Tract – Cet édito débutera par une longue digression : eh bien, c’est la loi du genre éditorialiste qui autorise cette « licence poétique/politique » et d’emprunter ces « voies de contournement Nord » .Qui permettent tout de même, in fine, d’arriver au but. Souvent, en devançant quelques-uns de nos alter egos, chez Tract Hebdo et Tract.sn et ‘TAT!’… Justement, tout d’abord, où ont été Tract Hebdo et Tract.sn, respectivement notre périodique numérique dont le slogan est « journal opinionné. De gauche mais avec une belle droite ! » ; et Tract.sn, notre quotidien en ligne, dont le credo est TAQ! (Tract Au Quotidien !); et enfin, notre excellente émission YouTube « Tout A Tract! », en abrégé…. »TAT! » (n’y voyez aucun mauvais esprit …), animé par les duettistes éditorialistes sénégalais O.N.G et l’excellentissime Maurice Coulibaly (qui, lui, intervient le plus souvent, de Bamako au Mali ou de Tananarive sur la Grande Île, Madagascar) ?
Eh bien, posez la question, c’est y répondre : nous étions passés sous terre dans le sas de décontamination sombre et sans lumière imposé par le ministre de la Communication Alioune Sall, sous couvert de plateforme à laquelle les médias devaient s’inscrire et être validés en rapport avec leur conformité vis-à-vis le Code de la Presse, ce petit livre rouge que ne renierait pas le Grand Timonier Mao Ze Dong, le Chinois fondamental qui fit faire le Grand Bond en avant à son pays asiatz. Au Sénégal, cette plateforme d’inscription du ministère de la Communication a plutôt fait faire un passablement grand bond en arrière : certains ont été admis d’office, des recalés comme Dakaractu et Sen TV ont été repêchés sur intervention du patron de l’association APPELS, Ibrahima Lissa Faye qui sait vitupérer en public, en matinée et murmurer à l’oreille du ministre en soirée . Mais les choses s’arrangent aimablement, même si Aissatou Diop Fall est allé se plaindre à la Cour Suprême pour ses journaux Public.sn…
Pour les Coumba Amoul Ndeye que sont les publications de la société Axes & Cibles Com (éditrice de Tract Hebdo, Tract.sn et de l’émission youtube TAT!), nous avons fait le dos rond, avec la défense quand même par notre propre association RAPPELS (Réseau des Auteurs et Producteurs de la Presse En Ligne du Sénégal) et entamé de lents mais progressifs pourparlers avec la tutelle administrative. Bingo ! : nous voilà de retour, quelques mois après. Un mauvais arrabgznt vaut toujours lieux qu’un bon procès, n’est ce pas ? Nos abonnés Tract Hebdo sont bien sûr pour leur abonnement annuel à 24.000 frs CFA, rallongés de 6 mois jusqu’en décembre 2025. Ce n’est que justice et un hommage à leur empathie collective faite de beaucoup de compréhension de leur part devant notre passage à vide, ce qui a motivé, en retour, notre propre résilience.
Détours toujours? Poursuivons. Qu’en est-il du Directeur Général de Tract Hebdo et Tract.sn, votre serviteur Ousseynou Nar Gueye ? J’ai sévi sur RFI, BBC, Jeune Afrique, Télé Rwanda.
Et surtout j’avais poursuivi mon engagement politique commencé en août 2023 en direction de la présidentielle du 24 mars 2024 (initialement prévue le 25 février 2024, mais bon, Macky Kor Marieme a des problèmes avec les durées de mandats genre quinquennat ou septennat homogènes: lui, il créé ses propres durées de mandats, les Salltennats.
Le candidat Birima Mangara que j’ai soutenu à partir d’août 2023 n’a pas eu les parrainages en décembre 2023. Nous avons néanmoins décidé de « continuer le travail pour l’alternative et l’alternance ».
Avec l’UDP-Kiraay, Union Pour La Démocratie et le Progrès, le parti de B. Mangara, qui en a d’ailleurs accueilli le meeting de Diourbel, nous avons rejoint très tôt et soutenu la Coalition Diomaye Président. Alors au lendemain de son élection, le Président Diomaye a réuni la centaine d’organisations membres de la Coalition Diomaye Président à la Salle des Banquets du Palais de la République et leur a dit : « il n y aura pas de partage de gâteau « . Mais gérer des postes de ministres, de PCA et de DG, ce n’est pas se partager de la boustifiaille comme des goinfres! Peut-être Mangara à pris cette phrase trop à la lettre. C’est ainsi que nous avons eu notre Coalition Pôle Alternatif 3ème Voie Kiraay ak Naatangué aux législatives du 17 novembre 2024, en dehors de Pastef . Or, moi, dans une tribune de Septembre 1914 sur Seneweb, j’ai déclaré que « je m’engageais pour de grands arcs Républicains de Coalitions en soutien Parlementaire au Président Diomaye ». Mais bon voilà, bien que 3eme Voie, nous avons été catalogués opposants au régime Pastef. C’est faux, c’est une abberation pour nous qui avons fait élire le PR Diomaye. Bien sûr, durant la campagne des législatives, jai tenu des propos de campagne, qui comme l’on sait sont durs, mais cherchent surtout a derider les électeurs comme quand je traitais la tete de liste de Pastef, Ousmane Sonko, d’Ouvrier Spécialisé, en jouant sur ses initiales, ou d’OS de Mor Lam.. Senghor n’a t-il pas attaqué Wade sur sa calvitie en disant qu’une tête qui ne peut porter de cheveux ne pourra pas supporter de porter un pays…
Mais fort heureusement, les choses sont claires maintenant : à travers son Président, le docteur en communication Dr Mohamed Diallo, et à travers son Chargé de Communication que je suis, moi Ousseynou Nar Gueye, nous avons clairement ancré la Coalition Pôle Alternatif 3ème Voie Kiraay ak Naatangué dans le camp de la Majorité Présidentielle Diomaye / Sonko. Et nous en avons informé qui de droit. Cela est tout aussi clair que cela l’est pour mon mouvement Option Nouvelles Générations, qui est de la majorité présidentielle élargie.
Bon, notre député unique M. Mangara est un non-inscrit à l’Assemblée nationale : sur cette situation, je dis , « wait and see ». Mais la légalité et la légimité sont du côté de la Coalition Pôle Alternatif 3ème Voie Kiraay ak Naatangué.Et de son Président de Coalition, M.Diallo.
Vous avez dit écartèlement ? Venons en donc à celui du Sénégal, tiraillé entre pays de l’AES fortement présumés anti-francais d’un côté et Abidjan qui est à tu et à toi avec Emmanuel Macron.
Le PM Ousmane SONKO a été reçu par son homologue PM ivoirien Dr Beugré Mambé pour une séance de travail. Avant d’être reçu par le PR ivoirien, dans sa résidence privée. Et non pas au Palais présidentiel, donc la primauté du domaine réservé du Président Diomaye a été préservé. Du point de vue UEMOA franco-compatible, si le Sénégal veut ne serait-ce que changer le nom colonial du Franc CFA, comme cela est proclamé en haut lieu par le PM Sonko, il doit le faire en intelligence avec la Côte d’Ivoire, première économie de l’ UEMOA . Le Franc CFA est d’ailleurs déjà indépendant de la France : il n’y a plus aucune réserve de CFA déposée à la Banque de France et il n’y a plus aucun administrateur français dans le conseil des gouverneurs de la BCEAO. La Banque de France garantit juste la parité fixe du CFA par rapport à l’euro. Comme nous disait De Gaulle en 1958 à nos porteurs de pancartes de la Place Protêt : « Vous voulez l’indépendance ? Alors, prenez-la ». Nous aimons de baptiser les rues et avenues, debptisons le FCFA et la.souverainete de cette monnaie, notre monnaie, sera aussitôt acté. Le FCFA est déjà souverain, sauf onomastiquement.
Tout comme il faudra aller à deux, Sénégal et Côte d’Ivoire, en.tant que tandem leader de l’UEMOA dans la poursuite de longue haleine de la monnaie ECO de la Cedeao_Ecowas , face au mastodonte nigérian.
Si, aussi, nous voulons agir contre le djihadisme dans le Sahel (la RCI a été touchée par un attentat à Grand-Bassam), comme proclamé par le PM Sonko dans un pays de l’AES (le Burkina), alors que nos deux pays font partir les bases militaires françaises : ce sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal qui devront prendre le lead, main dans la main.
Toutefois, il est évidemment malvenu, inadéquat, incongru et porteur de germes de troubles futurs que Laurent Gbagbo, Cheick Tidjane Thiam, Soro Guillaume Kigbafori et Charles Blé Goudé ne puissent pas être candidats à la présidentielle d’octobre prochain. Pour ce qui est du ADO President Alassane
Dramane Ouattara , il en est à son premier mandat sous l’égide de la nouvelle Constitution ivoirienne : il va falloir le battre dans les urnes, comme nous avons fait contre Gorgui Abdoulaye Wade « l’homme-siècle », en 2012, lors de sa tentative bien constitutionnelle de 3ème mandat.
Le PM Sonko a rencontré Gbagbo à Abidjan, suscitant l’ire de Ouattara : louable mais périlleux pour notre diplomatie. Qui a d’ailleurs échoué à faire élire le Sénégalais Hott, face au Mauritanien Ould Dah soutenu par… Abidjan. Mais le PM Sonko a été fair-play dans la défaite et a félicité et reçu chaleureusement le Président-elect de la BAD, Sidi Ould Tah, qui prendra fonction le 1er septembre 2025.
Pour en revenir à nos Présidents de la République, je suis contre le dogme démocratique africain sub-saharien de deux mandats maximum comme si nous étions des « démocratures » : nos Présidents de la République pourraient faire 3 ou 4 mandats électifs de 4 ans ou 5 ans, pour autant qu’ils…travaillent fort.
Les Présidents des pays de l’AES travaillent-ils fort ? Ousmane Sonko a été reçu par le Président en treillis Ibrahim Traoré pour inaugurer le nouveau mausolée Thomas Sankara et de ceux tués avec lui en octobre 1987 par Blaise Compaoré. Mais le PR Diomaye piétine sur place pour ce qui est de faire revenir les pays de l’AES dans la CEDAO.
Au Niger, le Général Tiani ne veut pas faire passer son pétrole par le pipeline vers le Bénin. Ce pétrole nigerien passera-t-il par le Sénégal ou l’Algérie? Bref, choisissons de voir le verre à moitié plein et persuadons-nous de ceci : « Il n’y a pas de problème : il n y a que le choix entre plusieurs solutions ».
Ousseynou Nar Gueye
Président Option Nouvelles Générations