Armée démantèle 05 sites d’orpaillage
Un coup dur pour les orpailleurs clandestins du département de Saraya. Les forces de défense et de sécurité ont tapé fort sur ces chasseurs d’or entre le 13 et le 19 juin derniers. En collaboration avec la Gendarmerie, la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers, la Police nationale, les Douanes, les Eaux et Lorêts et les Parcs nationaux, la zone militaire n° 4 (Tambacounda-Kédougou) a conduit l’opération «Senouya» pour démanteler des sites d’orpaillage clandestins identifiés dans le département de Saraya et lutter contre les trafics illicites en tous genres menés dans cette zone. Selon la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa), le bilan est alléchant. Les forces de défense et de sécurité ont démantelé 05 sites d’orpaillage clandestins. Il s’agit des sites de Niafa Mana Bougou, Sayan Soutou, Mama Kono, Douta et Fadoucou. En plus, l’opération a permis d’interpeller 377 personnes dont 193 Sénégalais et 184 étrangers. Les forces de défense ont également appréhendé 83 femmes. La Dirpa renseigne que la Gendarmerie a déféré 16 personnes parmi celles interpellées pour infractions diverses.
137 groupes électrogènes, 31 marteaux piqueurs, 80 cracheurs… saisis
Restons avec l’opération «Senouya» pour dire que le matériel saisi est aussi important que le potentiel humain. Les forces de défense ont saisi un véhicule Toyota L 200, 137 groupes électrogènes, 31 marteaux piqueurs, 06 pompes à eau, 80 cracheurs, 01 moto de type Appach, 01 panneau solaire, 19 bidons d’essence, 02 cartons d’huile de moteur. Aussi, un débit de boisson clandestin a été démantelé et le matériel saisi par la brigade de gendarmerie de Saraya. L’état-major général des Armées se félicite de cette opération menée sous le sceau de la collaboration entre les armées et les autres forces de sécurité.
Plus de 5 milliards du Japon au Sénégal
Le Sénégal a reçu plusieurs dons du Japon. Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et l’ambassadeur du Japon à Dakar, Arai TASUO, ont signé hier des accords relatifs au financement complémentaire du projet de réhabilitation du Môle 3 du Port autonome de Dakar (PAD) et au programme de soutien d’urgence en réponse à la crise Covid-19. Le premier accord concerne la deuxième partie du financement du projet de réhabilitation du Môle 3 du Port de Dakar, signé en 2016 et dont les travaux sont en cours, pour un montant de 416 millions de yen, soit 2 milliards 80 millions de FCFA. Le second accord est le prolongement d’une série d’initiatives prises par le Japon dans le cadre de la riposte contre la Covid-19. A cet effet, le Japon a dégagé 514 000 000 yens, soit 2, 570 milliards FCFA.
Agressions des profs
Le Forum du justiciable pense qu’il est temps que les autorités prennent des mesures contre la violence dans les universités et les écoles. Son président Ibrahima Sall condamne les actes de vandalisme qui ont eu cours ces derniers jours à l’Ucad et dénonce par la même occasion les agressions inhumaines dont certains professeurs ont été victimes. Il invite les autorités à prendre les mesures appropriées visant à décourager ces actes d’incivilité qui sont d’une gravité extrême. L’assainissement de l’espace universitaire doit être une exigence et une priorité, déclare M. Sall. Selon lui, ces actes inqualifiables n’honorent pas des étudiants qui aspirent à diriger le pays.
Deux laveurs de voitures dérobent 4,5 millions
Les deux frères laveurs de voitures, Aliou Baldé et Moussa Baldé, ont subtilisé 4,5 millions qu’ils ont découverts dans la voiture d’Angèle Ndione. Après la plainte de la dame, les frères sont arrêtés et placés sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss. Aliou Baldé et Moussa Baldé étaient hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Aliou Baldé a rejeté les accusations portées à son encontre. Il avait demandé à son frère qui tenait l’enveloppe de ne pas prendre l’argent d’autrui. Pour sa part, Moussa Baldé avoue avoir pris l’argent. Mais, dit-il, lorsqu’il a voulu partir, son frère a réveillé le soupçon du propriétaire. C’est ainsi qu’il est revenu remettre l’argent à Angèle Ndione. Il n’a pas eu le temps de prendre quelque chose, dit-il. Le juge a condamné à 2 ans de prison dont 3 mois ferme Moussa Baldé, et relaxé Aliou Baldé.
Escroquerie sur 35 millions de francs
Le faux agent financier Issa Savané a été attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar hier, pour escroquerie sur 35 millions. M. Savané avait monté une structure financière fictive afin de soutirer de l’argent à Mathar Faye.Il a fait croire à ses victimes qu’elles allaient gagner le double du montant qu’elles ont versé après une semaine de dépôt. Mathar Faye qui espérait recevoir 70 millions francs a déposé 35 millions francs. Issa Savané a balayé d’un revers de main la thèse de l’escroquerie. Il fait savoir au magistrat que Mathar Faye a réclamé son argent plus tôt que convenu et qu’il a dépensé l’argent pour attirer d’autres structures financières. Malgré cela, il dit avoir restitué 11 millions à M. Faye. Selon ce dernier, Issa Savané avait refusé qu’il récupère son argent. Le parquet a requis une peine de 6 mois de prison ferme. Le tribunal a condamné Issa Savané à une peine de 6 mois assortie du sursis.
2450 jeunes victimes de refus de paternité à Guédiawaye
L’état civil demeure un sérieux problème au Sénégal. Des milliers de Sénégalais ne disposent pas d’actes de naissance, parce qu’ils ne sont pas déclarés par leurs parents à la naissance, pour plusieurs raisons. L’enquête menée par l’association «Touche pas à ma sœur» dirigée par Ismaila Kamby montre que la situation est préoccupante dans la banlieue dakaroise, plus précisément à Guédiawaye. Les enquêteurs, ciblant les jeunes âgés de 17 à 27ans, ont recensé 12.912 personnes non déclarées à l’état civil. Il s’agit de 2.450 jeunes victimes de refus de paternité, 3.776 individus déclarés avec de faux documents administratifs et 6.686 victimes de négligence parentale. D’après le rapport de l’association, le recensement des jeunes non déclarés à l’état civil a été plus touchant à Guédiawaye d’autant plus que les victimes ont accepté de s’exprimer. L’enquête a été axée sur des personnes qui n’ont pas pu bénéficier d’inscription ou de déclaration à l’état civil. Si les uns sont victimes de négligence ou d’ignorance de la part de leurs parents respectifs, pour la majorité, cela résulte d’un refus catégorique de paternité, sans que rien ne soit tenté. Cette situation peut s’expliquer en partie par le fait que la banlieue constitue un bassin de rétention pour les personnes qui quittent leurs villages pour la capitale, sans aucun document administratif. La conséquence est que plusieurs enfants qui ont suivi leur cursus scolaire normal n’ont pas pu se présenter à l’examen, faute d’extrait de naissance.
La Gendarmerie auditionne un responsable de Pastef
Le responsable du Parti Pastef dans la commune de Thiaroye sur Mer, Ablaye Niang, a été convoqué hier à la brigade de gendarmerie de Thiarye Gare. Il a été entendu avant d’être relaxé, suite à l’organisation d’une manifestation politique. Une convocation que déplore le coordonnateur départemental du parti Pastef de Pikine, Cheikh Aliou Bèye qui parle d’une tentative d’intimidation orchestrée par le pouvoir face à l’élan de leur formation politique. Lui-même a été interpellé dimanche dernier par les limiers de Diamaguène Sicap Mbao avant d’être relaxé.
Pcs/Jengu Tabax forme ses militants
Les responsables du Parti de la Construction et de la Solidarité/ Jengu tabax(Pcs/Jengu tabax) de l’ancien Directeur général des Douanes, Boubacar Camara, ne veulent pas voir leurs militants être des spectateurs dans les collectivités territoriales, une fois devenus élus locaux. Le parti a initié un vaste programme de formation sur la décentralisation, au profit des militants. Ainsi après les responsables nationaux, c’était au tour des militants de la commune de Malika de prendre le relais samedi dernier. Et pour le secrétaire général national de ce parti, Mor Ndiaye, l’ère de la politique des applaudissements dans les conseils municipaux est révolue, car leur parti ne vient pas dans l’espace pour amener des conseillers qui ne font qu’applaudir et qui ne comprennent rien de la décentralisation. A l’en croire, certains conseillers oublient qu’ils sont une voix délibérative des populations.
Le flirt en public des danseurs de Wally
Jamra et Mbañ Gacce ne veulent pas laisser passer la bise entre les deux danseurs de Wally Seck. Ces organisations islamiques vont saisir aujourd’hui la brigade des mœurs pour attentat à la pudeur. Selon ces organisations, les auteurs de cette bise (bouche-à-bouche) en public, qui sont insensibles à la vague d’indignation, ont proféré des menaces contre ceux qui n’ont que le tort de s’émouvoir de la dégradation extrême de nos bonnes mœurs. Soucieuses de la préservation de nos valeurs ancestrales et face à ces frasques à répétition qui s’apparentent de plus en plus à une campagne déguisée de promotion du «gordjiguénisme», Jamra et Mbañ Gacce qui condamnent les actes contre nature vont déposer ce mardi une plainte à la brigade des mœurs, par le biais de la sûreté urbaine de Dakar, avec saisine ampliative au procureur de la République. Jamra et ses alliés promettent de s’opposer à toutes formes de promotion de l’homosexualité et du lesbianisme juvéniles, via les concerts, les séries télévisées perverses et les bandes dessinées pour enfants.
La fête de la musique
Dakar a vibré hier, à l’occasion de la célébration de la fête de la musique. Des panels d’échanges, des plateaux de télé, des scènes de spectacles dans la ville, entre autres activités. La Maison des cultures urbaines de Dakar et la Place de la Nation ex monument Obélisque ont été envahies par les mélomanes. La fête de la musique, c’est aussi le moment de commémorer des artistes qui ont quitté la scène laissant leurs fans orphelins, tel que le parolier Thione Seck dont l’héritier et fils Waly a enflammé la scène de la Place de la Nation. La Fête de la musique qui a lieu à travers le monde en cette date qui coïncide avec le début du solstice d’été est également un moment de communion entre les artistes et le public qui est resté un long moment en léthargie, à cause de la Covid-19.Dakar a ainsi bougé toute la soirée.
«Sénégal hub aérien»
Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a tapé du poing sur la table afin d’exiger le respect des délais de réalisation du projet Sénégal hub aérien, lors de la réunion qu’il a présidée hier. Une rencontre de coordination sur la présentation de la feuille de route avec ses échéances ainsi que le bilan d’étape de la mise en œuvre de la stratégie Hub Aérien et touristique 2021-2025. Pour matérialiser le projet, le ministre a instruit l’ensemble des services concernés par la mise en œuvre des différents projets et programmes à s’inscrire dans l’efficience, l’efficacité et le respect scrupuleux des échéances fixées et des procédures pour une transparence absolue dans les processus. Alioune Sarr a également engagé tous les services concernés à prendre toutes les dispositions nécessaires pour une bonne implication des partenaires sociaux. Soulignons qu’à cette rencontre, il y avait également les représentants des organisations syndicales et la presse.
«Ma thèse en 180 secondes»
Malgré les remous à l’Université Cheikh Anta Diop, une de ses étudiantes a été couronnée. Aminata Sourang Mbaye Diouf a remporté le concours «Ma thèse en 180 secondes» dont la finale s’est tenue samedi à l’Université Iba Der Thiam de Thiès. L’étudiante de l’Ucad en est sortie victorieuse sur les 13 candidats venus de six universités du Sénégal. Aminata Sourang Mbaye Diouf, doctorante en droit privé à l’Ucad, spécialiste en droit patrimonial de la famille, est encadrée par Pr Françoise Dieng à l’Ecole Doctorale Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (ED-JPEG). A travers sa thèse, elle entend attirer l’attention des décideurs et du législateur sur la notion d’entreprise familiale pour qu’il y ait une acception plus large. Elle plaide donc pour une prise en compte sur le plan juridique de ces petites, voire micro-entreprises. Pour ce faire, elle prend l’exemple d’une dame qu’elle nomme Mère Ndiaye qui vend des cacahuètes et se fait aider.
Sentract