TRIBUNE – Les adeptes du BROUKHLOU : ces hypocrites qui veulent nous gruger en plein jour (Par Souleymane Sene) 

TRACT – Dans le théâtre quotidien de nos sociétés, une étrange tribu s’est formée, celle des adeptes du BROUKHLOU, cet art subtil de la mise en scène de soi, souvent alimenté par une ambition démesurée et un opportunisme politique sans scrupules. À travers leurs paroles mielleuses et leurs contributions prétentieusement érigées en « opinions libres », ils se targuent de jouer les gardiens de la vérité et les architectes du changement. Pourtant, au-delà des discours dithyrambiques et des portraits flatteurs qu’ils peignent d’eux-mêmes, se cache une quête bien plus triviale : celle de la facilité.

 

« Dieu vous VOIT, et nous LISONS ! » Cette formule, à la fois solennelle et tranchante, résonne comme une mise en garde. Oui, Dieu voit vos manœuvres, et nous spectateurs attentifs lisons entre les lignes de vos contributions pompeuses. Ces longs textes empreints de pseudo-sagesse, ces envolées lyriques où les idées brillent davantage par leur vacuité que par leur sincérité, ne sont qu’un écran de fumée. Vous bâtissez des châteaux en Espagne sur des bases fragiles, espérant gravir les échelons du pouvoir sans l’effort ni l’intégrité qui en sont les pierres angulaires.

L’opportunisme politique, ce fléau de notre époque, se pare souvent des atours du progrès et de la modernité. Pourtant, il suffit de gratter la surface pour révéler l’évidence : une ambition qui ne vise que le court terme, un engagement qui s’efface dès que les conditions changent. Dans cette course effrénée, le BROUKHLOU devient leur arme favorite : flatter les puissants, séduire les masses, tout en trahissant discrètement ceux qui leur ont tendu la main.

Mais que reste-t-il de la morale, de l’éthique ?

Ceux qui cherchent à rejoindre le pouvoir par des raccourcis oublient une vérité fondamentale : la crédibilité se construit avec le temps, et non avec des artifices. Ils pourront tromper un temps, manipuler quelques-uns, mais leur trahison du bien commun finira par les rattraper.

En fin de compte, ces apprentis-sorciers du verbe devraient se souvenir d’une chose : l’Histoire a une mémoire implacable. Les mots vides et les ambitions sans fondement s’évanouissent avec le vent. Ce qui reste, ce sont les actes et la manière dont on a servi, ou trahi, son peuple.

Alors, aux adeptes du BROUKHLOU : prenez garde. Dieu vous VOIT, nous LISONS, et la vérité, tôt ou tard, éclatera.

Souleymane SENE

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