(Tract) – Qualifiées pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, les Lionnes doivent encore attendre avant de rejouer pour la première fois depuis fin d’année. De quoi être déjà en retard dans la préparation pour la CAN ?
Quand chaque fin du mois approche, le parfum de la trêve internationale pour les sélections féminines pousse. L’odeur des matchs amicaux se dégage pour certaines équipes, celle des matchs officiels pour d’autres. Alors, quand celle-ci disparaît pendant plusieurs mois, comment bien se préparer pour une compétition continentale qui, même toujours sans date, arrivera certainement ? C’est l’incertitude dans laquelle est plongée l’Equipe Nationale féminine du Sénégal.
Après avoir fait forte impression en novembre-décembre en écartant l’Égypte sans faire dans les détails, lors du dernier tour des éliminatoires pour la CAN 2024, les Lionnes s’attendaient sans doute à pouvoir enchaîner les rendez-vous amicaux. Question notamment de maintenir la bonne dynamique. Mais depuis la fin d’année, plus rien. Elles ne se sont plus retrouvées dans la Tanière, ni pour effectuer des séances d’entraînements et encore moins pour disputer des matchs.
Les Lionnes ne peuvent plus attendre
La Fédération Sénégalaise de Football et les dirigeants de la section féminine, qui n’étaient pas en mesure de faire disputer à leur équipe les éliminatoires aux Jeux Olympiques de Paris, avaient assuré aux joueuses qu’il y aurait un stage en avril, après le camouflet du mois de février. Promesse non tenue parce que l’Equipe Nationale féminine ne jouera pas lors de la prochaine trêve internationale prévue la semaine prochaine. Une situation que beaucoup de joueuses ne comprennent pas. Evidemment, elles s’en désolent au regard des efforts qu’on leur demande sur le terrain.
Car une période sans compétition peut faire cogiter, même quand on restait sur une bonne dynamique et qu’on ambitionne de faire bonne figure en Coupe d’Afrique. Bien que la date de la CAN 2024 n’ait pas encore été fixée et que le tournoi ne devrait pas se jouer avant la période de septembre-octobre 2024, au plus tôt, notamment à cause du calendrier des JO, ces deux trêves internationales devaient servir pour rester en pleine motivation, conserver une fraîcheur compétitive. En espérant une meilleure conduite lors de la trêve de fin mai début juin.
PAPA OUSMANE DIAGNE
TRACT(Tract.sn)