Accueil Blog

[ÉDITO] Un an de ‘Diomaye mooy Sonko’, nous vaut…régime alimentaire et serrage de… ceintures (Par Cheikh Tidiane COLY)

Tract – Il y a un peu plus d’un an, l’impulsion des Patriotes au pouvoir. Durant trois, quatre années des batailles ont éclaté çà et là jusqu’à pertes de vies humaines pour extraire Macky Sall et ses «marrons du feu» du perchoir pouvoiriste. Et au crépuscule d’un deuxième mandat ‘Sallement’ têtu, les populations se sont propulsées en un seul souffle de scrutin, un nouveau vent de changement selon la position adoptée, voulue ou imposée dans la barque Sunugaal. La majorité avait voté et scandé: ‘Diomaye mooy Sonko’ 

 

C’était plutôt l’apothéose. De ces millions de jeunes trappeurs politiques, grands batteurs de casseroles, l’espoir d’une vie meilleure vibrant au rythme de ces ustensiles de cuisine pour faire faire bouillir la marmite pétille dans leurs yeux, illumine leur être. Ils se sont battus des années durant avec détermination et, à peine quelques mois après la prise de fonction du tandem ‘Diomaye mooy Sonko’, les voilà qui se lassent parce que ‘dara doxul’, rien ne marche. Et pourtant, ils sont d’accord que l’on fasse autrement avec la nouvelle ‘bonbonne gouvernance’ mise en place. Ils étaient d’accord pour ce… temps mort.

Le temps de mettre l’ordre dans notre espace commun, faire le ménage, désinfecter la cuisine, laver bols, assiettes, tasses et autres casseroles, mettre les ustensiles à l’endroit, faire du ‘tann céeb’ parce que le riz est encore bourré de cailloux des manifs, vérifier le gaz – heureusement trouvé entre Sangomar et Mauritanie– pour qu’il flambe au meilleur de son exploitation et encore… L’on trouve que les zones – entre la Présidence, les ministères et directions et services de l’état – sont hantées, il faut les désenvoûter. Des bruits fusent, cris de possédés, clameurs de ceux qui possédaient et détenaient le pouvoir. N’est-ce donc pas là le coup de gong de la reddition des comptes, ou le coup de balai crissant une chasse aux sorcières ? Alors, certaines personnes ne dorment plus du sommeil de juste depuis qu’on a soufflé dans la trompette pour annoncer l’heure de l’exorcisme. D’abord, un répertoire de gabegie et d’injustices à combattre est déclamé pour ramener l’ordre politico-social dans la cité. Plutôt s’agit-il là du seul hic économique sénégalais à débrouiller si l’on suit affirmation du Premier ministre Ousmane Sonko à la veille du dialogue national version 2025.

Aux premières lueurs du pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye, la situation économique malaisée infligeait déjà une manne de désagréments aux foyers sénégalais. Entre deux embarcations de candidats à l’immigration constamment habités par le désespoir de leur quotidien de vie de ‘sunugalériens’, la traque est lancée contre les ‘spéculateurs fonciers’, les détourneurs de deniers publics, les mauvais payeurs d’impôt avec une vigoureuse et maladroite indexation de la presse grande râleuse devant l’Éternel. Les entreprises dans le dur béton étouffent et battent de l’aile, l’espace de la com’ et de l’info démuni et essoufflé rit jaune pendant que dans les réseaux on s’en pourlèche les babines. Les populations embrouillées, seule tasse de thé à la main, rêvent de lendemains meilleurs. Il n’y a même plus ‘ataya’ à gogo et pourtant le président de la 15e législature, El Malick Ndiaye passe commande de belles bagnoles pour tous les nouveaux locataires de l’Assemblée nationale. M. Ndiaye se justifie. Tout le monde n’est pas tenu de le comprendre quand son ‘céebu jënn’ est concocté Penda Mbaye à grand-peine. Parce que le poisson qui rend délicieux ce plat national s’est fait rare le long de nos côtes plus fréquentées aujourd’hui par les pirogues convoyeuses d’immigrés. Sur ce registre, les pêcheurs sont les premiers clients des convois ‘Barça walla Barsaq’, victimes qu’ils sont de la tempête de désordre soupirant dans le secteur qui les faisait vivre. Le flot continue de gronder entêté, l’écume se déverse sur les rives mélancoliques et cadavéreuses. Malgré les efforts et la volonté des nouvelles autorités, il y a toujours des candidats maladivement obstinés qui passent entre les mailles du filet.

Ce filet qui ne peut même plus prendre finalement de produits de mer est plutôt déployé sur la terre ferme, entre les directions et les ministères, pour prendre d’autres gros poissons sauriens fonctionnaires spécialisés dans le pompage des ressources de la Nation. Et voilà que la traque des biens mal acquis se poursuit en pleine république où les milliards subtilisés réintègrent en compte-gouttes les caisses de l’état. Pendant ce temps, à travers la rue publique, l’argent se raréfie. Les investisseurs sont sur le qui-vive, les drapelets des ombrageux affairistes et téméraires dealers sont en berne, l’argent sale a du mal à se faire une beauté dans l’immobilier, ou dans les réjouissances familiales et communautaires. La Banque mondiale, le Fmi à qui l’on a transmis les ‘états financiers truqués’ du régime précédent, écarquillent les yeux, et la direction de la Banque africaine de développement (Bad) nous glisse entre les mains comme mérou pour frétiller, sur l’autre rive du fleuve Sénégal, dans la nasse de nos frères mauritaniens.

Tout compte fait, il faut dire que la continuité dans la rupture, ou la rupture dans la continuité vaut de grands aménagements. Quand on opte pour le grand ménage d’un pays tel que décrit, c’est à grande eau qu’il faut le faire. Il faut accepter de se retrousser les manches, savoir être patient avec cette team en train de trouver ses marques, d’étoffer ses carnets d’adresse, de faire des efforts diplomatiques en ânonnant, de chercher enfin les finances pour appuyer son Projet.

Les nouvelles autorités ont bien promis, depuis le temps encore brûlant passé dans l’opposition, que rien ne sera plus comme avant. Que le Sénégal sera souverainiste, jaloux de son indépendance s’éternisant véritablement à se départir du joug néocolonialiste en train de lâcher prise, sans plus de bases de cette Françafrique mise en place par… de Gaulle. Et depuis, il faut comprendre que l’autonomie est un long chemin nécessitant du courage, de la privation, de l’abnégation mais surtout de la diplomatie et de la sagesse.
Par Cheikh Tidiane COLY Al Makhtoum

 

[ TRIBUNE ] Par Ousseynou Nar Gueye : ‘Birima Mangara, devenu député, me doit encore 12 400 000 FCFA pour consultance politique en communication institutionnelle, marketing stratégique, diplomatie privée d’influence, anticipation-riposte réputationnelle, relations presse et média training’

0
  1. Lors de la toute première fois que nous nous sommes assis autour d’un bon poisson grillé du côté du Club de pêche de l’embarcadère de Gorée, en aout 2023, sur sa demande mais à l’instigation et avec la « facilitation technique’ de mon alors ex-collègue ADEPME (Agence publique dont elle avait démissionné déjà ) sa fille Rama Mangara Mme Diop, Canado-Sénégalaise ; comme d’ailleurs l’un des enfants de mon père et de ma mère l’est : Canadien et Sénégalais, ce qui n’est en rien péjoratif.

Birima Mangara me déclare tout de go : « j’ai décidé d’être candidat à la présidentielle de février 2024 (qui comme l’on sait, sera décalée au 23 mars 2024, nonobstant les velléités enrobées de faux vernis constitutionnel de Macky Sall qui voulait les reporter à décembre 2024, avec pour seul objectif de pouvoir y faire participer trois candidats : lui-même Macky, Karim Wade et Ousmane Sonko. Mais le Conseil Constitutionnel s’est heureusement pleinement assumé et en a décidé autrement.

‘J’ai décidé d’être candidat à la présidentielle qui vient, me dit tout de go Birima Mangara, avec sa fille en témoin. Ajoutant : ‘Je suis très difficile en matière de textes écrits, mais ce que j’ai lu de toi comme tribunes diverses et nombreuses sur Jeune Afrique m’a totalement convaincu’.

Birima Mangara avait démissionné en juin 2023 de son poste d’IGE à la Présidence de la République, poste d’IGE auquel il pouvait ne partir à la retraite qu’à 65 ans ; alors qu’il avait 60 ans en ce temps) ; pour se préparer à l’exercice de collecte et de contrôle des parrainages et avait discrètement créé son parti politique UDP-Kiraay (Union pour la Démocratie et le Progrès). Étape des parrainages auxquels il échouera.

Jusqu’à la fin des parrainages et leur dépouillement, j’étais consultant pour Birima Mangara en communication institutionnelle, en marketing stratégique et en anticipation-riposte réputationnelle et également en relations presse et en média training pour préparer ses interviews. Avec Rama Mangara Diop qui gérait les cordons de la bourse, on a convenu de mes honoraires de 5 millions de FCFA pour la période entre aout 2023 et les parrainages de décembre 2023 ». Je n’en recevrai que 2 millions ; au lance-pierres ; de la main de Rama par à coups de 1 million, et 300 000 FCFA par l’entremise de l’autre fille Mangara, Isseu. Dont 1 300 000 FCFA payé …un an plus tard après leur échéance .

Soit un gap non payé me restant être dû à ce jour de 2 700 000 FCFA sur ces 5 000 000 FCFA à la date-butoir de l’examen des parrainages citoyens auxquels Birima Mangara n’a pas réussi.

En août 2023, Birima Mangara avait insisté pour qu’on signe un contrat de consultance entre nous, « car il aime les choses carrées et formelles ». Je lui ai dit que j’attendais sa proposition de contrat. Celle – ci ne viendra jamais. Mais entre les deux talibés Mourides Sadekh que nous sommes, pour moi, ça n’a jamais tiré à conséquence car nous croyons d’abord à la force inébranlable de la Kaddu : la parole donnée. Bien plus forte, la#Kaddu, que tous les documents sous seing privé imaginables.

Août 2023- février 2024 : j’étais en situation croissante de d’auto-perception personnelle de conflit d’intérêt, de plus en plus inconforté sur le point d’à qui devait en priorité aller ma loyauté, travaillant pour l’agence publique Adepme comme Chargé de la Communication Institutionnelle directement rattache au Directeur Général Idrissa Diabira et faisant partie du CODIR (Comité Directeur) de l’Agence. Mais au final ; j’ai décidé de faire prévaloir que le plus important était la préservation de mes droits de citoyen ; de mes droits civiques et politiques.

A mes précautions oratoires précédentes en réunions politiques avec Birima Mangara et ses équipes, où je disais devoir rester en back-office, Birima rassurait l’assistance en rigolant : » il va quitter l’Adepme et nous rejoindre, je vais le faire quitter bientôt pour nous rejoindre dans mon parti i (UDP-Kiraay, – (Kiraay : bouclier en wolof). A cette époque d’avant le contrôle des parrainages des candidats, Mangara se faisait fort de se faire rallier par Moustapha Mamba Guirassy (détail qui a toute son importance, comme on le verra plus loin dans cette tribune).

Faire rallier Guirassy à la cause Mangara, avec aussi mon entregent, moi qui ai été secrétaire national en charge de la Communication, des Questions Éducatives et de la Coopération Africaine du parti de Guirassy, SUD, Sénégalais Unis pour le Développement, lors de la présidentielle de 2019 où l’enfant de Kédougou a soutenu Idrissa Seck, Idy que je suis allé défendre en débat télévisé sur SEN TV face à Idrissa Diabira, qui y défendait son candidat Macky Sall.

Un débat d’une heure trop court entre Idrissa Diabira (que je ne rencontrais alors que pour la deuxième fois de ma vie) et moi, arbitré par le journaliste Ben Makhtar Diop. Un débat de veille d’élection présidentielle, marqué par une ambiance tendue sur le plateau de télévision. Mais suivie après l’émission par des échanges francs, sympathiques et souriants, à bâtons rompus, pendant une autre heure supplémentaire entre nous trois , hors du studio, dans le parking des locaux de SEN TV : et c’est cela la beauté de l’adversité politique au Sénégal…

En février 2024, Mangara me demande copie de mon bulletin de salaire de l’ADEPME, que je lui donne (un million six cent mille francs bruts mensuels) et il s’engage à me payer mensuellement cette somme ; jusque ce qui devait être la fin de mon contrat de CDD avec l’ADEPME, alors prévue en octobre 2024. Il doit donc me payer 1 million 600 000 frs mensuel net en mars 2024, avril 2024, mai 2024, juin 2024, juillet 2024 et aout 2024, soit durant 6 mois. Soit 9 600 000 FCFA (NEUF MILLIONS SIX CENT MILLE FRANCS).

Jamais payés jusqu’ici.

Auxquels s’ajoutent le reliquat des 2,7 millions sur 5 millions de notre accord d’aout 2023 à décembre 20243 ; non payés non plus.

Le contrat international de communication de 30 000 euros que j’avais aussi négocié sur Paris pour Birima Mangara avec le communicant K. L. ne connaitra pas le plus petit début de mise en œuvre, ni de paiement.

En septembre 2024, je cesse d’être son consultant (non payé malgré le contrat moral et le contrat verbal), en communication institutionnelle, marketing stratégique, anticipation-riposte réputationnelle, et diplomatie privée d’influence. Pour devenir militant et candidat député de la Coalition Pole Alternative 3e voie Kiraay ak Natangue, dont le Président (poste qu’il occupe toujours au moment où ces lignes sont publiées) est Dr Mohamed Diallo du partie URV (Union pour la restauration des valeurs) et plénipotentiaire de la Coalition, numéro 3 sur la liste nationale des députables.,

Il y avait notre tête de liste nationale à la députation des élections du 17 novembre 2024, Birima Mangara et moi, Ousseynou Nar Gueye, 1er suppléant sur la liste nationale des législatives et Chargé de la communication de la Coalition. Ce que je suis toujours en juin 2025, en plus d’être Président de mon propre mouvement politique « Option Nouvelles Générations (‘O.N.G’) ; dont le slogan en wolof est : ‘Oorna Niu Gérér’.

Oui, en septembre 2024, je fais fait une grande sortie sur Seneweb.com avec le titre: « Ousseynou Nar Gueye: je m’engage pour de grands arcs de coalitions en soutien parlementaire à l’action du Président Diomaye ».

Nonobstant que Birima Mangara, député unique élu au plus fort reste de notre coalition, s’est mis en député non-inscrit, nous, notre Coalition et mon mouvement politique, sommes de la Majorité Présidentielle Jub Jubal Jubbanti. C’est acté auprès de qui de droit ; dans la majorité présidentielle Jub ; Jubal ; Jubbanti ; sur démarches par le Président de la Coalition 3ème Voie Dr Mohamed Diallo et par moi-même, Chargé de la Communication de la Coalition.

Le député non-inscrit Mangara, comme tous les députés, n’a pas de mandat impératif. Il peut voter les lois présentées à l’Assemblée nationale selon son jugement et sa conscience. Toutefois, il fait du tort à notre Coalition Pole Alternatif 3eme Voie Kiraay ak Natangue.

En effet, au lendemain de la réunion de la Coalition Diomaye Président de la République que nous avons contribué à élire avec notre grand meeting de fin de campagne a Diourbel ; meeting accueilli par Birima Mangara et nous ; à la réunion donc à la Salle des Banquets du Palais de la République, Mangara est revenu nous rapporter les paroles du Président Diomaye comme suit: « ce ne sera pas un partage de gâteau : Donc ; je ne suis donc demandeur de rien ; nous ne sommes demandeurs de rien’ .

Même si ; à 60 ans dont 5 années comme ministre délégué au Budget de Macky, Mangara a anxieusement attendu, avec nous ; la composition du 1er Gouvernement Sonko du 5 avril 2024 ; dont il espérait faire partie .

Depuis lors, Mangara n’a voulu être demandeur de rien, ni pour lui ; ni pour ses compagnons de lutte politique au service du Président Diomaye ; ses compagnons de route ; les membres de la Coalition qui ont soutenu son combat politique en s’engageant pleinement et fait voter sur notre liste aux législatives plus de 23 000 citoyennes et citoyens. Ce n’est ni de la dignité ; ni même de l’orgueil mal placé : c’est de la cécité politique.

D’accord, ce n’est pas un partage de gâteau ! Mais il faut bien nommer des ministres, des DG, des PCA pour faire marcher la machine de l’Etat, isn’t it ?

Et ceux-ci doivent, à compétences égales, être choisis parmi ceux qui sont soutenu le Projet, la Coalition Diomaye Président, puis le Jub Jubal Jubbanti, et enfin l’agenda Sénégal 2023.

Ensuite, pour les législatives, Birima Mangara n’a pas vu venir ou su anticiper la constitution de la liste Pastef dans laquelle il aurait pu et dû négocier des places éligibles de députés pour notre Coalition 3ème voie et nous, ses alors compagnons de lutte politique.

Est-ce du psychorigidisme chez l’enfant de la méritocratie républicaine qu’il demeure ? Major à l’ENAM, inspecteur des Impôts et domaines, seul Inspecteur Général d’Etat admis lors de l’année où il a concouru ? Il y a bien sûr un peu de tout ça.

Mais la vérité ; c’est que Birima Mangara n’a pas fendu l’armure de technocrate où il a été engoncé pendant 59 ans de ses 61 années de vie terrestre. Je le crois : ‘‘Jom jaa ngi fi’’ : Wantee , pour ce qui est du « fit », j’en doute un peu, fort même.

Avec notre Coalition 3ème voie, au positionnement bancal « ni opposition, ni pouvoir’, nous sommes embarqués dans une campagne législative où avec des mots parfois outranciers (des ‘propos de campagne électorale’ donc), nous, les partisans de la tête de liste Birima Mangara, tentons de persuader les électeurs de voter pour la copie que nous étions plutôt que pour l’original qu’était la liste Pastef, nous faisant même passer, A NOTRE CORPS DEFENDANT, pour des opposants au régime Diomaye/Sonko/PASTEF.

Ce qui m’a causé personnellement une rupture de contrat de consultance à la demande d’une multinationale de mes clients , entre septembre et décembre 2024, avec la promesse d’un point à refaire avec cette multinationale franco-sénégalaise en décembre 2024 ; pour réévaluation de mon positionnement politique par rapport au monde corporate. Sauf qu’un nouveau Directeur général arrive en janvier 2023 à la tête de cette multinationale franco-sénégalaise : Je n’ai réussi à renouer le contact et à obtenir une conversation qualifiée de franche, approfondie et optimiste par et avec ce nouveau DG, en mettant tout sur la table y compris mon engagement politique, qu’en mars 2023. Et depuis lors, nous sommes dans la co-construction d’un nouveau partenariat entre nous, de futur contrat de communication institutionnelle, de marketing stratégique et d’anticipation-riposte réputationnelle.

Un comble : moi, passer pour un opposant, après avoir été un opposant à Macky Sall et après avoir travaillé pour la victoire de la Coalition Bassirou Diomaye Faye President et appelé à voter publiquement pour le PR Diomaye, bien avant la présidentielle de mars 2024.

Bilan des législatives du 17 novembre 2024 ? Sic Gloria transit : 130 députés élus sur 163 pour Pastef. Un député unique au plus fort reste pour notre coalition 3eme Voie. Fiasco.

Et surtout, depuis lors, autisme politique de Birima Mangara qu’on n’entend nulle part, ni pour les Questions écrites et Orales à l’Assemblée nationale depuis son installation en décembre 2024, ni dans des putatives interviews avec la presse écrite et audiovisuelles, les sites d’info, sénégalais et africains.

Birima Mangara : un parlementaire qui ne…parle pas’’

Le pire ? Mangara a des casseroles qui lui trainent au pied, dont une récente accusation de signature de DAT (dépôt à terme), présumé signé par lui pour de dizaine de milliards dans une banque non retracée par le Trésor Public pour cette opération de gestion des fonds publics.

Birima Mangara est-il trop tétanisé à la perspective de la levée possible de son immunité parlementaire ? Cela doit être la raison pour laquelle il fait la politique de l’autruche, enterrant sa tête dans le sable et ne l’en sortant plus Il n’en reste pas moins une cible pas mouvante ni émouvante, très visible de tous, la tête étant cachée; mais le corps réel et le corps symbolique étant sous les yeux de l’opinion publique nationale. L’argent qu’il me doit n’est pas couvert par son immunité parlementaire ; car étant survenus ; ces faits ; avant son élection de député

Le Président de notre Coalition Dr Mohamed Diallo qui le poursuivait pour un terrain gagé à lui alors que mis en hypothèque pour des tiers, a laissé tomber sa plainte, sur l’intervention de nos chers et sages ainés de la régulation sociale, makk niu baakh ni fi nè.

Pour ma créance sur le nom SET (Sénégal En tête) reprochée en octobre 2024 à Moustapha Guirassy, j’ai abandonné ma plainte lors du Ramadan passé, sur intervention de kilifas, Et aussi par « solidarité à la solidarité gouvernementale », que je me dois de soutenir, en ma qualité de membre de la majorité présidentielle Jub, Jubbal, Jubbanti, dont je ne dois pas fragiliser tout ou partie des membres gouvernementaux. Après que j’ai travaillé pour la victoire de la Coalition Diomaye

A cet égard aussi, Birima Mangara qui était informé par moi de cette affaire du nom de parti SET plusieurs mois avant son explosion publique, n’a rien fait malgré mes demandes en ce sens, pour un règlement diligent, discret et amiable, entre les trois talibés mourides sadekhs que nous sommes, Mangara, Guirassy et moi-même. Mais enfin, anyway...

Mon pardon ramadanesque a été accordé en mars 2025, après 15 jours de jeûne, à Moustapha Mamba Guirassy, et son cousin Simballa Diakhite de Paris, patron de Samco Facility, solution de conciergerie industrielle, m’assure que le pardon de Guirassy m’est accordé, et sollicite que Allah swt nous «mélange dans son pardon. « Car Allah swt aime le pardon et est le grand pardonneur’. Le ministre Guirassy doit avoir été trop occupé pour me dire ces mots de sa propre bouche. Surtout, en période de ce Ramadan 2023, il y bientôt 4 mois, en mars dernier, pour une affaire soulevée en octobre 2024.

Mais, Guirassy sait et je sais : la seule chose dont il faudra qu’on s’explique en faisant soupeser nos âmes de pauvres pécheurs dans l’au-delà, c’est quand il a fait écrire par son présumé bureau politique de parti SET que « que Moustapha Guirassy s’est efforcé de maintenir l’équilibre financer et familial d’Ousseynou Nar Gueye depuis 17 ans jusqu’en 2024 » (sic! et resic!). Alors que je n’ai travaillé dans son entreprise que de 2012 à 2017 ; et à son Ministère de 2010 à 2012 ; en en partant un mois avant la présidentielle de 2012 pour laquelle je pronostiquais mordicus la défaite de Wade Père au 2ème tour : ce que j’ai dit en face à face à Guirassy dans l’entre-deux tours de la présidentielle de mars 2012.

Contenu de l’article

La tentative de coalition de 2019 de Guirassy comprenant Aissata Tall Sall, Modou Diagne Fada, Abdoul Mbaye, etc., savent tous que (- et ne travaillant plus alors comme salarié de Guirassy) , je leur ai proposé en 2018 l’acronyme CARTE pour Coalition pour l’Alternative pour une République de Trans- formation Endogène. Ils ont rejeté CARTE et je l’ai compris. Car cela faisant penser à Carte électorale : trop administratif ; à carte d’électeur : positif ; mais aussi à cartes à jouer et au poker politique, ce qui est péjoratif. Après le rejet de CARTE , j’ai proposé ( Parti SET – Sénégal En Tête) par l’entremise de de Guirassy pour ses camarades chefs d’autres partis. Il a choisi de le garder pour lui-même, car me dit -il alors : : « c’est trop bon comme nom, je le garde, je dois changer le nom de mon parti SUD (Sénégalais Unis pour le Développement). SUD était en effet devenu un acronyme très problématique qui causait toujours à Guirassy qui est du Sud-est sénégalais, des question embarrassantes et des jugement hâtifs de la presse et des concitoyens, sur la corrélation avec le MFDC et l’irrédentisme casamançais auxquels faisait penser cet acronyme SUD. A l’époque ; l’intellectuel et désormais politicien et énarque Hamidou Anne nous tous bien tancés pour ce nom SUD ; avec Guirassy d’abord ‘on the receiving end of the stick’ : Nom SUD pour lequel je ne suis pour rien et que certains ont pensé être une (fausse) bonne idée ; ce SUD.

Toujours est-il qu’à ce moment-là en 2018, la coalition Guirassy, Aissata Tall Sall, Diagne Fada, Abdoul Mbaye, etc. s’est disloquée : Aissata Tall Sall a versé son « Oser l’avenir » chez Macky Sall pour 2019; Diagne Fada aussi est allé chez Macky. Après une audition privée avec notre bureau poli- tique de SUD, où j’étais modérateur des débats et où nous avons écouté le candidat très séducteur et ductile Idrissa SECK, nous et Guirassy avons soutenu Idy 2029 ; en l’annonçant dans un grand meeting populaire avec des dizaines de chefs de partis ; à Fun city où j’ai fait le maitre de cérémonie ; puis j’ai intégré la task force Communication d’Idy 2019 avec la casquette de laquelle j’ai fait trois débats télévisés en face à face avec un adversaire politique, sur trois chaines de television différentes . Mais bon, depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous le pont Faidherbe…

Pour conclure sur Birima Mangara et moi-même, Birima Mangara et notre coalition Pole Alternatif 3e Voie Kiraay ak Natangue : l’heure de prendre ses responsabilités, nos responsabilités, approche à grands pas. Lui, cest lui ; moi c’est moi. Lui c’est lui ; nous c’est nous. A bon entendeur.

– : Hier, vendredi 20 juin 2025 ;pour répondre à mon ‘Jummah Mubarak’, Ndeye Rama Mangara Diop m’écrit pour insinuer que j’ai été licencié de l’ADEPME en février 2024 : Courage à elle pour tenter d’essayer de le prouver :

Ndeye Ramatoulaye Mangara Diop

La seule vérité est que je suis parti par séparation à l’amiable demandée à mon initiative avec effet immédiat en indiquant que j’étais au devoir de prendre ainsi mes responsabilités et partir. Et suite à ce départ avec effet immédiat ; j’ai demandé et obtenu du DG Diabira de gérer encore trois jours a distance l’événementiel suivant de l’ADEPME à l’époque. Je suis parti pour rejoindre les 1 600 000 frs bruts fois six mois de Birima Mangara qui me devait déjà pourtant 2 700 000 FCFA depuis deux mois précédents.

Mon départ amiable et de mon propre chef, de l’ADEPME, sur ma propre initiative; suite à une demande d’explication me demandant pourquoi j’étais parti du bureau à 15h alors qu’une réunion commençait et pourquoi j’ai répondu aux deux collègues qui m’ont téléphoné immédiatement pour que je revienne : ‘‘ Je ne le peux pas , ayant une urgence à régler et étant donc pris’. Ma lettre de démission par séparation amiable sur ma propre demande ; sept mois avant la fin de mon CDD de deux ans ; précédé d’un contrat de consultant GIZ-ADEPME de 6 mois : cette lettre est là le prouver en temps utile. Avec Rama Mangara et Isseu Mangara qui menacent hier de me traîner en justice pour leur compte et pour le compte de leur père Birima ; ‘’car le droit est là pour tout le monde’’ . Ce à quoi je réponds : Oui ; le droit et la loi sont là pour tout le monde :

Isseu Mangara ici a son mariage, il y a 10 ans, en 2015

Sur les très bons rapports et même excellentes relations conservés par moi avec l’ADEPME à ce jour ? Ma société Axes & Cibles Com est consultant agréé par eux et agit comme société de consultant depuis mai 2024 ; de 03 PME bénéficiaires du Fonds A frais Partagés de l’ADEPME par le biais des programmes #ETER (Banque mondiale) et #PAAICE ( African Development Bank Group, BAD0 ; 03 PME clientes pour lesquels je gère la mise en œuvre des actions d’adoption technologique de leur plan de financement signé avec l’ADEPME.

So, Ndeye Ramatoulaye Mangara Diop, tu me diffames là ou tu te niaises toute seule…..En plus des millions que Birima Mangara et sa gangue (pour parler québécois) de filles que vous êtes , me devez depuis un an et demi. ‘’Attè borr : fèy’’.

Hasta siempre, venceremos.

Vive le Talibéship

Vive la République.

Vive le Sénégal.

Ousseynou Nar Gueye

-Directeur General d’ Axes & Cibles Com ; de Global Com International ; de Tract.sn et de Tract Hebdo

-Président d’ Option Nouvelles Générations (Jub, Jubbal, Jubbanti)

-Chargé de Communication de la Coalition Pôle Alternatif 3e Voie Kiraay ak Natangue (Jub, Jubal, Jubbanti) .

ogueye@axes-et-cibles.com

www.axes-cibles-com.sn

[EXCLUSIF TRACT] Le jeune Lassana Traoré a signé mercredi à Saint-Etienne

Tract – Lassana Traoré, jeune latéral gauche international sénégalais, a signé au sein de l’AS Saint-Étienne. À seulement 18 ans, ce talentueux défenseur formé à l’académie Diambars, réputée pour son excellence dans la formation des jeunes en Afrique, s’engage avec les Verts jusqu’en 2029, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère prometteuse pour lui et le club.

 

Lassana n’est pas un inconnu sur la scène continentale. Il a été un pilier de l’équipe du Sénégal lors de la CAN U17 2023, compétition qu’il a remportée avec brio en étant titulaire à chaque match. Plus récemment, il a confirmé son potentiel sportif en participant à la Coupe d’Afrique des Nations U20, démontrant une maturité et une régularité impressionnantes pour son âge.

Bassirou Sakho, conseiller sportif et le jeune footballeur Lassana Traore signant son contrat qui l’engage avec les Verts jusqu’en 2029

 

«Repéré grâce aux outils d’analyse de données du club, ce latéral moderne se distingue par ses qualités athlétiques exceptionnelles — puissance, vitesse, endurance — ainsi que par sa capacité à allier solidité défensive et efficacité offensive, notamment dans ses centres précis et son engagement sans faille dans les duels. Ses anciens entraîneurs le décrivent comme un ‘lion’ sur le terrain, un guerrier doté d’une mentalité de gagnant, tout en étant humble et travailleur en dehors du terrain», rapporte Bassirou Sakho, conseiller sportif, qui accompagné et assisté le jeune footballeur lors de la signature du contrat à Saint-Etienne.

«L’AS Saint-Étienne a choisi une intégration progressive pour Lassana. Il rejoindra dès la reprise estivale le groupe professionnel sous la direction d’Eirik Horneland, mais évoluera aussi avec la réserve afin d’assurer un développement maîtrisé et durable.  Loïc Perrin, directeur sportif, souligne l’importance de lui laisser le temps d’adaptation nécessaire tout en lui donnant un maximum de temps de jeu pour qu’il puisse s’imposer dans ce nouvel environnement compétitif», informe M. Sakho.

Pour le conseiller sportif sénégalais vivant en Europe, «cette signature s’inscrit parfaitement dans la stratégie stéphanoise de miser sur la jeunesse et le vivier africain, un marché riche en talents à fort potentiel. Lassana Traoré incarne cette ambition : un joueur d’avenir, prêt à écrire sa légende dans le Forez, à l’image des grands latéraux qui ont marqué l’histoire du club. Le meilleur reste à venir, et nous sommes fiers de l’accompagner dans ce parcours qui s’annonce déjà passionnant ».

« Bonne chance Lassana, que ce nouveau défi soit le premier d’une longue série de succès sous le maillot vert ! », a souhaité Bassirou Sakho.

Tract

[FOCUS] Refuser un visa à un Académicien sénégalais de renom : un affront à la science et à la dignité (Par Dr Papa Abdoulaye SECK)

Tract –  »Monsieur le Consul Général de France,

 

Je vous écris en tant qu’ancien Ministre, ancien Ambassadeur, ancien Directeur général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), ancien Directeur général d’AFRICARICE, ancien Président du Groupe des 77 et Chine auprès de la Plateforme des Nations Unies à Rome, membre de six académies scientifiques de prestige – dont la très respectée Académie d’Agriculture de France – Chevalier de la Légion d’honneur française et Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole (France).

Il s’agit pour moi de dire ce qui suit :

La récente décision des autorités consulaires françaises de refuser un visa au Dr Moctar Touré, Président de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS), est une humiliation inacceptable pour la science et pour le Sénégal. Ce refus intervient alors que le Dr Touré était invité pour faire une communication scientifique dans le cadre d’une rencontre internationale. En d’autres termes, pour faire ce qu’il sait faire de mieux : partager le savoir, représenter dignement l’Afrique scientifique, et contribuer à la réflexion mondiale sur les enjeux cruciaux du développement.

Ce refus est difficilement excusable. Il constitue un geste d’un autre âge, empreint d’une condescendance qu’on croyait disparue.
Empêcher un scientifique de cette envergure – ancien Directeur général de l’ISRA, ancien haut fonctionnaire à la Banque mondiale, pilier de la coopération scientifique internationale – d’accomplir sa mission intellectuelle, c’est s’attaquer à l’idée même de coopération scientifique. C’est envoyer un signal désastreux à tous les scientifiques africains : vos voix, vos idées, vos expertises ne valent pas déplacement.
Je m’interroge : comment peut-on, dans le même temps, louer les vertus du dialogue scientifique mondial, vanter l’importance des partenariats équitables, et humilier publiquement l’un de ceux qui, depuis des décennies, incarnent ce pont entre les continents ?
Ma déception est sans bornes! En effet, ce refus de visa n’est pas seulement un acte bureaucratique. C’est un acte éminemment politique. Il porte atteinte à la dignité de la science , à la liberté académique et à la reconnaissance du mérite.

C’est une décision grave qui éloigne la France de l’Afrique scientifique!
C’est pourquoi je me joins à toutes les voix, au Sénégal comme ailleurs, qui exigent des explications claires et des correctifs immédiats.
Le Dr Moctar mérite d’être écouté, respecté, honoré!
Et la coopération scientifique, si elle veut rester crédible, doit commencer par le respect .

Je suis traumatisé et je pense à mes nombreux amis scientifiques français qui vont souffrir de cette décision si irréfléchie si absurde si opposée à une science sans frontière.
« L’orgueil d’être différent ne doit pas empêcher le bonheur d’être ensemble « disait si justement le Président-poète feu Leopold Sédar Senghor, ce sénégalais qui a enseignait le français aux français de la France dans un lycée de Tours.

En clair, ce qui est beau est la résultante de nos différences , monsieur le Consul général.!
Laissez, monsieur le Consul Général, couler mes larmes et aidez-moi à amplifier mes prières pour un monde nouveau. »

Dr Papa Abdoulaye SECK
Membre de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal
Membre de l’Académie d’Agriculture de France
Ancien Ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural du Sénégal
Ancien Ambassadeur du Sénégal auprès de la FAO, du FIDA et du PAM
Ancien Directeur général de l’ISRA et d’AFRICARICE
Chevalier de la Légion d’honneur (France)
Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole (France)

[ÉCOFINANCE] Éviter la crise chronique de l’endettement (Par Me Amadou Aly KANE)

Tract – La Cour des Comptes avait arrêté à hauteur de  99, 97 % du PIB, le ratio d’endettement du Sénégal, courant Septembre 2024. Il y a moins d’une semaine une Banque internationale a surenchéri en portant le taux d’endettement du pays à 120% du PIB.

 

Au regard des implications de cette situation, il y a lieu de craindre pour notre pays, le syndrome de la dette argentine c’est-à-dire une spirale d’endettement.

Pour combler notre déficit budgétaire élevé car, supérieur à la norme communautaire fixée à 3% du Pib d’une part et d’autre part pour éviter le défaut de paiement de sa dette, le Sénégal sera obligé d’emprunter de manière chronique et , à un taux loin d’être concessionnel .

En effet, nous ferons face à un autre déficit jumeau qui est la perte de confiance des marchés financiers, en raison de la dégradation de la note souveraine de notre pays. Ce qui signifie que le loyer de l’argent sera de plus en plus cher pour le Sénégal.

Comble de malchance, nous ne pourrons pas pour l’instant compter sur l’appui du bailleur de fonds multilatéral qu’est le FMI.

Comment sortir au plus vite de ce mauvais pas ?

Il faut indiscutablement un plan de relance pour stimuler notre économie. Ce plan, à notre sens, doit comporter plusieurs volets :

– un volet politique

– un volet juridique et judiciaire

– un volet financier

– un volet économique

– un volet diplomatique.

De notre point de vue, une approche exclusivement économique et financière, ne sera pas suffisante pour nous sortir du tunnel. Le pays scrutera avec une attention soutenue les propositions de sortie de crise du gouvernement.

Me Amadou Aly KANE

[POINT DE VUE] Audition des magistrats par la commission d’enquête de l’assemblée nationale dans le nouveau Règlement intérieur: quelques précisions essentielles (par Amadou Ba, député Pastef)

Tract –  »En tant que membre de la commission ad hoc chargé de la rédaction du nouveau Règlement intérieur de l’assemblée nationale (RIAN), il m’a paru important d’apporter quelques précisions suite aux inquiétudes soulevées par le magistrat Mamadou Yakham Keïta.

Dans un article publié dans les médias intitulé: « Quand le juge devient justiciable devant le Parlement », l’éminent juge au Pool judiciaire financier alerte sur les dangers et risques de la possibilité ouverte dans le nouveau RIAN d’auditionner les magistrats devant ses commissions d’enquête.

Il estime que la possibilité d’auditionner un magistrat peut entrer en contradiction avec le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs et devenir potentiellement un instrument de pression du juge et de son indépendance.

Il convoque pour s’en convaincre le droit comparé, en faisant remarquer que les grands systèmes démocratiques de la France, des États Unis ou du Royaume Uni n’ouvrent pas cette possibilité à leur parlement au nom de la protection de l’indépendance des magistrats.

Ces inquiétudes sont légitimes et il faut savoir gré au juge Keïta d’avoir permis le débat juridique grâce à sa contribution de très haute facture.

Qu’il me plaise ici de pouvoir lui apporter quelques éléments de réponse qui pourront définitivement (je l’espère humblement) apaiser ses craintes.

Il faut rappeler que le nouveau Règlement intérieur est le fruit d’un travail collectif avec la participation de tous les groupes parlementaires.

C’est ce consensus qui a permis son adoption par la plénière, à l’unanimité. Ce qui est exceptionnel vu le contexte politique.

Ensuite, le Règlement intérieur apporte de très nombreuses modifications et innovations, dont les plus importantes se retrouvent effectivement dans les dispositions sur les Commissions d’enquête qui tenaient en un seul article dans l’ancien RIAN.

Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 5 articles (art 53 à 58) qui traitent des Commissions d’enquête, montrant une volonté de renforcer sa légalité et son efficacité.

Effectivement, désormais, les personnes appelées pour audition ont l’obligation d’y déférer avec le soutien de la force publique au besoin.

La Commission d’enquête ne peut se faire opposer le secret professionnel dans la communication de certains documents (sauf ceux touchant la Défense).

L’assemblée nationale a en outre maintenant la possibilité de saisir la justice si ces commissions d’enquête découvrent des faits pouvant être qualifiés de crimes ou délits.

Ces innovations sont des ruptures importantes visant à garantir la mission constitutionnelle de l’assemblée nationale de contrôle de l’action du gouvernement.

Bien sûr qu’il est aussi désormais possible d’auditionner des ministres et des magistrats, mais pour ces derniers, il est apporté des garanties essentielles empêchant toute possibilité de dévoiement des commissions d’enquête en instrument de pression sur la justice.

Tout d’abord, avant toute constitution d’une Commission d’enquête, le Bureau de l’assemblée nationale saisit OBLIGATOIREMENT le ministre de la justice pour recueillir son avis sur d’éventuelles interférences avec des affaires judiciaires en cours.

Si le ministre confirme ces possibles interférences, la proposition de constitution de la Commission d’enquête est annulée sine Die (art 54).

Ensuite, Il ne peut être créé de commission d’enquête lorsque les faits ont donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours ou qu’un jugement définitif est intervenu sur les faits. Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire relative aux faits qui ont motivé sa création (art 53).

Pour l’audition des magistrats en service, il est OBLIGATOIRE de solliciter l’autorisation du Ministre de la Justice (art 56). L’assemblée nationale ne peut donc convoquer DIRECTEMENT un magistrat, encore moins requérir la force publique à son encontre.

On voit qu’il impossible qu’une commission d’enquête fasse quelque ingérence contre l’indépendance de la justice et des magistrats dans des affaires en cours, car le ministre de la justice est érigé en rempart infranchissable contré toutes velléités parlementaires.

Plus déterminante, une commission d’enquête sur la justice ne concerne que le SERVICE PUBLIC DE LA JUSTICE, et non des affaires en cours ou déjà jugées.

Par exemple, si l’assemblée nationale souhaite comprendre les causes de la surpopulation carcérale, il sera impossible d’aboutir à des réformes structurantes sans l’audition des acteurs clefs que sont les juges d’instruction et les procureurs qui sont au cœur des problématiques liées aux longues détentions préventives.

D’ailleurs les magistrats ne sont pas les seuls concernés. Les ministres peuvent être auditionnés sur AUTORISATION du Président de la République, de même que les députés sans besoin de lever leur immunité parlementaire.

Ces innovations apportées au RIAN sont certes révolutionnaires par rapport à ce qui avait cours au Sénégal, mais elles n’atteignent pas ce qui se fait dans les démocraties majeures.

En France par exemple, on se souvient tous de la commission d’enquête dans l’affaire Doutreau avec la mémorable audition du Juge Burgeau.

Tout le monde y passe en France, du premier ministre, au magistrat jusqu’au plus petit fonctionnaire, même les gérants des grandes entreprises privées, jusqu’à récemment les Tiktokeurs et influenceurs pour réguler leur influence sur la jeunesse.

Comme nous pouvons le constater, l’Assemblée nationale est en train d’opérer une véritable révolution démocratique pour être conforme à ses missions constitutionnelles jusque-là en léthargie.

Mais cette révolution se fait dans le strict respect des droits de personnes auditionnées avec des garanties procédurales réelles, eu égard à leur statut particulier, et dans le strict respect du principe à valeur constitutionnelle de séparation des pouvoirs.

Honorable député Amadou Ba, Pastef

[POINT DE VUE] Quand le juge devient justiciable devant le Parlement… (Par Mamadou Yakham Keita)

Tract – Le projet de nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal introduit des innovations importantes, notamment en matière de commissions d’enquête parlementaire. L’intention affichée est louable : renforcer le pouvoir de contrôle des députés sur la vie publique. Mais un article en particulier mérite une attention aiguë, tant il fait peser un risque réel sur l’équilibre des pouvoirs : l’article 56, qui prévoit que les commissions d’enquête pourront convoquer des magistrats en exercice, sous autorisation du ministre de la Justice.

 

Cette disposition ne tombe pas du ciel. Elle fait écho à une actualité encore récente, où des soupçons graves avaient visé des membres de l’autorité judiciaire. L’idée d’une audition parlementaire avait alors été évoquée, puis abandonnée, car elle ne reposait sur aucune base légale. L’article 56 semble vouloir combler ce vide pour l’avenir.

Mais ce qui est en jeu dépasse de loin un simple correctif technique. Car cette disposition — jointe à la procédure prévue à l’alinéa 2 de l’article 62, qui permet le recours à la force publique en cas de refus de comparution — crée un brouillage institutionnel d’une gravité inédite.

La force publique – police ou gendarmerie – placée sous l’autorité du juge, pourrait-elle être requise pour contraindre ce même juge à se présenter devant une instance politique ? Que resterait-il alors de l’autorité symbolique et fonctionnelle du magistrat ? Comment pourrait-il exercer son office avec la sérénité et l’impartialité requises, après avoir été publiquement convoqué, voire physiquement contraint, à répondre à une instance législative ?

L’argument selon lequel la procédure parlementaire ne serait pas pénale pourrait être avancé. Mais cette distinction ne résiste pas à l’analyse. L’article 56 impose la comparution, le serment obligatoire, prévoit des sanctions pénales (articles 355 et suivants du Code pénal), autorise le recours à la force publique (article 62, alinéa 2), et permet de saisir le procureur de la République en cas d’infractions (article 57).

Ces éléments traduisent une dynamique quasi juridictionnelle. Or, selon l’article 25 de la loi organique n°2017-10 portant statut des magistrats, un magistrat ne peut être auditionné, même à titre préliminaire, que par le Procureur général près la Cour suprême ou par un pair habilité, et uniquement avec l’autorisation expresse du ministre de la Justice.

Ce niveau élevé de protection procède d’un souci de préservation de l’indépendance fonctionnelle de la magistrature.

L’article 57 du projet de règlement, en confiant la transmission des faits au Procureur de la République, semble ignorer cette architecture statutaire. Il introduit ainsi une confusion regrettable entre mécanisme politique d’enquête et cadre judiciaire réservé, pourtant strictement balisé par une loi organique.

Il en résulte un conflit normatif entre deux textes organiques que seul le Conseil constitutionnel pourra trancher.

Mais il y a plus fondamental encore : la commission d’enquête parlementaire est un outil de contrôle de l’exécutif, pas un instrument d’investigation sur le pouvoir judiciaire. Les magistrats ne relèvent pas du gouvernement. Ils ne sont pas comptables de leur action devant l’Assemblée nationale. Les convoquer, c’est confondre la transparence avec l’ingérence, et le contrôle démocratique avec l’empiétement sur une sphère institutionnelle indépendante.

Et sur ce point, le droit comparé est limpide.

* En France, les magistrats en fonction ne sont jamais convoqués par les commissions d’enquête. Leur contribution éventuelle se fait par écrit, via le ministère de la Justice ou le Conseil supérieur de la magistrature.

* Au Royaume-Uni, les select committees n’ont aucun pouvoir contraignant sur les juges en exercice. Lorsqu’un point de vue judiciaire est requis, il passe par des rapports ou des institutions spécialisées, mais jamais par des auditions directes.

* En Allemagne, les commissions d’enquête n’entendent que des experts extérieurs ou des anciens magistrats. Aucun juge en service n’a à justifier son action devant le Bundestag.

* Même aux États-Unis, où les commissions du Congrès disposent de pouvoirs étendus, les juges fédéraux bénéficient d’une immunité fonctionnelle stricte. Le Department of Justice peut être saisi, mais les magistrats eux-mêmes restent hors de portée des convocations politiques.

Ces exemples ne sont pas des exceptions. Ils sont la norme dans toutes les démocraties respectueuses de la séparation des pouvoirs.

Or, l’article 56, en l’état, fait du Sénégal une anomalie démocratique en devenir : le seul pays, à notre connaissance, à prévoir formellement la convocation, et potentiellement la contrainte physique, d’un magistrat par une commission d’enquête parlementaire.

Ce n’est pas ici une réaction corporatiste. C’est une alerte institutionnelle. La justice ne peut rester sereine et impartiale si elle est exposée, même ponctuellement, à une mise en cause politique directe.

Renforcer le contrôle parlementaire, oui. Mais en respectant la ligne rouge de l’indépendance judiciaire. Car le contrôle n’est pas la subordination, et la transparence ne doit jamais servir de prétexte à l’affaiblissement des contre-pouvoirs.

D’autant plus que ce texte, adopté sous forme de loi organique, devra, avant toute promulgation, être soumis au contrôle de constitutionnalité, conformément à l’article 78 de la Constitution. C’est une étape décisive. Car une démocratie forte ne se mesure pas à l’étendue des pouvoirs, mais à leur équilibre.

Mamadou Yakham Keita

Magistrat

[FOCUS] L’approche sectorielle du changement climatique, un blocage aux financements et aux politiques climatiques (par Dr Aliou Gori DIOUF)

Tract – À l’occasion de la Conférence mondiale sur le financement du développement, ouverte ce lundi 30 juin en Espagne, nous partageons une réflexion critique inspirée par la dernière publication de la Climate Policy Initiative (CPI), consacrée au paysage mondial du financement climatique.

 

Introduction

Ce rendez-vous international de haut niveau constitue, à notre avis, un cadre opportun pour interroger les dynamiques actuelles du financement du développement, mais aussi pour examiner de manière approfondie les avancées, les limites et les perspectives du financement climatique mondial.

La Climate Policy Initiative (CPI) établit régulièrement un état des lieux du financement climatique mondial à travers des publications fondées sur la compilation rigoureuse de données issues de multiples sources et acteurs. Ces rapports visent à analyser les flux financiers destinés à lutter contre le changement climatique, tant à travers l’adaptation que l’atténuation.

C’est dans ce contexte que nous proposons une lecture critique des constats posés par la CPI, en y apportant une grille d’analyse centrée sur les limites structurelles de l’architecture institutionnelle actuelle et sur la nécessité d’un changement de paradigme pour accélérer les politiques climatiques.

 

  1. La Climate Policy Initiative alerte

La publication de la CPI, parue en juin 2025 et portant sur les flux financiers de l’année 2023, dresse un bilan actualisé et détaillé des ressources mobilisées pour faire face au changement climatique, tant pour l’atténuation que pour l’adaptation. Elle met en lumière des progrès encourageants, mais également des alertes majeures sur les menaces qui pèsent sur la mobilisation future des ressources. Si une analyse approfondie des résultats fera l’objet d’un autre document, nous proposons ici une réflexion critique inspirée par l’alerte majeure et les menaces qui pèsent sur la mobilisation future des ressources identifiées par la CPI.

La CPI alerte :

« Même si les investissements climatiques sont en hausse, les événements géopolitiques en cours en freinent l’élan, risquant d’accentuer la fragmentation et d’avoir un impact sur les flux futurs. Le changement climatique ne s’interrompra pas du fait de priorités politiques changeantes – des politiques climatiques accélérées et des investissements renforcés sont nécessaires pour garantir la stabilité et la sécurité socio-économiques. Une telle action ouvre également de vastes perspectives de développement économique, de création d’emplois, de compétitivité et de prospérité à long terme. L’alternative – le statu quo – ne fera qu’aggraver les dommages économiques, sociaux et environnementaux dans le monde entier. »

Cette alerte met en évidence un risque additionnel : l’imprévisibilité des changements de priorités politiques, dictés par des crises géopolitiques susceptibles de surgir à tout moment. Ces crises peuvent entraîner une réaffectation des ressources financières initialement prévues pour l’action climatique vers d’autres priorités nationales. En réponse, CPI recommande l’adoption de politiques climatiques accélérées, accompagnées d’investissements soutenus, comme gage de stabilité et de sécurité socio-économiques. Selon l’Initiative, une telle dynamique serait porteuse d’opportunités concrètes pour le développement, la compétitivité, l’emploi et la prospérité à long terme. À défaut, les pertes économiques, sociales et écologiques risquent de s’aggraver.

 

  1. Un statu quo toujours constaté et dénoncé mais toujours mal compris.

Cette mise en garde, bien que particulièrement pertinente et réaliste, n’est pas nouvelle. Elle est récurrente dans la littérature sur l’action climatique depuis plusieurs années. Pourtant, les progrès dans la mobilisation des ressources financières et la mise en œuvre accélérée des politiques climatiques demeurent limités. Ce statu quo est régulièrement dénoncé par les États les plus vulnérables et par la majorité des organisations de la société civile du Sud global comme du Nord. Mais il y a une question rarement posée : pourquoi la léthargie persiste-t-elle malgré les constats et dénonciations ?

Peu d’analyses interrogent véritablement les causes profondes de cette inertie. Nous formulons ici l’hypothèse que cette situation découle d’une compréhension biaisée de la problématique climatique – et plus largement environnementale – perçue à tort comme une question strictement sectorielle.

 

  1. La dérive sectorielle et sa traduction institutionnelle

Dans la quasi-totalité des pays membres de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC), la réponse au changement climatique a été presque systématiquement institutionnalisée via la création de ministères de l’Environnement, devenus les principaux porteurs des politiques climatiques. Cette « ministérialisation » de la question climatique a conduit à une sectorialisation de fait : on applique une approche sectorielle à une question multisectorielle, voire transsectorielle. La question climatique est institutionnellement réservée aux ministères de l’environnement.

Pourtant, dans les discours, les acteurs reconnaissent à l’unanimité que le changement climatique est une problématique multisectorielle, voire transversale. Ce paradoxe – une approche sectorielle pour un enjeu fondamentalement transversal – explique en grande partie l’absence d’accélération des politiques climatiques. Les efforts déployés par les ministères de l’Environnement, bien que louables, ne suffisent pas à impulser un changement systémique.

 

  1. Un changement de paradigme vers une gouvernance climatique qui donne aux secteurs la place qui leur sied est nécessaire

Aucune politique climatique ambitieuse ne pourra émerger tant que les autres ministères, ceux qui sont impactent et sont impactés par le changement climatique, ne seront pas impliqués de manière équivalente. Il est impératif que les ministères de l’Économie et des Finances, des Infrastructures, des Transports, de l’Énergie, de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche, de l’Éducation, de la Santé, de la Culture, des Télécommunications, de la Recherche, de la Formation professionnelle, de la Protection sociale, ou encore du Numérique etc., soient pleinement engagés dans la lutte contre le changement climatique, au même titre que les ministères de l’Environnement.

Chaque ministère doit disposer de son propre agenda climatique, d’un budget spécifique, et de ressources humaines qualifiées, d’un dispositif de mise en œuvre et de suivi-évaluation et apprentissage dédiées à cet enjeu, coordonnés par une structure logée à la Primature ou à la Présidence de la République. Ce n’est qu’à cette condition que pourra émerger une action climatique collective, systémique et coordonnée.

 

Conclusion

Il est urgent de rompre avec la logique hiérarchique qui relègue les autres ministères au rang d’acteurs de seconde zone dans la lutte contre le changement climatique. Il faut instaurer une gouvernance climatique partagée où chaque secteur du développement humain se sentira autant responsable et impliqué que le ministère de l’Environnement.

Ce changement de paradigme est une condition sine qua non pour voir se développer, dans chaque secteur, des politiques climatiques budgétisées, exécutées par des personnels compétents et ancrées dans les réalités opérationnelles de chaque domaine.

Par Dr Aliou Gori DIOUF

[TRIBUNE] Suppléance inédite, dérive dangereuse : le piège du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale Par Thierno BOCOUM

Tract – La récente adoption du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale s’inscrit dans une démarche d’ouverture qu’il faut saluer. Elle vise à moderniser les règles parlementaires en associant, pour une fois, l’ensemble des groupes politiques, y compris l’opposition et les députés non-inscrits.

 

Cependant, au cœur de cette dynamique, un article retient l’attention par sa portée alarmante : l’article 15.

Sous couvert d’organiser la vacance du poste de Président, il introduit une faille de gouvernance sans précédent. Nous sommes face à suppléance sans pouvoir, une élection sans arbitre désigné, un Parlement réduit au silence tant que son Président n’est pas élu.

Une situation inédite et dangereuse que cette tribune entend démontrer point par point.

L’article 15 aborde enfin un sujet resté depuis longtemps dans l’ombre à savoir la vacance du poste de Président de l’Assemblée nationale. Il évoque trois cas : démission, empêchement définitif, décès. Jusque-là, rien à redire.

Cependant, alors qu’on attendait une procédure de continuité, on découvre une suspension pure et simple du pouvoir législatif.

Le texte interdit toute activité parlementaire tant que le Président n’a pas été remplacé, sans fixer de délai ni prévoir un mécanisme d’intérim. C’est un saut manifeste dans le vide institutionnel. Un verrou silencieux inséré au cœur du fonctionnement démocratique.

Partout où la démocratie est prise en compte, le vide institutionnel est comblé par des mécanismes clairs et opérationnels.

En France, le doyen d’âge, assisté des deux plus jeunes secrétaires, préside les séances jusqu’à l’élection d’un nouveau Président (article 2 du Règlement). Aux États-Unis, un « Speaker pro tempore » est immédiatement désigné dans une liste préétablie pour assurer l’intérim. Dans des pays africains comme le Bénin ou le Ghana, un vice-président (souvent le premier élu ou le plus âgé) assure automatiquement l’intérim sans interruption des travaux parlementaires. Ces systèmes assurent la continuité du pouvoir législatif. Le nouveau règlement sénégalais, lui, transforme un vide fonctionnel par la pratique en blocage légalement assumé.

Avant 2025, même sans texte explicite, la suppléance pouvait s’imposer naturellement. Le Premier Vice-Président assumait l’intérim, selon son rang et la coutume parlementaire.

L’article 9 du règlement de 2002 précisait que les Vice-présidents « peuvent le suppléer », fondant ainsi une suppléance de fait.

Avec cette nouvelle réforme, ce Vice-président ne supplée plus. Il constate, informe et s’éloigne. Aucune fonction, aucune capacité d’action. Même pas une compétence d’urgence.

La vie parlementaire est suspendue dans l’attente d’une élection dont le calendrier reste ouvert.

L’Assemblée passe ainsi d’un silence interprétable à un silence réglementaire absolu. Une République parlementaire en veille.

L’ambiguïté culmine dans cette phrase sibylline : « L’élection est présidée par un Vice-Président. »

Mais lequel parmi les huit ? Sur quels critères ?

Ce flou ouvre la voie à toutes les manœuvres et peut aboutir e légitimement à la contestation de l’autorité de séance et donc la fragmentation de la procédure élective.

Ce vide peut même devenir un outil stratégique. Une vacance volontairement prolongée pourrait neutraliser l’Assemblée au moment le plus critique.

La réforme aurait dû instituer une suppléance active, assurée par le Premier Vice-Président ou à défaut le doyen d’âge non candidat, fixer un délai impératif pour organiser l’élection d’un nouveau Président, désigner clairement l’autorité présidant la séance élective et autoriser la poursuite d’actes administratifs essentiels en cas de vacance prolongée.

Cette réforme du règlement intérieur aurait pu être un signal fort de maturité démocratique. Mais dans sa version actuelle, elle consacre une anomalie dangereuse : un Parlement mis en pause, faute de procédure de continuité claire.

Et face à ce genre de silence réglementaire, la responsabilité des députés majorité comme opposition est de le briser.

Il n’est pas trop tard pour corriger le texte et inscrire dans notre droit parlementaire les principes de stabilité, de continuité et de clarté.

Thierno Bocoum

Président AGIR- LES LEADERS

[TRIBUNE] Jusqu’à quand, Ousmane Sonko, abuseras-tu de notre patience ? (Par Ibrahima Hamidou Deme)

Tract – ‘Jusqu’où iras-tu dans la provocation, la menace et l’intimidation ? Combien de temps encore allons-nous faire semblant de ne pas entendre la voix d’un homme qui, dans ses fonctions régaliennes, parle et agit comme un chef de clan, rêvant tout haut d’un pouvoir dictatorial ?

 

Il y a deux mois, devant la représentation nationale, tu affirmais que tu allais « t’impliquer personnellement » pour faire taire des chroniqueurs jugés trop critiques. Hier encore, tu as franchi le rubicon en déclarant que si tu étais président de la République, « certaines personnes ne parleraient plus ».

Ces propos ne sont ni des lapsus ni des excès de langage. Ce sont les mots d’un homme qui ne supporte ni la contradiction, ni la critique, ni la liberté d’expression.

Et ces déclarations ne sont pas isolées. Elles s’ajoutent à une longue série de menaces et d’attaques contre l’opposition, la presse, la société civile, les institutions ; en somme, contre la liberté et la démocratie. Chaque mot que tu prononces, chaque promesse que tu formules, chaque menace que tu profères révèle ce que tu es vraiment : un dictateur en puissance, dissimulant de moins en moins son projet de gouvernance totalitaire.

Tu dis vouloir «effacer» les voix discordantes. Mais tu dois savoir que nous avons choisi la République. Et la République n’a pas vocation à faire taire. Elle protège la liberté d’expression. Elle garantit la coexistence des opinions, même les plus critiques. Elle encadre cette liberté et, en cas d’abus, en confie la sanction à l’autorité judiciaire.

Tu dis que certains ne parleraient plus. Mais qui t’a donné ce pouvoir ?
Le silence que tu veux imposer à d’autres est celui que redoutent tous les peuples qui ont vu naître des tyrannies sous des promesses de rupture.

Alors oui, j’ose te poser, comme Cicéron à Catilina, cette question :
Jusqu’à quand abuseras-tu de notre patience ?
Jusqu’à quand continueras-tu à parler au nom du peuple pour mieux l’abuser ?
Jusqu’à quand penseras-tu que ta volonté fait loi, que ta parole fait vérité, que ta personne est au-dessus de toute critique ?

Le Sénégal n’est pas une propriété privée.
Le pouvoir ne confère pas le droit d’effacer qui l’on veut.
Et la démocratie ne saurait se plier aux caprices d’un homme incapable de supporter la contradiction.

Nous resterons debout.
Nous parlerons.
Et nous rappellerons, chaque fois que nécessaire, que la liberté est un droit constitutionnel, non une faveur octroyée par un prince.’

IHD

[FOCUS] Le déficit budgétaire, c’est lorsque les dépenses de l’Etat sont supérieures à ses ressources (recettes)- (Par Karim CAMARA)

Tract – Par exemple, la loi de finance rectificative (LFR) 2025 prévoit des recettes budgétaires de 4.668,9 milliards et des dépenses de 6.364,8 milliards, soit une différence de 1.695 milliards qu’on appelle déficit. 

 

Ce déficit sera financé par des emprunts. C’est un procédé légal et banal utilisé par tous les pays du monde, du plus riche au plus pauvre.

La dette publique (stock) peut être considérée comme l’accumulation des déficits (flux) sur plusieurs années. En langage simple, un déficit de 300 milliards en 2020 + un déficit de 600 milliards en 2021 donnent une dette de 900 milliards à payer à l’échéance qui peut être en 2027 et 2028.

Toutefois ce déficit ne peut dépasser 3% du PIB, selon les normes communautaires.

Le PIB prévu en 2025 étant de 21.690 milliards, le déficit du Sénégal devrait être de 650,70 milliards si on se conforme au taux de 3%. Toutefois, le gouvernement a décidé de creuser ce déficit à 1.695 milliards soit un taux de 7,82%.

Pourquoi ce choix ? En vérité, il ne s’agit pas d’un choix mais d’une contrainte léguée par le «Makylleur et les resquilleurs» du régime sortant.
En effet, « le déficit calculé et annoncé au FMI (par le régime de Maky SALL) est très loin de sa valeur réelle», d’après la Cour des comptes. Les lignes qui suivent l’expliquent :

Dans l’audit de la situation des finances publiques – Gestion 2019 au 31 mars 2024, la Cour des comptes nous révèle les véritables chiffres du déficit :

▪︎9,85% en 2019 ;
▪︎9,17% en 2020 ;
▪︎11,47% en 2021 ;
▪︎12,65% en 2022 ;
▪︎12,30% en 2023.

Or, sous le Pr Maky SALL les déficits déclarés étaient respectivement 3,92%, 6,40%, 6,32%, 6,08% et 4,90%. Un véritable fossé pour ne pas dire du brigandage assumé.

Ainsi donc, le déficit prévu par la première loi de finance (il s’agit de la loi de finance rectificative du 31 décembre 2024) voté sous l’ère du Pr Bassirou D. D. FAYE ne pouvait subitement passé de 12,30% (2023) révélé par la Cour pour s’abaisser au taux communautaire de 3%. Il a été prévu à 11,60% par le gouvernement du PM O. SONKO alors même que la loi de finance initiale de 2024 votée sous Maky SALL l’avait annoncé à 3,9% (encore lui).

Avec la LFR 2025, le gouvernement a décidé d’abaisser le deficit à 7,82%. Ce qui permettra, à terme, d’atteindre progressivement le taux de 3% autorisé par les normes communautaires (on peut epiloguer sur la faiblesse du seuil pour des pays pauvres où le besoin de financement est abyssal).

Lorsque le député Thierno A. SALL indique que le gouvernement s’est endetté à hauteur de 10.207 milliards en deux ans, il a tout faux et il le sait. Dans son calcul mental digne d’un élève du primaire, il cumule la couverture du besoin de financement global de la LFR 2025 soit 5.715.5 milliards et celui de la LFR 2014 soit 4.491,4 milliards.

Oui, ce besoin c’est de l’endettement. Mais pour faire quoi avec ? Souli bouki – soul bouki wala léb ngir fay bor… bor bi fi tapalèkate yi bayi tè lou bari dagnou ko neube.

Pour 2025, ce besoin est principalement constitué par l’amortissement (remboursement) de la dette (3.384 milliards), le financement du déficit (1.695 milliards) et des arriérés sur ressources intérieures et extérieures (500 milliards).

On voit nettement que le nouveau gouvernement ne fait que rembourser voire payer des dettes laisser par ses prédécesseurs, excepté le montant de 1.695 milliards qui relève d’un endettement réel du gouvernement SONKO. Pire ce remboursement de la dette n’est constitué que du principal. Il ne prend pas en compte le paiement des intérêts qui dépassent 1000 milliards.

Le député SALL devrait avoir l’honnêteté morale de dire cette simple vérité au lieu d’annoncer me chiffre farfelu de plus de 10.000 milliards que Diomaye & Sonko auraient emprunté en deux ans.

Le gouvernement est entrain de faire des efforts énormes pour assainir nos finances publiques mis à mal par des voyous financiers. Du banditisme de grand chemin orchestré par l’ancien Pr Maky SALL, ses ministres des finances, certains ministres et certains hauts fonctionnaires.

Il faut les traiter à la mesure de leur audace. Certains actes doivent être criminalisés en ce qu’ils impactent négativement et durablement nos économies et la vie des populations plus que les vols et agressions des petits bandits.

Karim camara
Inspecteur des impôts et domaines

[TRIBUNE] Dette du Sénégal: Ne pas tomber dans le piège de la manipulation des chiffres (par Mady Cissé)

Tract – Le besoin de financement de la LFR est de 5715 milliards. Il est composé du déficit budgétaire de 1695 milliards de FCFA, de l’amortissement de la dette de l’administration centrale de 3384 milliards de FCFA et l’apurement des arriérés de paiement intérieurs et extérieurs de 500 milliards de FCFA. L’amortissement de la dette qui se situe à 3384 milliards, soit 60% du besoin de besoin de financement (5715 milliards de FCFA). 

 

L’amortissement n’est pas un flux générateur de dette. Il s’agit de payer la dette qui arrive à terme en 2025. Le flux générateur de dette reste le déficit budgétaire. Il est essentiel de savoir ce qu’est un flux de dette et ce qu’il ne l’est pas.
Si quelqu’un assimile le besoin de financement brut de l’Etat a de la dette, c’est par ce qu’il ne comprend rien des finances publiques. Il ne sait pas ce qu’est un flux générateur de dette.

La dette nouvelle de l’administration centrale du nouveau régime est le déficit budgétaire de 2024 et celui de 2025. A la lumière des conclusions du rapport de la cour des comptes, ces nouvelles autorités ne peuvent pas faire des dépenses extra-budgétaires.

Pourquoi le remboursement de la dette (extérieure et intérieure) est ressorti à 3384 milliards dans la LFR contre 2923 dans la LFI. Il faudra se référer au rapport de la Cour des comptes.
Dans le rapport de la Cour des Comptes, la dette de l’administration centrale est ressortie à 99,7% du PIB contre 73% du PIB avant rapport d’audit, soit une hausse de 27 points du PIB (environ 5000 milliards de FCFA).

Cet écart de 27 points de PIB n’était pas retracé dans la dette officielle. Par conséquent, son intégration implique une révision à la hausse de l’amortissement de la dette (extérieure et intérieure) et des intérêts à payer. Le rapport de la Cour des Comptes a bien explicité les sources de la dette non retracée dans la dette officielle. Il s’agit de la dette bancaire directe (dépenses extra-budgétaires) et des emprunts projets au-delà de l’autorisation parlementaire dans les lois de finances. Par exemple, dans la LFR, l’Etat doit rembourser au titre de la dette bancaire un montant de 821 milliards. C’est l’audit de la Cour des Comptes qui oblige l’Etat a intégré ce remboursement dans la dette officielle.

Concernant, l’apurement des arriérés de paiement, la Direction Générale du Budget est très explicite dans son rapport d’exécution budgétaire du quatrième trimestre. Il faut noter que ces arriérés cumulés sur plusieurs années ne sont pas pris en charge par le Trésor public car n’ayant pas de couvertures budgétaires. L’Etat a décidé d’apurer les arriérés de paiement de plusieurs années, afin de liquéfier l’activité économique. C’est une excellente mesure de l’Etat d’éponger les arriérés.

Le nouveau régime s’est bien inscrit dans une trajectoire de faire baisser la dette en pourcentage du PIB sur le moyen et long terme. Le déficit budgétaire est passé de 11,6% dans la LFR 2024 à 7,8% du PIB dans la LFR-2025, soit une baisse de 3,8% du PIB. Le flux générateur de dette est le déficit budgétaire, et les nouvelles ont bien réduit le flux générateur dette dans la LFR-2025. Cette dynamique de réduction de déficit budgétaire se poursuivra.

Mady Cissé

[TRIBUNE] Attribution du marché des véhicules au Parlement: ‘Je suis allée à la source, ARCOP, DCMP, Parlement… la vérité des faits’ (Par Zaynab Sangarè)

Tract – Cela fait plus d’un mois que le marché public relatif à l’acquisition de véhicules pour les députés de la 15e législature alimente les débats. En tant que journaliste d’investigation, je ne pouvais me contenter des échos médiatiques, des bruits de réseaux ou des commentaires de couloir. J’ai décidé d’aller à la source : ARCOP, DCMP, Parlement. Ce que j’ai trouvé tranche avec les rumeurs. 

 

L’affaire a pris une tournure grave : le journaliste Bachir Fofana a été placé en garde à vue après avoir allégué publiquement, sur une Web TV, qu’un marché de plusieurs milliards de francs CFA avait été attribué sans appel d’offres à un certain Cheikh Gueye, également accusateur de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall. Ses propos ont déclenché une réaction rapide des autorités : convocation par la cybersécurité, placement en détention.

Derrière cette vague médiatique, une vérité moins spectaculaire mais mieux documentée se dessine. Contrairement aux affirmations répandues, aucun franc additionnel n’a été sorti du budget parlementaire pour financer les véhicules. Le député Amadou Ba, membre de PASTEF, a été l’un des premiers à monter au créneau. Il a qualifié les allégations de « manipulation crapuleuse », insistant sur une volonté de rupture avec l’opacité antérieure. À travers une gestion budgétaire plus rigoureuse, le président de l’hémicycle, El Hadji Malick Ndiaye, affirme vouloir inscrire son action dans la transparence et la modernisation.

Les accusations selon lesquelles une rallonge budgétaire exceptionnelle aurait été demandée et obtenue pour cet achat sont, selon Amadou Ba, infondées. Le 18 mai 2025, lors d’une sortie médiatique, il a qualifié ces allégations de « manipulation crapuleuse » et de « fake news », insistant sur le fait que toutes les actions de modernisation impulsées par le président El Malick Ndiaye s’inscrivent dans une gestion budgétaire rigoureuse, rompant avec l’opacité qui régnait auparavant.

Mais le débat ne s’est pas arrêté là. Le 27 mai 2025, lors d’une interview accordée au journaliste Moustapha Diop, le président du Parlement, El Hadji Malick Ndiaye, a reconnu que sa déclaration sur l’achat des véhicules avait déclenché la polémique : « Si je n’avais pas parlé de l’achat des voitures, il n’y aurait pas eu de débat, et les députés vaqueraient simplement à leurs occupations avec leurs indemnités. À mon arrivée, j’ai trouvé un budget déjà établi. J’ai revu sa nomenclature et identifié des réajustements possibles pour réaliser des économies, rénover le bâtiment, améliorer l’image du Parlement, l’immatériel et le profil du député. »

En concertation avec le questeur et le bureau du Parlement, le président a proposé d’arrêter le versement mensuel de 900.000 F CFA au titre des indemnités de transport, pour privilégier l’achat de véhicules. Il a rappelé que la 12ᵉ législature disposait d’un modèle de véhicule haut de gamme, la 13ᵉ de Prados, et que la 14ᵉ devait en recevoir, mais cela avait été bloqué, peut-être pour des raisons politiques liées à l’opposition.

Les 900.000 F CFA étaient par ailleurs accompagnés d’une dotation en carburant. Après discussions avec les députés, la majorité a validé la proposition d’acheter des véhicules en contrepartie de la suppression des indemnités, ce qui a été mis en œuvre dès janvier 2025. Depuis, aucun parlementaire ne perçoit ces indemnités, pourtant considérées comme des acquis. Le président explique que les députés, souvent en difficulté logistique, lui réclament désormais régulièrement les véhicules.

Fort de son expérience de 16 ans dans le secteur privé et dans des multinationales, El Malick Ndiaye affirme ne pouvoir cautionner aucune pratique douteuse. Pour la première fois depuis 1960, une cellule de passation de marchés a été mise en place au sein du Parlement. Il affirme avoir reçu une lettre de félicitations de l’ARCOP, qui plaidait depuis longtemps, tout comme la société civile, pour que le Parlement se conforme au Code des marchés publics.
Selon ses dires, la Direction centrale des marchés publics (DCMP) a été saisie et la procédure a été respectée à la lettre. Un expert indépendant externe a également été sollicité pour garantir la transparence du processus. Le président du Parlement assure n’être intervenu à aucun niveau dans le processus, si ce n’est pour exiger que la maintenance soit incluse dans le coût du marché, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Le 26 juin 2025, le député Ayib Daffé, président du groupe parlementaire PASTEF, est intervenu publiquement pour confirmer les propos du président El Hadji Malick Ndiaye. Il a révélé que la question avait été discutée collégialement les 28 et 29 janvier 2025, et qu’un consensus avait été trouvé sur la suppression des indemnités en faveur de l’achat de véhicules.

Toutefois, du côté de l’opposition, la position du député Thierno Alassane Sall, confirmée par le porte-parole du parti La République des Valeurs, Samba Faye, joint par téléphone, indique que leur leader a dénoncé une gestion solitaire du dossier, affirmant avoir découvert l’information dans la presse.

Le journaliste et chroniqueur Bachir Fofana a, pour sa part, allégué lors d’une émission diffusée sur une Web TV qu’un certain Cheikh Gueye, par ailleurs accusateur de l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, aurait obtenu ce marché sans appel d’offres. À la suite de ces déclarations, il a été convoqué par la cybersécurité et placé en garde à vue le mercredi 25 juin 2025.

En tant que journaliste d’investigation indépendante engagée pour la liberté d’expression et contre l’intimidation des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions dont je suis victime, j’ai décidé de mener une enquête à la source.
À l’ARCOP, j’ai été reçue par l’assistante de la chargée de communication, qui m’a informée que cette dernière était en congé et donc indisponible pour répondre à mes questions. Cette situation souligne une nouvelle fois la difficulté d’accès à l’information pour les journalistes : les administrations ne répondent pas aux appels, les sites internet ne sont pas mis à jour, et les journalistes en quête de vérité se heurtent à une absence de réponse sur place, en dépit de leur mission d’information.

À la DCMP, j’ai été accueillie par une équipe de communication professionnelle, bien que travaillant dans des conditions matérielles vétustes. Ils m’ont expliqué que la DCMP ne communique des informations qu’aux tiers contractants et aux organes de contrôle, tout en publiant les données semestriellement sur le site des marchés publics. Ce marché étant en cours, les informations n’y figurent pas encore.

Au sein du Parlement, l’attachée de cabinet du président El Malick Ndiaye a démenti fermement les allégations de Bachir Fofana. Selon lui, Cheikh Gueye ne figure même pas parmi les soumissionnaires, et le marché est toujours en cours d’exécution, donc non attribué.

El Malick Ndiaye, le poids qui dérange ou le signal des réformes qui commencent

Depuis son arrivée à la tête du Parlement, une nouvelle ère, marquée par la jeunesse au pouvoir, semble s’être imposée avec clarté. El Malick Ndiaye incarne un souffle de renouveau, une révolution administrative et politique qui ne s’était plus vue depuis les temps de Léopold Sédar Senghor, en passant par Amadou Cissé Dia, Abdoulaye Fofana, Moustapha Niasse, jusqu’à Amadou Mame Diop. Ce jeune président du Parlement force le respect, par son talent politique, sa résilience et surtout son ambition de réformer en profondeur l’hémicycle sénégalais, avec pour horizon une institution véritablement souveraine, alignée avec les attentes du peuple sénégalais. Ce peuple, qui attend de ses députés qu’ils traduisent fidèlement ses préoccupations quotidiennes, trouve dans cette dynamique une lueur d’espoir nouvelle.

Cette volonté réformatrice est d’ailleurs visible sur le terrain. À l’entrée du vieil immeuble abritant le Parlement, les signes de rénovation sont évidents. Les premières actions ont touché l’état vétuste des infrastructures. En son sein, on croise désormais des groupes d’élèves venus de Touba ou d’ailleurs, accueillis pour des visites guidées. Pour la première fois, l’hémicycle ouvre ses portes à la jeunesse scolaire, brisant le mythe d’une institution perçue de loin à travers les écrans. Cette ouverture physique et symbolique illustre une volonté forte d’ancrer le Parlement dans sa mission citoyenne et éducative.

Mais réformer, c’est aussi bousculer les codes et affronter les résistances. Toute réforme profonde est par nature anticonformiste. Tous ceux qui s’y sont aventurés avant El Malick Ndiaye ont essuyé les foudres des conservatismes installés. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de porter une ambition historique : un vaste programme de vingt-quatre réformes révolutionnaires qui touchent aussi bien à la gouvernance, à l’éthique parlementaire, à la transparence qu’à la transformation numérique. Parmi elles, la suppression des 150 000 francs de crédits téléphoniques, des 100 000 francs de primes de plénière, des appuis de Korité évalués à 300 000 francs et ceux de Tabaski à 500 000 francs, la réduction de moitié des frais de mission, la suppression des Sukëru Koors, la réduction du quota de pèlerins à La Mecque de 70 à 30, la réforme du règlement administratif et du statut du personnel, la refonte du règlement financier, la création d’une commission sur l’évaluation des politiques publiques, la mise en place d’une chaîne parlementaire, la réforme du règlement intérieur, le développement du site web officiel du Parlement (www.assemblee.sn), la création d’une messagerie électronique interne, l’instauration d’un système de pointage numérique, le lancement de quatre projets de transformation digitale et de modernisation, la remise de tablettes électroniques de type Windows Surface Pro aux députés, la digitalisation du vote parlementaire, la modernisation et la réfection du bâtiment, des avancées concrètes dans le traitement des revendications syndicales, la mise en place d’un système de comptabilité interne, la création d’un organe interne de passation des marchés, la promotion de la diplomatie parlementaire et enfin la création d’un logo officiel, d’une charte graphique et d’une image de marque.

Ce vaste chantier ne saurait aboutir sans un engagement sincère en faveur d’une communication transparente et d’un accès réel à l’information publique. Dans un contexte où la désinformation prolifère et la manipulation menace les fondements de l’opinion, garantir aux citoyens l’accès à la vérité devient un impératif démocratique. C’est dans cet esprit que je m’adresse, en tant que journaliste indépendante, au président du Parlement, à propos du cas de Bachir Fofana.

Le journaliste et chroniqueur Bachir Fofana, actuellement en détention pour avoir soulevé certaines affirmations autour du marché des véhicules au sein du Parlement, mérite un traitement apaisé. Mon enquête a permis de clarifier certains faits, mais elle ne doit pas faire oublier que la place d’un journaliste, même imprudent ou mal informé, n’est pas derrière les barreaux. L’histoire récente du journalisme sénégalais nous l’a rappelé à travers les cas de Pape Alé Niang, Madiambal Diagne et d’autres encore. Aucun journaliste ne devrait porter le combat d’intérêts cachés ou se faire l’instrument d’une manipulation médiatique, mais nul ne doit non plus être privé de liberté.

On peut être manipulé de bonne foi, mais le véritable danger commence lorsque l’on choisit, en conscience, de rester complice de la manipulation. C’est pourquoi, au nom de cette noble profession que je défends, au nom du droit à l’information, de la liberté de presse et du dialogue républicain, je demande solennellement au président El Hadji Malick Ndiaye de pardonner à Bachir Fofana son erreur afin qu’il soit libéré et que cette affaire serve de leçon à tous.

Zaynab Sangarè

[TRIBUNE] Chronique d’une trahison budgétaire (par Thierno Bocoum)

Tract – Alors que l’investissement public s’effondre, la présidence, la Primature et l’Assemblée s’octroient près de 10 milliards supplémentaires. Ce régime n’a pas redressé les priorités. Il les a renversées.

 

Ils se sont octroyés 9,5 milliards de francs CFA supplémentaires pour faire fonctionner la présidence, la Primature et l’Assemblée nationale mais n’ont accordé que 2,64 milliards à l’investissement public exécuté par l’État au premier trimestre 2025. Ce régime n’a pas redressé les priorités. Il les a renversées.

La présidence bénéficie de +1 104 462 037 FCFA, la Primature de +6 100 333 345 FCFA, l’Assemblée nationale de +2 339 204 667 FCFA. Trois institutions contrôlées directement par le pouvoir politique, qui concentrent à elles seules les hausses les plus substantielles dans le projet de Loi de Finances Rectificative 2025, révélé en partie par la presse.

Dans le même temps, l’investissement public, ce moteur du développement, est laissé à l’abandon. 2,64 milliards exécutés sur plus de 308 milliards prévus, soit moins de 1 %. Sur l’ensemble des dépenses en capital, 13,99 % seulement ont été réalisées à fin mars 2025.

Ce contraste ne relève pas d’un hasard ni d’un problème technique. Il traduit une politique budgétaire assumée qui celle de renforcer l’appareil d’État, étendre son périmètre, soigner ses sommets et laisser les chantiers économiques et sociaux au second plan.

La preuve en est que la masse salariale à elle seule a absorbé 357,07 milliards FCFA dès le premier trimestre. L’État s’est donné les moyens de se payer, mais pas de transformer. Il a fait le choix de l’entretien de sa propre structure plutôt que de la relance des secteurs vitaux.

Quand l’État investit, il crée de l’activité, génère de l’emploi, rénove les écoles, répare les routes, renforce les structures de santé, stimule les PME. Il prépare l’avenir.  Quand il ne le fait pas, tout s’enlise. Les entreprises attendent, les chantiers se figent, les jeunes se découragent, les besoins s’accumulent. Et parallèlement, le haut de la pyramide budgétaire se porte à merveille. Ce gouvernement a préféré renforcer son propre fonctionnement au lieu de soutenir la dynamique nationale.

Ils avaient promis de changer le logiciel. Ils se contentent de changer les bénéficiaires. Les 9,5 milliards supplémentaires auraient pu financer une relance ciblée de la commande publique, soutenir les coopératives agricoles, les entreprises privés, couvrir les dettes fournisseurs de l’État…  C’est une question de volonté.

Une volonté manifestement absente ou peut-être remplacée par une moquerie bien organisée.

Thierno Bocoum

Tabaski au Sénégal… Sacrée moutonnerie (Par Cheikh Tidiane COLY)

8

Tract – La Tabaski est fête pour les uns, un don de soi, un sérieux et crucial sacrifice personnel pour les pères et responsables de famille. Pour les autres, elle est enrobée d’un effluve de supplice. Car à Sunugaal, même en pleine crise économique partout décriée, ne pas s’adonner à l’égorgement du mouton constitue un déshonneur familial, un sacrilège communautaire.

 

Pourtant, cette tradition religieuse est surérogatoire quand l’évaluation de vos propres finances ne peut vous le permettre. Dès lors que l’immolation de la bête cause autant d’épreuve dans la gestion des charges quotidiennes à venir, vous êtes exempté. Alors pourquoi s’entêter à vouloir vaille que vaille tirer le diable par la queue pour tenir le bélier par les cornes?

Mais pourquoi donc, à beau entendre partout cette fameuse rengaine du goorgoorlu ‘dëkk bi doxul’, on se surmène toujours pour acheminer le mouton chez soi ? Certains oseront vous dire en profiter parce qu’ils n’ont pas assez dégusté de viande rouge toute l’année, autant que la blanche du reste aussi chère à Sunugaal. Alors, la Tabaski devient l’occasion pour cette catégorie de se goinfrer en famille. On décrétera un congé traditionnel pour se prélasser au village – en ville également – et pendant des jours, on fera la peau jusqu’aux os à ce mouton qui a fini mitonné en chipotant avec les parents et autre mbokk.

Toutefois, beaucoup de responsables de famille sont à  plaindre, parce que bien plus victimes que les moutons immolés. Ils se démènent comme de beaux diables avant le rituel mais, à la première goutte de sang sacrificiel, ils sentent perdre eux-mêmes leurs âmes qui, accompagnant celle du bélier tué, se brassent déjà dans l’humus des surendettés pour finir dans le caveau des sacrifiés. Ils ne mangeront presque pas de cette viande, parce que leur cerveau, envahi par le ‘déchiffrement des dettes contractées’ pour la fête, ne permet plus l’irrigation de leurs papilles gustatives. Les barbecues et autres ‘toufé’ assaisonnés et suintants, roulés entre moutarde et confit-piment, ne peuvent leur donner l’eau à la bouche.

Rien n’y fait, ils sont à sec dans un Sénégal exposé au surendettement qui n’a pas la même ‘aada’ que le Maroc où réside l’ex-président Macky Sall. Pourtant dans ce pays si cher au couple Sall et smala, le roi Mohammed VI, pour des raisons sociales et économiques, a demandé aux populations – mieux loties que les sénégalais – de surseoir à sacrifier, cette année, le mouton.

Qui ose réclamer cela à nos compatriotes ? Surement pas Macky Sall et son épouse Marième Faye Sall vivant leurs nouvelles citoyenneté et marocanité au-delà du Sahara. Ndeysaan, l’ex-première Dame, avait l’habitude à l’occasion de la tabaski de ‘Servir le Sénégal’ – nom de sa fondation –  en moutons à gogo aux quatre coins du pays. Et l’argent circulait à tout va au petit bonheur de plusieurs familles. A ces bons souvenirs pour certaines personnes, s’est muée une situation délétère d’accusation de dilapidation de nos deniers publics. L’actuel pouvoir nous fait savoir que le Sénégal qui semblait marcher à la queue leu leu pour chercher le mouton chez Marième Faye Sall, vivait dans l’illusion avec «une dérive incontrôlée de la masse salariale, une explosion de la dette et de ses intérêts, ainsi qu’une gestion des subventions totalement chaotique» dans des «manipulations volontaires et cachées, entraînant une explosion incontrôlée de la dette». Et voilà, c’est dit, c’est résumé, on n’aperçoit plus la queue du démon…

Mais, la justice à travers le Pool judiciare et financier (Pjf) se fait entendre en cherchant cet appendice caudal du diable pour nous tirer d’affaire. Et bien avant la tabaski, des têtes sont tombées comme celles de Farba Ngom, Mansour Faye ‘goro’ de Macky, de Tahirou Sarr autre gendre de l’ex-chef de l’Etat… Combien sont-ils à être poursuivis pour biens mal acquis ? La liste est longue – avec le traitement de plusieurs dizaines de dossiers et l’arrestation de plus d’une centaine de personnes -, les milliards s’amoncellent en caution. Voilà pourquoi avec les bruits qui courent pour hisser Macky Sall à l’Onu ne trouvent pas caution auprès des nouvelles autorités.

Surtout pas avec Adjaratou Mimi Touré et sa collègue Mme Yacine Fall qui n’entendent pas se sacrifier à cette… moutonnerie. Elles veulent tuer dans l’œuf cette rumeur ‘baladeuse et tâteuse’, en mettant à nu toute les maroquineries faites de nos biens et ressources non sans dénombrer les autres crimes commis par leur ex-mentor, sa famille, son fiston, ses ‘goros’, ses camarades et alliés.

Par Cheikh Tidiane COLY

[L’ET DIT TÔT D’O.N.G] Le Sénégal(le Pm Sonko?) écartelé en l’Aes ‘anti- impérialisme français’ et l’Uemoa ‘Macron -compatible'(Abidjan) (Par Ousseynou Nar Gueye)

Tract – Cet édito débutera par une longue digression : eh bien, c’est la loi du genre éditorialiste qui autorise cette « licence poétique/politique » et d’emprunter ces « voies de contournement Nord » .Qui permettent tout de même, in fine, d’arriver au but. Souvent, en devançant quelques-uns de nos alter egos, chez Tract Hebdo et Tract.sn et ‘TAT!’… Justement, tout d’abord, où ont été Tract Hebdo et Tract.sn, respectivement notre périodique numérique dont le slogan est « journal opinionné. De gauche mais avec une belle droite ! » ; et Tract.sn, notre quotidien en ligne, dont le credo est TAQ! (Tract Au Quotidien !); et enfin, notre excellente émission YouTube « Tout A Tract! », en abrégé…. »TAT! » (n’y voyez aucun mauvais esprit …), animé par les duettistes éditorialistes sénégalais O.N.G et l’excellentissime Maurice Coulibaly (qui, lui, intervient le plus souvent, de Bamako au Mali ou de Tananarive sur la Grande Île, Madagascar) ?

 

Eh bien, posez la question, c’est y répondre : nous étions passés sous terre dans le sas de décontamination sombre et sans lumière imposé par le ministre de la Communication Alioune Sall, sous couvert de plateforme à laquelle les médias devaient s’inscrire et être validés en rapport avec leur conformité vis-à-vis le Code de la Presse, ce petit livre rouge que ne renierait pas le Grand Timonier Mao Ze Dong, le Chinois fondamental qui fit faire le Grand Bond en avant à son pays asiatz. Au Sénégal, cette plateforme d’inscription du ministère de la Communication a plutôt fait faire un passablement grand bond en arrière : certains ont été admis d’office, des recalés comme Dakaractu et Sen TV ont été repêchés sur intervention du patron de l’association APPELS, Ibrahima Lissa Faye qui sait vitupérer en public, en matinée  et murmurer à l’oreille du ministre en soirée . Mais les choses s’arrangent aimablement, même si Aissatou Diop Fall est allé se plaindre à la Cour Suprême pour ses journaux Public.sn…

Pour les Coumba Amoul Ndeye que sont les publications de la société Axes & Cibles Com (éditrice de Tract Hebdo, Tract.sn et de l’émission youtube TAT!), nous avons fait le dos rond, avec la défense quand même par notre propre association RAPPELS (Réseau des Auteurs et Producteurs de la Presse En Ligne du Sénégal) et entamé de lents mais progressifs pourparlers avec la tutelle administrative. Bingo ! : nous voilà de retour, quelques mois après.  Un mauvais arrabgznt vaut toujours lieux qu’un bon procès, n’est ce pas ? Nos abonnés Tract Hebdo sont bien sûr pour leur abonnement annuel à 24.000 frs CFA, rallongés de 6 mois jusqu’en décembre 2025. Ce n’est que justice et un hommage à leur empathie collective faite de beaucoup de compréhension de leur part devant notre passage à vide, ce qui a motivé, en retour, notre propre résilience.

Détours toujours? Poursuivons. Qu’en est-il du Directeur Général de Tract Hebdo et Tract.sn, votre serviteur Ousseynou Nar Gueye ? J’ai sévi sur RFI, BBC, Jeune Afrique, Télé Rwanda.

Et surtout j’avais poursuivi mon engagement politique commencé en août 2023 en direction de la présidentielle du 24 mars 2024 (initialement prévue le 25 février 2024, mais bon, Macky Kor Marieme a des problèmes avec les durées de mandats genre quinquennat ou septennat homogènes: lui, il créé ses propres durées de mandats, les Salltennats.

Le candidat Birima Mangara que j’ai soutenu à partir d’août 2023 n’a pas eu les parrainages en décembre 2023. Nous avons néanmoins décidé de « continuer le travail pour l’alternative et l’alternance ».

Avec l’UDP-Kiraay, Union Pour La Démocratie et le Progrès, le parti de B. Mangara, qui en a d’ailleurs accueilli le meeting de Diourbel, nous avons rejoint très tôt et soutenu la Coalition Diomaye Président. Alors au lendemain de son élection, le Président Diomaye a réuni la centaine d’organisations membres de la Coalition Diomaye Président à la Salle des Banquets du Palais de la République et leur a dit : « il n y aura pas de partage de gâteau « . Mais gérer des postes de ministres, de PCA et de DG, ce n’est pas se partager de la boustifiaille comme des goinfres! Peut-être Mangara à pris cette phrase trop à la lettre. C’est ainsi que nous avons eu notre Coalition Pôle Alternatif 3ème Voie Kiraay ak Naatangué aux législatives du 17 novembre 2024, en dehors de Pastef . Or, moi, dans une tribune de Septembre 1914 sur Seneweb, j’ai déclaré que « je m’engageais pour de grands arcs Républicains de Coalitions en soutien Parlementaire au Président Diomaye ». Mais bon voilà, bien que 3eme Voie, nous avons été catalogués opposants au régime Pastef. C’est faux, c’est une abberation pour nous qui avons fait élire le PR Diomaye. Bien sûr, durant la campagne des législatives, jai tenu des propos de campagne, qui comme l’on sait sont durs, mais cherchent surtout a derider les électeurs comme quand je traitais la tete de liste de Pastef, Ousmane Sonko, d’Ouvrier Spécialisé, en jouant sur ses initiales, ou d’OS de Mor Lam.. Senghor n’a t-il pas attaqué Wade sur sa calvitie en disant qu’une tête qui ne peut porter de cheveux ne pourra pas supporter de porter un pays…

Mais fort heureusement, les choses sont claires maintenant : à travers son Président, le docteur en communication Dr Mohamed Diallo, et à travers son Chargé de Communication que je suis, moi Ousseynou Nar Gueye, nous avons clairement ancré la Coalition Pôle Alternatif 3ème Voie Kiraay ak Naatangué dans le camp de la Majorité Présidentielle Diomaye / Sonko. Et nous en avons informé qui de droit. Cela est tout aussi clair que cela l’est pour mon mouvement Option Nouvelles Générations, qui est de la majorité présidentielle élargie.

Bon, notre député unique M. Mangara est un non-inscrit à l’Assemblée nationale : sur cette situation, je dis , « wait and see ». Mais la légalité et la légimité sont du côté de la Coalition Pôle Alternatif 3ème Voie Kiraay ak Naatangué.Et de son Président de Coalition, M.Diallo.

Vous avez dit écartèlement ? Venons en donc à celui du Sénégal, tiraillé entre pays de l’AES fortement présumés anti-francais d’un côté et Abidjan qui est à tu et à toi avec Emmanuel Macron.

Le PM Ousmane SONKO a été reçu par son homologue PM ivoirien Dr Beugré Mambé pour une séance de travail. Avant d’être reçu par le PR ivoirien, dans sa résidence privée. Et non pas au Palais présidentiel, donc la primauté du domaine réservé du Président Diomaye a été préservé. Du point de vue UEMOA franco-compatible, si le Sénégal veut ne serait-ce que changer le nom colonial du Franc CFA, comme cela est proclamé en haut lieu par le PM Sonko, il doit le faire en intelligence avec la Côte d’Ivoire, première économie de l’ UEMOA . Le Franc CFA est d’ailleurs déjà indépendant de la France : il n’y a plus aucune réserve de CFA déposée à la Banque de France et il n’y a plus aucun administrateur français dans le conseil des gouverneurs de la BCEAO. La Banque de France garantit juste la parité fixe du CFA par rapport à l’euro. Comme nous disait De Gaulle en 1958 à nos porteurs de pancartes de la Place Protêt : « Vous voulez l’indépendance ? Alors, prenez-la ». Nous aimons de baptiser les rues et avenues, debptisons le FCFA et la.souverainete de cette monnaie, notre monnaie, sera aussitôt acté. Le FCFA est déjà souverain, sauf onomastiquement.

Tout comme il faudra aller à deux, Sénégal et Côte d’Ivoire, en.tant que tandem leader de l’UEMOA dans la poursuite de longue haleine de la monnaie ECO de la Cedeao_Ecowas , face au mastodonte nigérian.

Si, aussi, nous voulons agir contre le djihadisme dans le Sahel (la RCI a été touchée par un attentat à Grand-Bassam), comme proclamé par le PM Sonko dans un pays de l’AES (le Burkina), alors que nos deux pays font partir les bases militaires françaises : ce sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal qui devront prendre le lead, main dans la main.

Toutefois, il est évidemment malvenu, inadéquat, incongru et porteur de germes de troubles futurs que Laurent Gbagbo, Cheick Tidjane Thiam,  Soro Guillaume Kigbafori et Charles Blé Goudé  ne puissent pas être candidats à la présidentielle d’octobre prochain. Pour ce qui est du ADO President  Alassane

Dramane Ouattara , il en est à son premier mandat sous l’égide de la nouvelle Constitution ivoirienne : il va falloir le battre dans les urnes, comme nous avons fait contre Gorgui Abdoulaye Wade  « l’homme-siècle », en 2012, lors de sa tentative bien constitutionnelle de 3ème mandat.

Le PM Sonko a rencontré Gbagbo à Abidjan, suscitant l’ire de Ouattara : louable mais périlleux pour notre diplomatie. Qui a d’ailleurs échoué à faire élire le Sénégalais Hott, face au Mauritanien Ould Dah soutenu par… Abidjan. Mais le PM Sonko a été fair-play dans la défaite et a félicité  et reçu chaleureusement le Président-elect de la BAD, Sidi Ould Tah, qui prendra fonction le 1er septembre 2025.

Pour en revenir à nos Présidents de la République, je suis contre le dogme démocratique africain sub-saharien de deux mandats maximum comme si nous étions des « démocratures » : nos Présidents de la République pourraient faire 3 ou 4 mandats électifs  de 4 ans ou 5 ans, pour autant qu’ils…travaillent fort.

Les Présidents des pays de l’AES travaillent-ils fort ? Ousmane Sonko a été reçu par le Président en treillis Ibrahim Traoré pour inaugurer le nouveau mausolée Thomas Sankara et de ceux tués avec lui en octobre 1987 par Blaise Compaoré. Mais le PR Diomaye piétine sur place pour ce qui est de faire revenir les pays de l’AES dans la CEDAO.

Au Niger, le Général Tiani ne veut pas faire passer son pétrole par le pipeline vers le Bénin. Ce pétrole nigerien passera-t-il par le Sénégal ou l’Algérie? Bref, choisissons de voir le verre à moitié plein et persuadons-nous de ceci : « Il n’y a pas de problème : il n y a que le choix entre plusieurs solutions ».

Ousseynou Nar Gueye

Président Option Nouvelles Générations

[TRIBUNE ÉCO] ‘DE LA LUCIDITÉ À L’INCOHÉRENCE’ (Par Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur Général, Gaindé 2000)

Tract – Le meilleur joueur de football au monde n’est pas dans un club. Il est dans un quartier banal, d’une ville banale et finira sans doute pompiste ou ministre. 

 

Ainsi en est-il pour toute chose. Il ne sert donc à rien de chercher à être le meilleur.

En revanche, il est nécessaire de se questionner soi-même sur ce qui peut nous rendre meilleur et rendre meilleur tout ce qui passe entre nos mains.

Pour cela, il faudrait se concentrer sur trois notions en dérive silencieuse et qui sont pourtant les garantes de notre équilibre et donc de notre tranquillité présente et future.

Commençons par la LUCIDITÉ. Le manque de lucidité est soit la résultante d’un manque d’éléments d’appréciation, soit d’une faiblesse dans la faculté à décrypter ces éléments, soit enfin d’un autisme volontaire pour s’inventer un contexte inexistant favorable à la justification de ses actions.

Venons en au DISCERNEMENT. Ici on est dans quelque chose de plus subtile. Le discernement consiste, préalablement à toute construction d’opinions, à analyser les informations et les faits en prenant soin d’extraire les émotions. C’est un exercice d’abstraction difficile car notre nature première c’est d’agir en fonction de nos intérêts et de nos émotions.

Venons en enfin au sens du JUGEMENT. je le définirais comme notre capacité à construire une réponse adaptée à la situation face à laquelle une réaction est attendue de notre part. Il est la continuité du discernement en ce qu’il se nourrit de ce dernier pour exister. Cependant, il s’autorise une autonomie entrenue par la PEUR. Peur de l’inconnu, peur de représailles, peur du jugement des autres, etc. Il laisse alors naître L’INCOHÉRENCE en laisant germer des contradictions flagrantes que la raison et le bon sens réfutent.

TRADUCTION EN ENTREPRISE

Cas 1
Le salarié qui démissionne sans avoir en main un autre emploi, sauf harcèlement, souffre probablement d’un problème de discernement. Il pense que le chômage est préférable à un mauvais patron ou un mauvais salaire alors que le chômage est l’une des plus sévères atteintes à la dignité.

Cas 2
Le salarié qui quitte une entreprise stable pour une entreprise moins stable mais mieux rémunératrice joue au pocker. Ça pourrait être un excellent tremplin pour lui comme une descente aux enfers. Ici c’est une question de lucidité. Aucune décision n’est mauvaise. Ce qui est mauvais, c’est de regretter sa décision. La lucidité aide à avancer sans regrets.

Cas 3
Le salarié qui pense que son talent est sous utilisé. En fait, il est dans un registre commun. Je pense que 90% des salariés dans les métiers de conception sont sous utilisés. Changer d’entreprise ne changera rien à cette réalité. Seul l’auto-entreprenariat peut lui permettre de s’extraire de cette perception de persécution. Mais l’auto-entreprenariat est un risque et contient beaucoup de stress. Ici c’est le jugement qui est convoqué.

(À suivre…)

Ibrahima Nour Eddine DIAGNE

̀ (Par Idrissa M. Diabira, précédent Directeur Général de l’ADEPME)

Tract – Il est parti ce jour (NDLR : jeudi 5 juin 2025) sur la pointe des pieds.

 

Dr Louis Sarr, “Coach Louis”, Directeur des Ressources et Partenariats de l’ADEPME, fut pour moi bien plus qu’un collaborateur: un professionnel d’exception, un confident, une conscience… un ami. Pendant mes sept années a la tête de l’agence, j’ai eu l’immense honneur de travailler à ses côtés. Son bureau était sans doute celui que je visitais le plus — pour parler stratégie, ressources financières ou humaines, mais surtout… pour parler de la VIE.

Son ouverture au monde, sa tolérance, sa bienveillance profonde, sa jovialité, son humanité rare ont façonné l’âme même de l’agence. Il déteignait sur les autres, il aura guidé avec maestria 4 DG aux profils très différents, dont moi, en restant lui-même loyal, sincère, droit et tres professionnel… un homme très précieux, ceux qui permettent de comprendre les réussites collectives. Grâce à lui, l’ADEPME est devenue une référence, l’une, sinon la meilleure agence d’Afrique du fait d’une capacité fiduciaire irréprochable et d’un état d’esprit de famille qui pousse l’équipe au dépassement. Grâce à lui, beaucoup d’entre nous ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Il écoutait, désamorçait, réconciliait sans jamais s’en prévaloir ou s’enorgueillir.

Coach Louis incarnait bcp de vertus, de la chrétienté, de la serrerité, de la sénégalité et de l’africanité dans l’humilité, la discrétion et la dignité. Sa disparition est soudaine et une perte immense pour sa famille, ses amis, ses voisins, ses collègues, l’ADEPME OFFICIEL et l’écosystème entrepreneurial sénégalais, et pour moi personnellement. Nos échanges me manqueront beaucoup. Mes condoléances à tous.

Que le Seigneur t’accueille parmi les siens. Que la terre te soit légère.

Idrissa Diabira

Décès de Louis Sarr: L’ADEPME attristée

Communiqué – ’ ́ ̀ ,

 

Docteur en économie, financier chevronné, spécialiste en passation des marchés et coach professionnel certifié, Louis SARR, était un professionnel brillant, reconnu pour son haut degré d’expertise et son dévouement au service.

Directeur Administratif et Financier de l’ADEPME depuis 2007, après quinze années passées dans le secteur privé, il s’est distingué par son engagement et sa rigueur.

Sa carrière s’est bâtie sur la compétence et la loyauté. Il a consacré sa vie à la gestion rigoureuse des ressources financières et humaines. Il a façonné et inspiré des cohortes de collaborateurs pour qui, il était devenu le coach, le mentor.

Le rappel à Dieu de Louis SARR représente une perte considérable pour l’ADEPME, l’administration publique et l’écosystème de l’entreprise. Ses collègues et partenaires saluent un homme de principe, apprécié pour son professionnalisme, sa générosité sans bornes, sa sagesse et sa capacité à rassembler.

Dans cette période douloureuse, l’ADEPME présente ses sincères condoléances à la famille éplorée.

Dr Louis Sarr: « JE L’APPELAIS ‘DOC CHAMP’ LOUIS’ ET LUI, IL M’APPELAIT ‘OUSEYNOU’, AVEC UN SEUL « S » (Par Ousseynou Nar Gueye)

Tract – Ici, il y a 1 an et 7 mois. Depuis cette photo, il avait bien perdu 15 kilos en un an. Mon bon frère vrai et dévoué ami véritable et véridique (Doc Champ’) Louis Sarr sera inhumé aujourd’hui, Dieu voulant, dans la paix du Christ, à l’âge si jeune de 55 ans et 3 mois. 

 

Il est à jamais vivant éternel dans mon cœur de simple mortel.

Doc Champ’ Louis, comme je l’appelais. Docteur et Champion. Et lui n’a jamais écrit mon prénom qu’avec un seul « s », de tout temps, depuis que je l’ai connu, par SMS, WhatsApp ou mail, j’étais : »Ouseynou ». Même quand je lui en fait la remarque étonnée et amusée, il a toujours espièglement continué à écrire mon prénom ainsi.

Mon frère vrai et dévoué ami véritable et véridique (Doc Champ’) Louis Sarr, ainsi que je l’appellais toujours de ces deux titres, Docteur et Champion : à jamais vivant éternel dans mon cœur de simple mortel.

Oui, Doc Champ’ Louis, comme je l’appelais. Dr et Champion. Et oui, en effet, signe de quelle prémonition (?) : lui n’a jamais orthographié mon prénom qu’avec un seul « s », de tout temps, depuis que je l’ai connu, par SMS, WhatsApp ou mail, j’étais : « Ouseynou ». Même quand je lui en fait la remarque étonnée et amusée, il a toujours espièglement continué à écrire mon prénom ainsi, même dans des mails à plusieurs destinataires. Et il n’avait que faire de mon deuxième prénom officiel « Nar ». Pourquoi pas ? Les Wolofs disent bien : « Nit, benn turr léy amm ». Et tant il est vrai qu’on passe tout à un ami et frère.

Que Dieu lui fasse miséricorde, que son âme repose en paix à la droite du Père. Le Seigneur, le Créateur Tout-Puissant.

Que Dieu Tout-Puissant pose sa main protectrice sur sa veuve et sur ses 2 orphelin(e)s.

Alléluia, Alhamdoulilah. Amîîn, Amen. God is One. One Luv.

Ousseynou Nar Gueye
Chargé de la Communication Institutionnelle de l’ADEPME de mai 2022 à février 2024

Offense au Chef de l’État: ‘BU DÈÈ JOTÈÉ, KU DAW ÑAAW’, se confie Moustapha Diakhaté avant son incarcération

Tract – À nouveau en garde en vue pour offense au Chef de l’État, l‘ex-député mackyste et chroniqueur Moustapha Diakhaté s’est confié avant son incarcération:

 

‘BU DEE JOTEE, KU DAW ÑAAW’

‘Le texte que je propose aujourd’hui n’est guère différent de celui que j’avais publié, il y a exactement huit mois, lors de ma convocation par la cybercriminalité. Le vendredi 6 juin 2025 à 10 heures 37 mn, un fonctionnaire de police m’a demandé, au téléphone, de me présenter à la Dic le même jour, à 15 heures, pour une affaire liée à mes déclarations dans la presse.

J’ai, à mon tour, réclamé à l’agent de police les motifs et la convocation écrite. J’ai attendu, en vain, jusqu’à 15 heures 40 mn avant d’honorer un rendez-vous prévu de longue date. C’est ce lundi 9 juin 2025 que le délégué de quartier m’a remis la convocation à 17 heures 35 mn pour me présenter à la Dic le mardi 10 juin 2025 à 10 heures. Comme par le passé, en tant que citoyen respectueux des lois de la République, je serai à la Dic le jour et l’heure qu’elle a choisis pour me convoquer.

Avec l’arrivée au pouvoir de Pastef, le premier parti fasciste africain, notre pays vit depuis 13 mois, une véritable politique d’épuration, d’effacement d’adversaires résolus pour faire disparaître toute vraie opposition, toute presse libre, tout Etat de Droit et toute démocratie pluraliste.

L’objectif de Sonko et des Sonkolâtres est simple : avoir le monopole de l’espace politique.
Le combat contre la dictature sonkiste nécessite des femmes et des hommes qui prennent leurs responsabilités pour elles, pour eux et pour le Peuple sénégalais.

Pour rappel, Il y a un peu plus de 10 ans, dans son discours à l’occasion des 80 ans de l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, Mme Merkel avait souligné, avec force, que «les droits de l’Homme ne s’imposent pas de soi. La liberté ne va pas de soi et la démocratie ne réussit pas de soi».

Il n’a fallu que six mois à Adolf Hitler pour anéantir toute démocratie en Alle­magne. Il faut garder à l’esprit ceci : «La montée du national-socialisme n’a été possible que parce que les élites et de larges pans de la société allemande y ont participé ou au moins l’ont cautionnée.»

Ce qui est arrivé à l’Allemagne et à l’Italie peut arriver au Sénégal. Pour combattre le funeste projet fasciste de Pastef, chaque démocrate doit prendre sa place.

Je fais mienne cette réflexion lumineuse de Noam Chomsky: «L’une des leçons les plus claires de l’histoire : les droits ne sont pas accordés ; ils sont pris par la force.»

C’est pourquoi, pour ce qui me concerne, 1000 convocations, 1000 gardes à vue, 1000 retours de parquet, 1000 mandats de dépôt, 1000 condamnations ne m’empêcheront de prendre ma part du combat contre le pouvoir fasciste, anti Sénégal, traître à la Nation, tyrannique, démocraticide, irrespectueux des normes démocratiques, constitutionnelles, ennemi des libertés d’expression et de la pensée critique.

Bu dee jotee, ku daw ñaaw !

Vive la République ! Dieu Bénisse le Sénégal !

Moustapha DIAKHATE

AISSATA TALL SALL À OUSMANE SONKO: « Si vous abrogez la loi d’amnistie, faites face aux conséquences »

3

Tract-Ce vendredi lors de la déclaration de politique du Premier ministre Ousmane Sonko, Aissata Tall Sall ancien ministre de la Justice sous Macky a saisi l’occasion pour se défouler sur le chef du gouvernement. Selon elle, « la déclaration de politique générale basée sur le référentiel du projet Vision Sénégal 2050 contient des lacunes et des chapelets de promesses ».

Pour les « lacunes », elle a indexé le fait que le Premier ministre n’ait pas mentionné les réformes des institutions « pas un mot sur les institutions dans le projet »
Parlant du Capital humain la parlementaire a invité Sonko à cultiver la discipline s’il veut le développement du Sénégal à l’image de Singapour qu’il a cité dans sa déclaration comme un exemple à suivre. « Sur le capital humain, vous avez donné l’exemple de Singapour. Vous savez Singapour pour se développer ce n’est pas grâce à l’argent. Singapour n’avait même pas d’eau, c’est la Malaisie qui fournissait l’eau à Singapour. Il s’est développé grâce à la discipline. Un Premier ministre nain que vous avez cité ici a discipliné ce peuple. Si vous avez un devoir et une obligation première, c’est la discipline parce que vous savez seule par la discipline que vous pouvez le développer ».

Toujours dans les lacunes « le franc CFA, la souveraineté alimentaire, mais pourquoi vous n’en avez pas parlé, il a fallu l’interpellation d’un député de votre camp pour que vous veniez ici expliquer ce que vous voulez faire avec le franc CFA.  Pourtant, nous avons des déclarations et la première souveraineté monétaire doit commencer par votre monnaie, elle doit commencer par l’appropriation de votre monnaie », a-t-elle déclaré.

« Les promesses, un chapelet de vieilles promesses Monsieur le Premier ministre 4 heures de temps, deux heures pour nous présenter votre projet, deux heures, pour répondre à nos quelques questions pourtant, ils nous ont suffi de quelques minutes. Mais j’ai vu que venir à l’Assemblée nationale ça vous a dérangé parce que vous avez accepté pour enfin échapper à une motion de censure. Alors monsieur le Premier ministre, Sénégal souverain, Sénégal juste, Sénégal prospère quand nous lisons le référentiel, quand nous lisons l’agenda national adossé aux références, ce n’est qu’un slogan et vous savez les slogans, ce sont des paroles et des paroles et des paroles les slogans finissent toujours comme les anciens ont toujours dit, les paroles s’en vont. Monsieur le Premier ministre, on vous attend, comme le maçon au pied du mur, nous vous attendons sur les actes, nous vous attendons sur la vérité », a lancé l’ancien ministre de la Justice.

Aissata Tall Sall est revenue sur la loi d’amnistie initiée par l’ancien Président Macky Sall et qu’elle a elle-même défendu devant la quatorzième législature. « Et cette loi d’amnistie si vous voulez l’abroger, abroger la, je n’ai jamais dit que vous ne pouvez pas l’abroger, mais quand vous l’aurez abrogé faites face aux conséquences. Et c’est là où le peuple jugera. Ne pensez pas que moi, j’ai peur de la loi d’amnistie. Je l’ai défendu par ce que c’est mon devoir de ministre de la Justice, je l’ai défendu parce que c’est ma conviction profonde. Je ne suis pas comme cela qui sont d’accord dedans et dehors ont peur d’assumer leur responsabilité », a fustigé Aissata Tall Sall.

TRAFIC DE E-CANNABIS AU SÉNÉGAL: L’Octris démantèle un vaste réseau

3

Tract-Une nouvelle forme de drogue, le e-cannabis, vendu sous forme de cigarettes électroniques, a été introduite au Sénégal. L’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) qui a été mis au courant a déclenché une enquête.

Selon les informations du journal Libération, cinq (5) individus ont été déférés devant le parquet financier. Ils sont poursuivis pour « association de malfaiteurs, aide ou assistance dans une entreprise d’importation de e-cannabis, trafic de stupéfiants et blanchiment de capitaux. »

Parmi les suspects figurent deux étudiants, une élève, deux sénégalo-américains et un homme d’affaires présumé être le cerveau de l’opération.

À en croire le journal, l’affaire pourrait prendre de l’ampleur, les enquêteurs s’intéressant désormais à des fils de richissimes hommes d’affaires qui seraient impliqués dans ce trafic.

Cette série d’arrestations fait suite à une plainte déposée au parquet par un Gp (Gratuité Partielle) effectuant des voyages entre les États-Unis et le Sénégal. Celui-ci aurait découvert, sur le sol américain, 43 cartouches de e-cannabis dissimulées dans un haut-parleur emballé dans un colis destiné à Dakar.

Pour démanteler ce réseau, les enquêteurs de l’Ocrtis ont collaboré avec le Homeland Security Investigations (HSI) et la Drug Enforcement Administration (DEA) des États-Unis. Les 14 et 15 décembre 2024, une opération de livraison surveillée avec substitution de produit a permis d’interpeller les principaux suspects.

Une délégation judiciaire devrait désormais être mise en place pour donner une nouvelle dimension à cette affaire qui soulève des questions sur la circulation des drogues nouvelles et les complicités impliquées dans leur importation.

LES ÉPHÉMÉRIDES DE SÉNÉGAL DE CE SAMEDI 28 DÉCEMBRE

2

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 28 Décembre 2020
    Décès à Dakar à l’âge de 82 ans du général de division Mamadou NIANG. Ancien Sous-chef d’état-major général de l’armée sénégalaise. De 1991 à 1992, il est nommé Président de la Commission nationale de gestion de la paix en Casamance. Ancien Président de l’Observatoire National des Élections (1997-1998) et ancien ministre de l’Intérieur (avril 2000), il faisait partie, au moment de son décès, des personnalités choisies dans le comité de pilotage du dialogue national lancé quelques mois plus tôt par le Président Macky SALL.
  • 28 Décembre 2017
    Décès à Dakar à l’âge de 89 ans de Mamoudou TOURÉ, Économiste, Ministre de l’Économie et des Finances de mai 1983 à avril 1988. Avant son entrée dans le gouvernement, il a été tour à tour fonctionnaire de la Communauté Economique Européenne (CEE), Ambassadeur, Directeur de l’Institut Africain pour le Développement Économique et la Planification (IDEP), Directeur du Département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI).
  • 28 Décembre 2012
    Création d’une autorité administrative indépendante dénommée Office National de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Rattaché à la Présidence de la République et doté de l’autonomie financière, l’Office a pour missions la prévention et la lutte contre la fraude, la corruption, les pratiques assimilées et les infractions connexes, en vue de promouvoir l’intégrité et la probité dans la gestion des affaires publiques. L’Inspectrice Générale d’État Nafi NGOM Keïta sera nommée présidente de l’OFNAC le 25 juillet 2013.
  • 28 Décembre 2007
    Rappel à Dieu à Touba, à l’âge de 92 ans, de Serigne Saliou MBACKÉ, cinquième Khalife Général des Mourides. Né à Diourbel, il fut un éducateur hors pair,.un soufi affirmé et un travailleur acharné. Le marabout était un grand producteur agricole avec notamment ses champs de Khelcom qui couvrent une superficie de 45 000 hectares. Serigne Saliou sera succédé par Serigne Mouhamadou Lamine Bara MBACKÉ, le premier des petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba MBACKÉ à accéder au khalifat.
  • 28 Décembre 2001
    Début des obsèques nationales de Léopold Sédar SENGHOR, premier Président de la République du Sénégal (1960-1980), décédé à l’âge de 95 ans le 20 décembre 2001 à Verson en France. L’inhumation avait eu lieu le lendemain au cimetière chrétien de Bel-Air à Dakar après l’hommage que lui avait rendu le Président Abdoulaye WADE devant le Palais de la République au nom de toute la nation.
  • 28 Décembre 1978
    Révision de la Constitution qui reconnaît désormais six langues nationales à côté du français qui est la langue officielle du Sénégal : le diola, le malinké, le pular, le sérère, le soninké et le wolof.
  • 28 Décembre 1978
    Révision de la constitution qui autorise la reconnaissance d’un quatrième parti politique pour représenter le courant conservateur à côté du socialisme (PS), du libéralisme (PDS) et du communisme (PAI) autorisés par la révision constitutionnelle du 6 avril 1976. Le Mouvement Républicain Sénégalais (MRS) de Boubacar GUÈYE, créé le 3 juillet 1977 et reconnu le 7 février 1979, sera le quatrième parti politique autorisé pour représenter le courant conservateur.
  • 28 Décembre 1972Ouverture à l’auditorium de l’université de Dakar du Colloque des Historiens africains. Création de l’Association des Historiens Africains (ASA) en vue de regrouper les chercheurs, les enseignants et les traditionalistes africains, avec comme objectif de favoriser le développement des études historiques en Afrique et sur l’Afrique et la diffusion des connaissances sur l’histoire de l’Afrique.
  • 28 Décembre 1949
    Inauguration du forage de Darou Mouhty par Paul BECHARD, Haut-commissaire en Afrique Occidentale Française (AOF). Il avait été accueilli par Serigne Modou Awa Balla MBACKE, Khalife de Darou Mouhty et les plus grands dignitaires mourides parmi lesquels El Hadj Fallou MBACKE, Khalife général des Mourides et Serigne Bassirou MBACKE.
  • 28 Décembre 1913
    Décès à l’âge de 62 ans à Bourbonne-les-Bains en France de Jean-Baptiste Ernest NOIROT, Commandant de cercle du Sine-Saloum de 1890 à 1896. Un célèbre pont de la ville de Kaolack a porté son nom jusqu’en 1995, année de sa rénovation et rebaptisation au nom de Pont Serigne Bassirou Mbacké.
  • 28 Décembre 1856
    Inauguration du Pont de Guet Ndar sur le petit bras du fleuve Sénégal à Saint-Louis. D’abord dénommé Pont René SERVATIUS, du nom d’un Gouverneur du Sénégal mort à Saint-Louis le 20 juin 1883, il sera bien plus tard rebaptisé Pont Moustapha Malick GAYE, du nom d’un homme politique qui a été maire de Saint-Louis de 1937 à 1944.

DPG: Ousmane Sonko annonce la fermeture de toutes les bases militaires étrangères au Sénégal

1

Tract-Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé ce vendredi, dans le cadre de sa déclaration de politique générale, la fermeture prochaine de toutes les bases militaires étrangères au Sénégal.

Une décision prise par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a-t-il précisé, sans toutefois communiquer de calendrier précis. Selon le chef du gouvernement, ce retrait interviendra « prochainement ».

 

INDEMNISATION DES VICTIMES DES MANIFESTATIONS: Les gérants des stations-service réclament leur part

5
Tract-Le gouvernement prévoit d’indemniser 1 875 victimes des manifestations politiques préélectorales, avec une enveloppe de 5 milliards de FCFA. Cependant, les gérants de stations-service, ayant subi des pertes estimées à plus d’1 milliard 102 millions de FCFA, espèrent être inclus dans ce processus.

« Nous avons appris l’information comme tout le monde, mais à ce jour, personne ne nous a contactés. Rien n’a été entrepris, nous sommes toujours dans l’attente. À part ceux qui ont perdu la vie, nous sommes parmi les plus touchés. Nos pertes s’élèvent à environ 1 milliard 102 millions de FCFA, mais jusqu’à présent, aucun contact n’a été établi », a affirmé Ibrahima Fall, président des gérants des stations-service, sur les ondes de la RFM.

Il a insisté sur la responsabilité de l’État, garant des biens et des personnes, de se substituer aux assureurs pour leur indemnisation.

« Étant garant des biens et des personnes, l’Etat devrait se substituer aux assureurs. Donc nous devons être indemnisés. Nous attendons toujours. Je pense que le gouvernement qui s’est installé devrait hériter des actifs et des passifs du passé », a dit M. Fall.

Les gérants de stations-service exhortent l’État à prendre en compte leurs revendications. « Les documents nécessaires ont été transmis, et les autorités sont informées de l’ampleur des dégâts que nous avons subis. Nous attendons maintenant un contact pour clarifier les modalités des indemnisations », a indiqué Ibrahima Fall.

SORTIE DE CHEIKH OMAR DIAGNE SUR LES TIRAILLEURS: Le ministre porte-parole du gouvernement brise le silence

0

Tract-Le ministre porte-parole du gouvernement désapprouve fermement Cheikh Oumar Diagne après la controverse liée à ses récentes déclarations. Le directeur des moyens généraux de la présidence de la République avait qualifié les « tirailleurs de traîtres », une déclaration jugée « inappropriée » et qualifiée de grave erreur par Moustapha Sarré.

« Je considère que monsieur Diagne s’est lourdement trompé. Ces tirailleurs ne sauraient être considérés comme des traitres parce qu’il faut bien les juger dans le contexte dans lequel ils vivaient. C’étaient des Français comme nous l’étions tous en ce moment-là et ils sont allés défendre le pays auquel ils appartenaient », a-t-il déclaré sur RFM.

Le porte-parole du gouvernement d’ajouter : « Je crois que monsieur Diagne s’est lourdement trompé et cette sortie également est très malheureuse d’autant plus qu’il n’y a pas plus d’un mois, le président de la République avait organisé une grande cérémonie en leur honneur en invitant même des chefs d’Etat étrangers. Je ne vois pas pourquoi il a ramé à contre-courant. C’est tout à fait malheureux à mon avis ».

Selon Moustapha Sarré, rien n’empêche le président de la République de prendre des mesures pour sanctionner Cheikh Oumar Diagne. « Le président (Bassirou Diomaye Faye) est quelqu’un de très mesuré et de très posé. « Quand il prend une décision, c’est une décision très réfléchie. Pour le moment, laissons-le », a-t-il soutenu, soulignant que la « décision de limoger le directeur des moyens généraux de la présidence dépendra du chef de l’Etat ».

« Je ne saurais prendre une décision à sa place. Ce qui est sûr, c’est que je vous ai donné ma position à moi. Je suis en total déphasage avec ce que monsieur Cheikh Oumar Diagne a dit. Je considère que ces tirailleurs sont des héros de la Nation », a conclu M. Sarré.

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JEUDI 26 DÉCEMBRE

3

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 26 Décembre 2023
    La Marine Nationale étrenne son deuxième Patrouilleur de haute mer lance-missiles OPV 58S dénommé « Niani ». Elle avait déjà réceptionné son premier Patrouilleur du même type dénommé « Walo » en juillet de la même année.
  • 26 Décembre 2020
    Rappel à Dieu à Dakar, à l’âge de 88 ans, de Seyda Mariama NIASSE, fille de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima NIASSE de Kaolack, disparu en 1975. Connue pour son engagement dans l’enseignement du Coran, elle est la fondatrice d’un complexe scolaire célèbre dans le quartier de la Patte d’oie à Dakar.
  • 26 Décembre 2019Installation par le président Macky SALL du comité de pilotage du dialogue national dirigé par Famara Ibrahima SAGNA, plusieurs fois ministre et ancien président du Conseil Économique et Social sous le régime socialiste. Il démissionnera le 16 décembre 2020, à peine un an après son installation, pour insuffisance de budget, entre autres motifs.
  • 26 Décembre 2016
    Lancement des travaux de construction de la Cité ministérielle de Diamniadio par le Président Macky SALL. Avec 120.000 mètres carrés d’espaces de bureau, les Sphères Ministérielles de Diamniadio (SMD) pourront accueillir jusqu’à 15 ministères et 10.000 fonctionnaires. Un premier lot sera inauguré le 2 mai 2018 par le Chef de l’État.
  • 26 Décembre 2012
    Les députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et des non inscrits rejettent la motion de censure déposée contre le gouvernement dirigé par Abdoul MBAYE. Les initiateurs de cette motion de censure reprochaient au Premier ministre d’avoir blanchi l’argent de l’ex-président tchadien Hissène HABRE réfugié au Sénégal depuis sa perte du pouvoir en 1990. C’est la deuxième fois dans l’histoire politique du Sénégal qu’une motion de censure est présentée à l’Assemblée nationale après celle du 17 décembre 1962 contre le gouvernement dirigé par le Président du Conseil Mamadou DIA.
  • 26 Décembre 2011
    Sept soldats de l’armée nationale sont tués dans une embuscade tendue à Boutolate sur la route de Sindian, à cinq kilomètres de Bignona, par des rebelles du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC).
  • 26 Décembre 1999
    Négociations de paix à Banjul en Gambie entre des officiels sénégalais et des délégués du Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (MFDC). Signature d’un accord de cessez-le-feu.
  • 26 Décembre 1982Premières manifestations insurrectionnelles à Ziguinchor du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). A la gouvernance, siège de l’exécutif régional, les manifestants remplaceront le drapeau du Sénégal par celui du mouvement rebelle qui revendique l’indépendance de la région méridionale du pays.
  • 26 Décembre 1949
    Rappel à Dieu à Mbeuleukhé du guide religieux tidiane El Hadj Daouda DIA, Mokhadem et gendre d’El Hadj Malick SY de Tivaouane qui lui avait demandé d’aller s’installer dans le Djolof. Son premier Khalife est El Hadji Mamadou DIA.
  • 26 Décembre 1942
    Obsèques au Sénégal de l’amiral François DARLAN, Haut-Commissaire en Afrique française (Gouvernement de Vichy), décédé en France à la suite d’un attentat survenu le 24 décembre 1942 sur les coups de 15 heures.

AFFAIRE AMY NDIAYE GNIBY: La Cour d’appel confirme la condamnation des deux députés de PUR

5

Tract-La Cour d’appel de Dakar a rendu son verdict, lundi 23 décembre, dans l’affaire opposant les anciens députés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Massata Samb et Mamadou Niang, à leur ancienne collègue Amy Ndiaye Gniby. La juridiction a confirmé la décision de première instance, condamnant les deux parlementaires à six mois de prison ferme et au paiement solidaire de 5 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts, rapporte Les Échos.

Jugés le 2 décembre dernier, Massata Samb et Mamadou Niang avaient été reconnus coupables de  » coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 23 jours. » En revanche, ils ont été relaxés des accusations de « menaces de mort. »

Les avocats de Amy Ndiaye Gniby avaient initialement réclamé 500 millions de francs CFA en guise de réparation, mais le tribunal avait fixé l’indemnisation à 5 millions de francs CFA, une décision désormais confirmée en appel.

Pour rappel, l’affaire remonte au 1er décembre 2022, lors d’une séance plénière à l’Assemblée nationale. Une altercation avait éclaté entre Amy Ndiaye Gniby et ses deux collègues, qui lui reprochaient d’avoir tenu des propos jugés injurieux à l’encontre de leur guide religieux, Serigne Moustapha Sy.

Dans un accès de violence, Massata Samb avait administré une gifle à Amy Ndiaye Gniby, suivi d’un coup de pied au ventre porté par Mamadou Niang, alors qu’elle était enceinte. Suite à cet incident, Amy Ndiaye Gniby avait déposé plainte. Le procureur de la République, saisi par le bureau de l’Assemblée nationale, avait ordonné l’arrestation des deux députés.

PARUTION DU RAPPORT SUR LES FINANCES PUBLIQUES: La Cour des comptes dément le journal Le Quotidien

4

Tract-La Cour des comptes a brisé son silence habituel pour apporter un démenti au journal Le Quotidien, dans un communiqué rendu public ce lundi 24 décembre. Selon la Cour, le quotidien, dans son édition du mardi 24 décembre 2024, aurait annoncé en Une que « le Rapport sur la situation des finances publiques pour la période couvrant la gestion de 2019 au 31 mars 2024 est disponible aujourd’hui (ce lundi, ndlr) ». Le journal affirmait également que sa publication avait été retardée « à la demande du Gouvernement » et qu’il serait finalement publié le 31 décembre 2024. La Cour des comptes a souhaité apporter des précisions à ces affirmations.

D’après la note de la Cour, ce rapport est actuellement en cours d’élaboration et son adoption sera soumise aux règles en vigueur au sein de l’institution. Elle précise également que « la Cour n’a reçu aucune demande du Gouvernement concernant la publication » du rapport.

De plus, l’institution a rappelé les principes qui régissent son fonctionnement. « La Cour », a souligné le communiqué, « exécute ses travaux et rend un rapport d’audit sur la base du rapport sur la situation des finances publiques élaboré par le Gouvernement. Ces travaux sont en cours d’instruction conformément aux procédures définies par la loi organique n° 2012-23 du 27 décembre 2012 relative à la Cour des comptes et le décret n° 2013-1349 du 13 novembre 2013, portant modalités d’application de cette loi». La production des rapports au sein de la Cour des comptes est encadrée par les principes du contradictoire et de la collégialité.

Dans sa missive signée par la Cellule de communication, la Cour a rappelé que le rapport sur la situation des finances publiques, prévu au point 1.7 du Code de transparence dans la gestion des finances publiques, sera publié après son adoption définitive par les instances compétentes de la Cour.

 

RADIATION DE BARTHÉLÉMY DIAS À L’ASSEMBLÉE NATIONALE: Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent

0

Tract-Dans l’affaire opposant Barthélémy Toye Dias au bureau de l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel a déclaré son incompétence pour examiner le recours déposé par le député. Barthélémy Dias avait en effet saisi l’institution d’un recours « aux fins d’annulation de l’arrêté n° 00079/ANS/SG/AD/GEN du 6 décembre 2024 », pris par le bureau de l’Assemblée nationale, concernant sa radiation.

Dans son mémoire en réponse, le président de l’Assemblée nationale a souligné que la requête de Barthélémy Dias ne relevait pas de la compétence du Conseil constitutionnel, conformément aux dispositions des articles 92 de la Constitution et des articles 1er et 2 de la loi organique n°2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel. Le président a également rappelé que le Conseil constitutionnel avait déjà précisé les limites de sa compétence dans ses précédentes décisions, notamment les décisions n°3/C/2005 du 18 janvier 2005, n°1/C/2012 du 14 août 2012 et n°9/C/2017 du 8 décembre 2017.

Ainsi, le Conseil constitutionnel a estimé qu’il n’était pas compétent pour se prononcer sur cette question, laissant le dossier à d’autres instances compétentes.

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MERCREDI 25 DÉCEMBRE

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 25 Décembre 2002En combat de lutte sénégalaise organisé au Stade Demba Diop à Dakar, le grand champion Mohamed NDAO dit Tyson, invaincu en 10 combats, est battu par Serigne Ousmane DIA Bombardier dans un combat qui n’aura duré que 12 secondes.
  • 25 Décembre 1976
    Ouverture à Dakar du 5ème championnat d’Afrique de basketball féminin dont les matches se sont déroulés à Dakar et Kaolack. La compétition a été remportée par le Sénégal qui a battu l’Égypte en finale (88-56).
  • 25 Décembre 1971
    Ouverture à Dakar des 6èmes championnats d’Afrique de basketball masculin. Le Sénégal remportera son deuxième titre et se qualifiera en compagnie de l’Égypte pour les Jeux olympiques de Munich.
  • 25 Décembre 1969
    Ouverture à Dakar du Premier Festival de Théâtre Populaire par Amadou Mahtar MBOW, ministre de la Culture et de la Jeunesse qui sera élu, cinq ans plus tard, Secrétaire Général de l’UNESCO (1974-1987).
  • 25 Décembre 1961
    Décès à Dakar, à l’âge de 51 ans, de l’écrivain Abdoulaye SADJI. Ses oeuvres les plus connues sont « Maïmouna » (1953) et « Nini, mulâtresse du Sénégal » (1954). Il est également l’auteur d’essais et de contes tels que « Tounka » (1952), « Modou Fatim » (1960) et « La belle histoire de Leuk-le-lièvre » écrite en 1953 en collaboration avec Léopold Sédar Senghor.
  • 25 Décembre 1949
    Inauguration à Dakar par le Haut commissaire en AOF Paul BECHARD de l’hôtel « La Croix du Sud » situé à l’angle de la rue Béranger Féraud et de l’avenue Albert Sarraut. Appartenant à Émile PERRAS, propriétaire du célèbre hôtel Métropole à Dakar, celui-ci avait voulu dédier son nouvel hôtel à la mémoire de Jean MERMOZ, pilote de l’Aéropostale, disparu en mer le 7 décembre 1936 aux commandes du Latécoère 300 appelé «La Croix du Sud» lors d’une traversée de l’Atlantique sud (Saint-Louis du Sénégal-Natal au Brésil).
  • 25 Décembre 1702
    Le Fort Saint-Joseph, près de Dramané dans le Kaméra est incendié par les autochtones révoltés. Le fort avait été bâti en 1699 par André BRÜE pour le compte de la Compagnie du Sénégal. Fondée en 1673 à la demande de Louis XIV pour remplacer la Compagnie des Indes Occidentales, la Compagnie du Sénégal était une compagnie à charte qui visait directement la traite des esclaves, « pudiquement » désignés par les expressions exotiques de « bois d’ébène » ou « pièces d’Inde », pour l’exploitation des plantations de tabac et de canne à sucre des Antilles.

NGOR: Un gérant qui filmait les ébats de ses clients arrêté!

1

Tract-Un entrepreneur spécialisé dans la gestion d’appartements meublés de luxe à Dakar a été placé en détention mardi dernier, après la découverte d’un système de surveillance clandestin destiné à filmer ses clients à leur insu. Le mis en cause S. Diallo est accusé d’avoir secrètement enregistré des scènes intimes dans ses appartements transformés en véritables pièges à caméras.

L’enquête, menée par la Division de la cybersécurité, a permis de saisir plus d’une centaine de vidéos compromettantes. Selon les premières constatations, les enregistrements étaient stockés sur le téléphone personnel du gérant, qui aurait utilisé ces contenus à des fins personnelles, indique L’Observateur dans sa parution de ce mardi.

Le sieur Diallo gérait environ cinq appartements haut de gamme, situés dans le quartier prisé de Ngor-Almadies. Les lieux, fréquentés par une clientèle aisée, étaient équipés de caméras dissimulées dans les chambres, offrant des angles de vue stratégiques sur les lits. Grâce à un système de surveillance connecté, le mis en cause pouvait accéder en temps réel aux images enregistrées.

À en croire les enquêteurs, cette opération « de surveillance » aurait duré plusieurs mois. L’arrestation de S. Diallo fait suite à une minutieuse investigation technologique et à des recoupements sur le terrain. Les policiers ont agi rapidement pour éviter que ces vidéos compromettantes ne se retrouvent sur la place publique.

Arrêté et interrogé par les enquêteurs, S. Diallo a reconnu avoir visionné ces vidéos pour « son plaisir personnel ». Plus de cinquante couples ont été identifiés parmi les victimes, dont une dizaine figuraient régulièrement dans les enregistrements. Certains clients filmés appartiennent à des cercles sociaux influents, souligne le journal.

Déféré devant le procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Dakar, S. Diallo fait face à des accusations  » de collecte illégale et de stockage de données personnelles. » L’enquête se poursuit.

SORTIE DE CHEIKH OMAR DIAGNE: Les petits fils des tirailleurs annoncent une plainte

1

Tract-Cheikh Oumar Diagne crée encore la polémique. Le directeur des Moyens généraux de la Présidence a multiplié par zéro les tirailleurs sénégalais. Il a taxé ces derniers de « traîtres ». Une sortie qui a soulevé l’ire des petits fils des tirailleurs. Ils annoncent même une plainte contre M. Diagne.

« On est très profondément indignés par les propos du ministre Cheikh Oumar Diagne. Ses propos sont indignes d’un ministre qui vient de traiter de « traîtres » l’ensemble des tirailleurs sénégalais. Il a insulté la mémoire des tirailleurs sénégalais, il a insulté l’Afrique, l’armée sénégalaise. Pour un ministre de la République et tout ce qu’il représente, je pense qu’il n’a plus sa place au côté du Président Bassirou Diomaye Faye », a pesté Thierno Birame Gueye, président de la Fédération africaine des tirailleurs sénégalais.

M. Gueye de rappeler qu’il y a quelques jours, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, ont honoré les tirailleurs sénégalais. Et « aujourd’hui, un ministre de la République, qui se nomme Cheikh Oumar Diagne, ose traiter de traitres les braves tirailleurs sénégalais. Je suite désolé, indigné avec un cœur meurtri », a déploré M. Gueye. Qui a annoncé une plainte contre le ministre.

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE: El Malick Ndiaye suspend la séance pour cause de rapport tardif

0

Tract-La séance parlementaire dédiée à l’examen du projet de loi n°15/2024 portant loi de finances rectificative pour l’année 2024 a été brièvement suspendue ce matin, peu après son ouverture à 10h04.

La suspension, d’une durée estimée à une vingtaine de minutes, a été annoncée par le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye. Ce dernier a justifié cette interruption par un retard dans la préparation du rapport de la Commission des finances, qui devait être présenté aux députés.

« Nos collègues de la Commission des finances ont travaillé tard dans la nuit. Ils sont encore en train de finaliser les impressions du rapport. Par conséquent, je suspends la séance pour une vingtaine de minutes », a déclaré El Malick Ndiaye devant l’hémicycle.

Les travaux devraient reprendre rapidement pour permettre l’examen détaillé du projet de loi rectificative.

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE 24 DÉCEMBRE

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 24 Décembre 2023
    En combat de lutte sénégalaise organisé à l’Arène Nationale de Pikine, Oumar KANE alias Reug Reug de l’écurie de Thiaroye-sur-mer remporte une éclatante victoire sur Serigne Ousmane DIA dit Bombardier de l’écurie de Mbour.
  • 24 Décembre 2017
    Premier retour dans son pays, après cinq ans d’exil, de l’ancien président malien le général Amadou Toumani TOURE qui séjournait au Sénégal depuis le 20 avril 2012, à la suite du coup d’État du capitaine Amadou Haya SANOGO qui l’avait renversé le 21 mars 2012. Il rentrera définitivement au Mali le 15 décembre 2019. Il est décédé dans son pays le 10 novembre 2020 à l’âge de 72 ans.
  • 24 Décembre 2012
    Création de l’Université Amadou Mahtar MBOW, deuxième université publique de Dakar située à Diamniadio. Le parrain est l’ancien Directeur Général de l’UNESCO et ancien Président de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI). Le campus sera inauguré le 1er décembre 2022 par le Président Macky SALL.
  • 24 Décembre 1978
    Ouverture à Dakar du IXème championnat d’Afrique de basketball masculin. Le Sénégal remporte son troisième titre à l’issue de la compétition et se qualifie.pour le Championnat du monde de 1978. Les deux autres places sur le podium sont revenues à la Côte d’Ivoire et à l’Égypte.
  • 24 Décembre 1895
    Rattachement de Bakel et de la Haute Gambie à la colonie du Sénégal. Créé en 1863, le cercle de Bakel avait d’abord été rattaché au Soudan français (actuelle République du Mali). La Haute Gambie sera érigée en cercle en 1904 avec Kédougou comme chef-lieu.
  • 24 Décembre 1882
    Départ de Saint-Louis de la colonne WENDLING allant opérer dans le Cayor contre Lat-Dior Ngoné Latyr DIOP. Elle parviendra à ses fins le 7 janvier 1883. Cela déboucha sur le choix d’Amary Ngoné FALL II également connu sous le nom de Samba Yaya FALL comme Damel du Cayor.
  • 24 Décembre 1864
    Abolition du Pacte colonial : liberté de commerce et de navigation. Le pacte colonial (appelé aussi régime de l’exclusif) était un régime d’échange imposé par les pays européens à leurs colonies au XVIIème siècle et selon lequel la colonie ne pouvait importer que des produits provenant de la métropole et ne devait exporter que vers celle-ci.
  • 24 Décembre 1859
    Mise en service d’un canot payant entre l’île de Gorée et Dakar. Auparavant la traversée était assurée par des cotres, petits voiliers à un seul mât. La première chaloupe a été mise en service le 25 avril 1895.

ONU: Aliou Mamadou Dia nommé représentant du PNUD au Liberia

0
Tract-L’ancien candidat présidentiel du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia a été nommé représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Liberia.
Représentant résident du PNUD au Cameroun depuis avril 2023, Aliou Mamadou Dia a également occupé ce poste au Togo de 2019 à 2023, où il a exercé les fonctions de coordonnateur résident du système des Nations Unies pendant plus de deux ans.

Avec près de 18 années d’expérience et de pratiques dans le domaine du développement durable en Afrique avec le PNUD et d’autres organismes des Nations Unies, il a aussi, en tant que représentant Résident, sous sa direction un vaste programme du PNUD en appui aux gouvernements togolais et camerounais dans la mise en œuvre de leurs plans et stratégies de développement arrimée aux Objectifs de Développement Durable (ODD).

FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE D’ESCRIME: Cécile Faye succède à Mbagnick Ndiaye

0

Tract-Avec Alioune Thiam et Mbagnick Sène, Cécile Faye a été élue présidente de la Fédération sénégalaise d’escrime. Elle a remporté la victoire face à Mbagnick Junior par 12 voix contre 2. Ce vendredi, l’Assemblée générale d’information et élective s’est déroulée au siège de l’instance.

Cécile Faye, professeure à la retraite d’éducation physique et sportive, apporte une expérience approfondie dans le domaine sportif. Elle s’est engagée dès son élection à faire progresser l’escrime sénégalaise au plus haut niveau, avec un objectif évident : remporter des médailles aux Jeux Olympiques de la Jeunesse, qui se dérouleront à Dakar en 2026.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’AG, Gilbert Mbengue, directeur des activités physiques et sportives (DAPS), a salué une « occasion unique, un moyen pour les acteurs qui ont choisi de se rassembler autour d’une association et qui ont élu leurs représentants au sein du Bureau exécutif, de faire un point complet sur les actions menées ». Mais aussi « une opportunité précieuse pour ces acteurs de contribuer activement, de formuler des critiques constructives, toujours dans l’objectif d’assurer la bonne marche et le développement de la discipline ». Il a enfin invité la nouvelle équipe à insister sur le développement de l’escrime à l’école.

Voici le bureau :

Présidente : Cécile Faye

Vice- président : Omar Maïga

2e vice-président : Cheikh Mbacké Thiam

3e vice-président : Koura Ndiaye

4e vice-président : Mamadou Sarr

Secrétaire Général : Mamadou Sy

SGA : Ibrahima Ndiaye

Trésorier : Bassirou Niang

Adjoint : Khadidiatou Diallo

Avec Wiwsport

YOFF: L’hypermarché Exclusive ravagé par les flammes

0

Tract-Un violent incendie a ravagé ce lundi matin l’hypermarché Exclusive, situé à Yoff, causant d’importants dégâts matériels et plongeant les quartiers voisins dans l’obscurité.

Les origines du sinistre restent inconnues pour l’heure. D’après les premières informations, les flammes ont touché la devanture de l’établissement avant de se propager aux premiers et deuxièmes étages. Ces niveaux abritaient des articles inflammables, notamment des ustensiles, textiles et décorations en plastique, ce qui a exacerbé la gravité de l’incendie.

Les pompiers ont été mobilisés pour circonscrire l’incendie. Les dégâts sont estimés à plusieurs millions de francs CFA, mais aucune perte humaine n’a été rapportée.

JUSTICE: Le Général Moussa Fall visé par deux plaintes

0

Tract-L’ex-haut commandant de la gendarmerie et Directeur de la justice militaire, le Général Moussa Fall, le commandant de la Section de recherches de Ziguinchor (sud) et d’autres collaborateurs sont dans de beaux draps. L’officier Ibrahima Dramé, ancien commandant du deuxième escadron de la garde présidentielle, radié de la gendarmerie, a porté plainte contre ces derniers pour « harcèlement, kidnapping et tortures ».

Selon L’Observateur, par un soit-transmis n°7264 émanant du Procureur de la République près le Tribunal hors classe de grande instance de Dakar, daté du 8 novembre 2024, le commissariat d’arrondissement (la police) de Rebeuss a été saisi de deux plaintes déposées au Parquet de Dakar, via l’Administration pénitentiaire, par l’ex-commandant de gendarmerie Ibrahima Dramé.

Ce dernier, rapporte la même source, ancien Commandant du deuxième escadron de la garde présidentielle, purgeait encore une peine à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Rebeuss. Il est poursuivi pour « complot contre l’autorité de l’Etat et outrage contre un commandant de la force publique ».

Selon les éléments consignés dans ses plaintes, Ibrahima Dramé dénonce une procédure entachée d’irrégularités ayant conduit à sa radiation des cadres de la Gendarmerie nationale. Une sanction administrative qui, selon lui, s’appuie sur des accusations infondées de complot contre l’autorité de l’Etat sous le régime du Président Macky Sall et d’atteinte à l’autorité militaire, le Général Moussa Fall.

Déchu, l’ancien officier déterminé à se battre jusqu’à l’étalement de la vérité et sa réhabilitation, affirme que la procédure disciplinaire a été biaisée par des irrégularités flagrantes, compromettant sa défense.

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE LUNDI 23 DÉCEMBRE

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 23 Décembre 2023
    Décès à Rufisque à l’âge de 86 ans de Boubacar DIOP, un des pionniers de la presse libre au Sénégal. Écrivain et fondateur des journaux « Les échos du Sénégal » (1965) et « Promotion » (1972), il a été emprisonné à plusieurs reprises sous le régime socialiste.
  • 23 Décembre 2016Adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2334 présentée par le Sénégal, la Nouvelle Zélande, le Venezuela et la Malaisie et qui exige de l’État d’Israël l’arrêt immédiat et complet du peuplement du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.
  • 23 Décembre 1983
    Décès à Dakar à l’âge de 52 ans d’Abdoulaye Mathurin DIOP, Procureur Général Près la Cour Suprême. Il a été choisi en 1985 comme parrain d’un Collège d’Enseignement Moyen de la Zone B à Dakar, afin de servir de référence aux jeunes esprits en formation.
  • 23 Décembre 1981
    Cérémonie de macaronage à la Base Aérienne de Thiès de la première promotion de pilotes militaires formés par Air International Formation (AIF). Le macaronage est une étape cruciale dans la vie d’un pilote. Il correspond à la fin de la phase d’instruction des élèves, avant qu’ils ne rejoignent leurs unités opérationnelles.
  • 23 Décembre 1976
    Ouverture à l’Institut islamique de Dakar de la Première Conférence du Conseil Africain de Coordination Islamique créé la même année. Le but de ce conseil est de diriger et contrôler l’oeuvre de da’wa en Afrique de l’ouest, notamment l’action de plusieurs centaines de missionnaires de la Ligue Islamique Mondiale.
  • 23 Décembre 1969
    Inauguration à Dakar par le Chef de l’État de l’École Militaire de Santé destinée à la formation de cadres officiers pour les besoins du service de santé de l’Armée Sénégalaise, mais surtout pour combler les déficits dans la couverture sanitaire du pays, particulièrement en zone rurale. La première promotion forte de 30 élèves-officiers avait été recrutée en décembre 1968 et était composée d’étudiants de la première à la quatrième année de la Faculté de Médecine de l’Université de Dakar.
  • 23 Décembre 1922
    Création de la Société Anonyme Hersent (SAH) au capital de 200 millions de francs réparti en 20 000 actions de 10.000 francs avec pour objet les travaux publics et maritimes, la construction de ports, bassins de radoub, chemins de fer, routes, souterrains, travaux en béton, bâtiment coloniaux, le dragage et l’exploitation de ports. Le conseil d’administration est présidé par Marcel HERSENT. La société a laissé son nom à un quartier de la ville de Thiès.
  • 23 Décembre 1854
    Promulgation dans la colonie du Sénégal du décret du 1er novembre 1854 consacrant la séparation administrative de Saint-Louis et Gorée ; cette dernière sera placée, avec les établissements français du Sud, sous les ordres du Commandant de la Division navale des côtes occidentales d’Afrique.
  • 23 Décembre 1853
    Création de la Banque du Sénégal. Elle est dotée du pouvoir de l’émission de billets de banque au porteur pour 20 ans, renouvelé en 1874. Toutefois, au début, les échanges commerciaux continuent d’être réglés avec les monnaies traditionnelles : cauri, barre de fer, thaler de Marie Thérèse, pagne de coton, barre de sel gemme.

[WOLOFAL] L’origine du mot ‘ceddo’

0

Tract-À l’origine, le nom ceddo, signifie « le fort » ou « le nanti » en peul, était utilisé par les Peuls pour désigner l’homme de teint noir parlant une autre langue que le peul (pulaar), comme le wolof, le sérère ou le soninké.

Au royaume du Cayor, le ceddo est un soldat proche du pouvoir politique tandis qu’auTekrour, ceddo désigne un Wolof « de race pure », en référence à la noirceur d’ébène de sa peau . Les ‘ceddos étaient connus pour leur fierté et leur intrépidité, ils n’avaient nulle peur de la mort. Belliqueux, ils intervenaient dans la plupart des conflits. Le sens du mot peut toutefois varier selon le contexte.

 

Longtemps réfractaires aux tentatives d’islamisation, de christianisation, et de colonisation, ces cavaliers rebelles constituent alors une forme d’aristocratie rurale. Collecteurs d’impôts en temps de paix, ils se livrent aussi à toutes sortes d’exactions selon leurs détracteurs. Les colons européens portaient une aversion profonde envers les ‘ceddos’car ceux-ci ont été les pionniers de la lutte contre la colonisation.  Les ceddos étaient surtout présents dans le Cayor, le Ndiambour, le Djolof, le Waalo, leBaol, Fouta-Toro, le Sine et le Saloum. Ils portaient les cheveux tressés parfois agrémentés d’ornements en or, ou des dreadlocks, sur leurs vêtements toutes sortes d’amulettes, et de bijoux. Ils avaient les oreilles percées en signe de noblesse et de refus de la conversion musulmane dans la société wolof. La plupart était d’origine wolof, mais les ceddos étaient aussi souvent Peuls,Sérères, Mandingues ou Maures. Ils étaient réputés pour leur force et leur cruauté à la guerre, comme pendant les razzias. On peut citer parmi les célèbres ceddos, Demba War Sall, qui était le Farba Kaba, chef des ‘ceddos’ de Lat Dior, qui s’est finalement dressé contre Lat Dior, lorsque celui-ci est devenu musulman. Les Ceddos luttèrent aussi bien contre l’avancée de l’impérialisme arabo-musulman.

 

Les ‘ceddos’ étaient très attachés aux valeurs et à la spiritualité traditionnelle. Le mot ceddo désigne aussi la tradition d’origine des Wolofs. Durant le xixe siècle, on assiste à une véritable insurrection de cette classe guerrière, à la suite du bouleversement de la société, marquée profondément par la traite atlantique et l’avancée des colons européens. Au temps de la pénétration des colons français, les ceddos devinrent de grands résistants, s’organisant, pratiquant la guérilla, ils étaient les gardiens de la tradition ceddo. Pour eux, l’honneur était la plus importante des valeurs, ils n’avaient nulle peur de la mort et c’était une honte pour un ceddo d’aller à la guerre avec son ami ou son frère et de revenir sans lui : il préférait se faire tuer ou se suicider sur place plutôt que d’être accusé de fuite devant l’ennemi.  En tout cas, à tort ou à raison ceddo est souvent synonyme de mécréant prolongé, ou d’homme peu enclin à la piété, et également rejette toutes les religions abrahamiques ceddo a jadis amplement joué le rôle du soldat de métier, combattant soit pour son propre compte, soit à titre de mercenaire du premier pouvoir venu.  chez le ceddo de qualité. Sans compter qu’à l’occasion des soirées de divertissement public où les chanteurs rivalisent de talent, la conduite du ceddo peut dérouter par son héroïsme: à l’audition du gumbala. Souvent avant la mort d’un ceedo, il appelle ses griots pour les faire chanter et glorifier les lignages de ses ancêtres cela a été fait pour encourager le départ de l’âme sans ressentir la moindre douleur de la mort.

[ET ÇA TU LE SAVAIS ?] Il existe encore des maisons bulles à Dakar !

0

Tract-Dans les quartiers de Ouakam, Hann et zone B subsistent encore de curieuses maison demi-sphériques qui datent des années 1950. Pas très pratiques mais ultra-solides, elles ont été imaginées par un architecte américain.

Il existe encore à Dakar des maisons en forme de ballon construites avant les indépendances par l’architecte californien Wallace Neff après la seconde guerre mondiale. Elle ont été conçues au temps pour anticiper la pénurie de logement d’après-guerre. Ces maisons en forme de bulles sont aujourd’hui visibles dans les quartiers de Ouakam, Hann, et zone B.

Ces demi-sphères posés sur le sol sont des constructions imaginées pour bâtir rapidement et à moindre coût des habitation très solides. Il en sera construit près 1200 à Dakar.

Demba, un proche du chef de quartier de la Cité ballons de Ouakam nous confie ceci« ici, il est interdit de détruire les ballons. Le quartier porte même son nom « Cité ballon »). Elles ont étaient construites à quelques mètres de la base aérienne de l’armée de l’air française pour y loger les fonctionnaires français de l’État colonial travaillant à l’aéroport. En partant ces derniers les ont cédés à bas prix aux fonctionnaires sénégalais à l’indépendance. Depuis que suis né, les bulles sont restés intactes dans la cité. Pour la réfection, il suffit juste de faire quelques retouches ensuite appliquer une couche de peinture hop !!! c’est fini  »

 

Rond à l’intérieur comme à l’extérieur, la surface habitable de ses maisons bulle varie entre 36 m2 à Ouakam et 150 m2 dans les quartiers de la zone B. Elles ont été conçues toutes avec du béton croisé avec du fer, des matériaux de l’époque. Elles ne craignent ni la pluie ni la tempête et sont difficiles à détruire.

 

Youssouf, habitant à la cité Som de Hann nous explique : « Ce sont des habitations très résistantes. Ceux qui ont voulu les détruire pour y construire de nouvelles résidences ont dépensé plusieurs millions pour la destruction. D’autres n’ayant pas les moyens ont décidé de les laisser intactes et de l’intégrer aux nouvelles construction. Même pour enfoncer un clou c’est tout un problème. »

 

Toutefois, sur les 1 200 maisons bulles construites à Dakar en 1953, il n’en reste pas plus de 200 reparties entre les quartiers de Ouakam, Hann, zone A et zone B. Beaucoup de ces constructions atypiques ont été abandonnées ou sont fortement délabrées. Mais celles qui restent sont un témoin de l’histoire.

DIFFAMATION: Le député Chaikh Bara Ndiaye devant la barre le 06 Février prochain

0

Tract-Le tribunal correctionnel de Dakar a renvoyé  jeudi 19 décembre l’affaire opposant Cheikh Bara Ndiaye à Thérèse Faye Diouf, une procédure qui sera finalement jugée le 6 février prochain. Le chroniqueur de Walf TV, proche du leader de Pastef Ousmane Sonko et député de la 15e législature, est poursuivi par la députée du groupe parlementaire Takku Wallu pour des faits de diffamation.

Cette action judiciaire fait suite à des déclarations de Cheikh Bara Ndiaye, qui avait accusé l’ex-ministre de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire, Thérèse Faye Diouf, de s’être enrichie de manière suspecte en seulement 12 ans, alors qu’elle résidait à Yoff avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.

Ces propos avaient conduit la partie civile à porter plainte, ce qui a abouti à une convocation de Cheikh Bara Ndiaye à la Division des Investigations Criminelles (DIC) le 6 juin 2024.

L’ex-ministre, après avoir dénoncé ces accusations publiques, avait engagé une citation directe pour diffamation contre le chroniqueur. La suite de la procédure se déroulera donc le 6 février prochain, date à laquelle les deux parties se retrouveront de nouveau devant la justice.

BARTHÉLÉMY DIAS: ‘Le sens de mes recours est de vérifier l’indépendance de la justice’

0

Tract-Dans un entretien accordé à Sen TV et 7TV ce jeudi, Barthélémy Dias a clarifié sa position concernant sa situation politique et judiciaire. Selon lui, même si la justice lui donne raison, il ne retournera pas à l’Assemblée nationale, affirmant qu’il avait déjà donné sa parole de ne pas siéger, et qu’il est important pour lui de tenir ses engagements. Pour lui, les recours qu’il a entrepris visent à démontrer si la justice sénégalaise est réellement équitable ou non.

Il a également exprimé son opinion sur les raisons qui l’ont poussé à se retrouver dans cette situation. Selon Dias, son implication dans les législatives, ainsi que ses propos tenus à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, l’ont mis en difficulté. Il a notamment qualifié Sonko de « manipulateur », ce qui, à ses yeux, a contribué à sa situation actuelle.

L’ex-maire de Dakar a expliqué que s’il n’avait pas participé aux élections législatives, il n’aurait pas été confronté à ces problèmes. Cependant, il a précisé qu’il n’a jamais eu l’intention de siéger à l’Assemblée nationale. Il a même ajouté qu’au moment de l’installation de la 15e législature, le 2 décembre dernier, il avait déjà rédigé sa lettre de démission, mais qu’il ne l’avait pas soumise, car il était à Saint-Louis pour soutenir ses gardes et militants jugés. Il a souligné que, face à l’option d’assister à l’installation de la législature ou de soutenir ses proches, il a fait le choix de la solidarité avec ses partisans.

Enfin, Barthélémy Dias a exprimé son respect pour Pape Djibril Fall, qu’il considère comme un « petit frère », et il a ajouté que ce dernier mérite pleinement son poste.

PASSY: Un camion fauche mortellement un élève

0

Tract-Le drame s’est produit ce jeudi 19 decembre 2024 sur la route nationale à la sortie de Passy. Un élève de seconde L du lycée de Passy, circulant à vélo, a été mortellement percuté par un camion immatriculé en Gambie. Selon les témoins, le camion roulait à vive allure.

L’administration du lycée s’est rendue à la brigade de gendarmerie de Foundiougne pour les formalités, alors que la victime, originaire de Bandoulou Toucouleur, laisse une communauté scolaire en deuil.

Ce matin du jeudi 19 decembre 2024,  à la sortie de Passy dans le département de Foundiougne, région de Fatick, un terrible accident s’est produit sur la route nationale. Un élève de classe de seconde L du lycée de Passy, qui se déplaçait à vélo, a été mortellement percuté par un camion.

D’après les témoignages recueillis sur place, le chauffeur du camion roulait à vive allure, rendant toute tentative d’évitement impossible. L’incident a profondément ébranlé la communauté locale, particulièrement les élèves et le personnel du lycée.

L’administration du lycée s’est immédiatement rendue à la brigade de gendarmerie de Foundiougne pour accomplir les formalités administratives. La victime, originaire de Bandoulou Toucouleur, a laissé derrière elle des proches bouleversés par cette tragédie.

Les autorités locales, ainsi que la gendarmerie, poursuivent leurs investigations pour établir les circonstances exactes de l’accident.

LES ÉPHÉMÉRIDES DE CE VENDREDI 20 DÉCEMBRE

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 20 Décembre 2022
    Arrivée à Dakar de Gérald DARMANIN, Ministre français de l’intérieur, pour discuter avec son homologue Antoine Félix DIOME des expulsions de ressortissants sénégalais en situation irrégulière en France, notamment les trafiquants de drogue (crack), mais aussi de l’immigration régulière de certaines catégories de personnes telles que les professionnels et les jeunes actifs.
  • 20 Décembre 2019
    Lancement officiel à Ziguinchor par Abdoulaye DIOP, Ministre de la Culture et de la Communication, des travaux de construction du « Mémorial Bateau Le Joola » (Diola) qui a nécessité un financement d’environ trois milliards de FCFA. Les travaux de construction devront durer 18 mois.
  • 20 Décembre 2018
    Inauguration de l’autoroute à péage Thiès-Touba, dénommée « Ilaa Touba », par le Président Macky SALL et le Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou MBACKE. Longue de 113 kilomètres, l’autoroute a été financée à hauteur de 416 milliards de francs CFA par la République Populaire de Chine. Les travaux de construction ont duré trois ans.
  • 20 Décembre 2017
    Lancement officiel des travaux de modernisation du «Daaka» et de la cité religieuse de Médina Gounass dans le département de Vélingara pour un montant de 5,362 milliards de FCFA, à la suite de l’incendie du site de retraite spirituelle survenu le 12 avril 2017 qui a fait une trentaine de morts et d’importants dégâts matériels.
  • 20 Décembre 2017
    Arrivée à Dakar pour une visite officielle de 48 heures au Sénégal de Son Altesse Cheikh Tamim Ben Hamad AL THANI, Emir du Qatar, dans le cadre d’une tournée qui l’avait mené dans six pays d’Afrique de l’Ouest. Il s’agissait pour l’émirat, confronté à un blocus et un embargo de l’Arabie Saoudite, de diversifier ses partenariats.
  • 20 Décembre 2001
    Décès à l’âge de 95 ans dans sa résidence de Verson en France de Léopold Sédar SENGHOR, Premier Président de la République du Sénégal (1960-1980). Enseignant et poète, il est agrégé de grammaire (1935) et membre de l’Académie Française (1983). Avec les antillais Aimé CÉSAIRE et Léon GONTRAN-DAMAS, il est l’un des pères de la négritude. Il est aussi l’un des fondateurs, en 1970, de la Francophonie institutionnelle à côté des présidents Habib BOURGUIBA de la Tunisie et Hamani DIORI du Niger, du Prince Norodom SIHANOUK du Cambodge ainsi que de l’écrivain québécois Jean-Marc LÉGER.
  • 20 Décembre 1848
    Le capitaine Jean Marie Emile PINET-LAPRADE  est désigné pour le Sénégal où il servira comme officier du Génie. Il ne sera nommé Gouverneur du Sénégal que dix-sept ans plus tard (1865) pour succéder au colonel Louis FAIDHERBE qui avait été nommé pour une deuxième fois à la tête de la colonie en 1861.
  • 20 Décembre 1718
    La Compagnie du Sénégal vend son privilège à la Compagnie d’Occident ; André BRÜE est maintenu au poste de Directeur. La Compagnie du Sénégal avait été créée en 1673 à la demande de Louis XIV pour la traite des esclaves noirs destinés au travail dans les plantations d’Amérique et des Antilles.

MAIRIE DE DAKAR: Ngoné Mbengue assure l’intérim

0

Tract-Barthélémy Dias n’est plus maire de Dakar. En attendant l’examen des recours qu’il a déposés devant les juridictions compétentes, c’est Ngoné Mbengue qui assure l’intérim. Cette dernière  s’est exprimée sur les nouvelles responsabilités qui l’attendent.

«Aujourd’hui en tant qu’adjointe au maire assurant l’intérim, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour continuer le travail. Et suivre l’agenda que le maire avait laissé en me focalisant sur tout ce qui est prioritaire pour les dakarois», a-t-elle déclaré sur les ondes de la Rfm.

Pour ce qui est de la réunion du conseil municipal, qui était prévue ce jeudi, Mme Mbengue déclare que le préfet de Dakar leur a signalé qu’il n’ont pas respecté le délai de trois jours.

«L’article 146 dispose que le délai de convocation d’une session ordinaire est de 3 jours francs. Et que  pour une session extraordinaire, le délai peut être de 24 heures. C’est la seule reproche qu’il nous a faite, celle de n’avoir pas respecté les délais de 3 jours francs», a indiqué la mairesse intérimaire. À présent la réunion du conseil municipal est prévue jeudi prochain.

RECOURS DE TAKKU WALLU: Le Conseil Constitutionnel se déclare incompétent!

0

Tract-Le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision sur le recours introduit par le groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal.

Me Aïssata Tall Sall et ses camarades avaient saisi les sages, car estimant que la constitution du bureau de l’Assemblée nationale n’a pas été faite conformément aux textes.

Mais, ils ont été déboutés par le conseil constitutionnel. Dans sa décision, le Conseil s’est déclaré incompétent.

ASSEMBLÉE NATIONALE: Sonko annonce officiellement la date de sa déclaration de politique générale (DPG)

0

Tract-La date de la déclaration de politique générale du Premier ministre est à présent connue. Ousmane Sonko en a fait l’annonce ce mercredi en conseil des ministres.

Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a informé, en Conseil des ministres ce mercredi, qu’il a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG). Il a ainsi choisi la date du vendredi 27 décembre 2024, pour tenir ce grand oral.

COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DE CE MERCREDI 18 DÉCEMBRE

0

Tract-Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

À l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie d’inauguration, le jeudi 12 décembre 2024 à Thiès, du monument dédié au héros national Lat Dior Ngoné Latyr DIOP, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Il a adressé ses remerciements aux populations de la ville de Thiès, notamment aux élèves, pour leur mobilisation exceptionnelle et leur accueil chaleureux. Il a aussi associé dans ses remerciements les autorités territoriales, le Maire de la ville, les élus, les notabilités religieuses et coutumières de Thiès qui ont fortement contribué au succès de la manifestation.

La présence du Chef de l’Etat à Thiès symbolise son attachement particulier à la valorisation de notre patrimoine historique et culturel si nécessaire à la préservation d’un récit national assumé qui prend en compte nos valeurs traditionnelles séculaires, basées sur une culture de la mémoire et la célébration de nos héros nationaux dans tous les domaines.

Dès lors, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de la Culture et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays.

Le Président de la République a aussi souligné l’importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, demandé au Premier Ministre d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes.

Dans cet élan, il a indiqué au Ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité, le Premier Ministre à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire, un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal.

Abordant la question de la politique d’urbanisme, d’architecture, d’habitat et de promotion du logement, le Chef de l’Etat a indiqué que la matérialisation de la Vision Sénégal 2050, révèle l’urgence d’accélérer l’aménagement du territoire, le développement de nos terroirs ainsi que la modernisation de nos communes et villes à partir des Pôles. Il a demandé au Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires de veiller à l’actualisation et/ou à la généralisation des plans directeurs d’urbanisme dans toutes les communes et villes du Sénégal.

Cet exercice impératif de planification, est fondamental pour maitriser le développement urbain et accélérer dans la cohérence et la rigueur des aménagements la mise en œuvre de la politique d’habitat et de promotion de logements sociaux en particulier. Dans ce sillage, il a instruit le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, de veiller à l’application stricte des règles d’architecture harmonisées dans chaque commune et ville du Sénégal.

A cet égard, il a invité le Gouvernement à travailler avec l’Ordre des architectes pour proposer un nouveau cadre légal et réglementaire de mise en œuvre de la nouvelle politique d’architecture du Sénégal. Dans l’optique d’une dynamique de refondation de la politique d’urbanisme, de construction et du logement, le Président de la République a engagé le Gouvernement à poursuivre les efforts de promotion des constructions aux normes des habitations, bâtiments et édifices avec :

– l’application rigoureuse des codes de l’urbanisme, de la construction, de l’assainissement et de l’environnement principalement ; – la maitrise des aménagements et occupations du littoral ;

– la mise à contribution du Laboratoire national de référence des Bâtiments et Travaux publics qui assure l’homologation des matériaux et produits utilisés dans le secteur des BTP et garantit la qualité et la conformité des constructions. ;

– l’intégration d’une exigence d’aménagement paysager et d’espaces verts dans les quartiers et les habitations ;

– la formation professionnelle initiale et continue des acteurs du bâtiment dans des écoles et instituts spécialisés. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué l’urgence d’accélérer le déploiement national des programmes de promotion de logements sociaux.

A cet effet, il a demandé au Premier Ministre de relancer les programmes de construction de logement sociaux dans les zones adaptées soutenus par des lotissements, des plans d’aménagement et des titres d’occupation officiellement validés après les audits fonciers et immobiliers en cours. Le Gouvernement devra aussi proposer des solutions soutenables pour accélérer la promotion d’un habitat décent à travers la conception de plans consensuels de restructuration et de rénovation urbaine et s’atteler à moderniser l’habitat en milieu rural.

Il a invité le Premier Ministre et le Gouvernement à faire du logement décent une cause nationale à partir de l’année 2025. Le Ministre de l’Urbanisme et le Secrétaire d’Etat au Logement feront le point mensuel en Conseil des Ministres sur la mise en œuvre de la politique du logement.

Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge l’Urbanisme de fixer, pour les trois (3) prochaines années, la lettre de mission et le cadre d’intervention de la Société d’Aménagement Foncier et de Restructuration urbaine (SAFRU), entité qui doit disposer de ressources foncières et financières adaptées à partir d’un modèle économique viable.

Au demeurant, il convient d’évaluer le Fonds de Garantie pour l’accès Logement (FOCALOG) et l’application de la loi d’orientation n° 2016-31 du 08 novembre 2016 sur l’habitat social avec le dispositif du Fonds pour l’Habitat social (FHS). Le Gouvernement s’attèlera aussi à la relance des pôles urbains et des zones d’aménagement concerté pour faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière avec le concours des 2 banques et établissements financiers (CDC en particulier…).

Dans cette lancée, une importance primordiale sera accordée au développement prioritaire du pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose qui commencent à accueillir des infrastructures hôtelières de classe mondiale. Au regard de la montée en puissance du secteur du tourisme, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, au Ministre en charge des Collectivités territoriales et au Ministre en charge du Tourisme de veiller à la maitrise du développement urbain des zones touristiques du Sénégal.

Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution.

Abordant la préparation de l’agenda législatif de l’année 2025, le Premier Ministre a indiqué que les projets de textes y afférents doivent être en phase avec le nouveau Référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050.

Il a, en outre, souligné l’exigence pour chaque ministère d’élaborer et de transmettre au Secrétariat général du Gouvernement son agenda législatif au titre du premier semestre de l’année 2025, au plus tard à la mi-janvier 2025.

À cet égard, il a demandé aux Ministres de veiller, après une stricte revue des projets de texte élaborés antérieurement à avril 2024, à bien identifier les textes à vocation stratégique et ceux à vocation opérationnelle, aux fins d’anticiper sur la complexité et les délais d’élaboration ainsi que sur l’ordre de priorité.

En outre, il devra être tenu compte de l’orientation majeure de rationalisation des ressources publiques. Par ailleurs, le Premier Ministre a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté pour garantir la continuité du service public. Il a ainsi demandé au Ministre Secrétaire général du Gouvernement de procéder à la reprise des travaux du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques et instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du Fonds de Relance pour la restructuration des dites entreprises.

Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il co-présidera avec le Vice- Président de La Gambie, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié dans ce pays les 19 et 20 décembre 2024, la réunion de la Commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays qui ne s’est pas tenue depuis 2011.

La rencontre sera consacrée à la revue de l’état de mise en œuvre des décisions issues du Conseil présidentiel du 1er août 2023 et à l’examen de divers dossiers. Le Premier Ministre co-présidera également, avec le Vice-Président de La Gambie, la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point mensuel sur les préparatifs de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 ;

Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les cultures de décrue et la campagne horticole ;

Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur la synergie gouvernementale autour de la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de Financement ciblé (SNFC) au service de l’économie sociale et solidaire.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

Le Conseil a examiné et adopté :

Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JEUDI 19 DÉCEMBRE

0

Tract- Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 19 Décembre 2023
    L’équipe du docteur Papa Ibrahima NDIAYE de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, en collaboration avec une équipe du CHU de Caen en France, réalise une première au Sénégal en réussissant une intervention dans le traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral sur un patient âgé de 30 ans.
  • 19 Décembre 2020
    Grosse explosion et incendie à la suite d’une éruption de gaz naturel dans un des puits exploités par la compagnie Forteza à Ngadiaga situé dans la commune de Notto Gouye Diama (département de Thiès). La catastrophe a causé la mort d’un technicien et d’un gendarme déployé pour la sécurisation du périmètre gazier. L’incendie ne sera déclaré complètement éteint que le 25 mars 2021. Le gaz naturel est exploité sur le site depuis 1997, quatre ans après l’entrée en production du site de Diamniadio-Est dans le département de Rufisque (1993) qui a été découvert en 1987.
  • 19 Décembre 2013
    Le Conseil des administrateurs de la Banque Mondiale approuve un financement sans intérêt de 86 millions de dollars pour aider le Sénégal à transformer son agriculture commerciale, promouvoir une gestion durable des terres et associer les communautés locales aux entreprises agro-industrielles ainsi qu’à des programmes de gestion des terres, de l’eau et des forêts.
  • 19 Décembre 2006
    La Coalition Alternative 2007, regroupant 10 partis politiques de l’opposition, désigne Moustapha NIASSE de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) comme son candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2007. L’élection sera remportée dès le premier tour par le candidat sortant Abdoulaye WADE du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avec 55,86 % des suffrages exprimés, suivi du candidat du parti Rewmi Idrissa SECK avec 14,93 %. Le candidat Moustapha NIASSE était sorti quatrième avec un pourcentage de 5,9% derrière Ousmane Tanor DIENG du Parti Socialiste crédité de 13,6% des suffrages.
  • 19 Décembre 1987Ouverture officielle des cérémonies marquant la célébration du centenaire de la Commune de Dakar. La commune de plein exercice de Dakar a été créée le 17 juin 1887 après celles de Saint-Louis, Gorée (1872) et Rufisque (1880).
  • 19 Décembre 1985
    Le Conseil supérieur des Grands dignitaires de la Collectivité léboue désigne El Hadj Bassirou DIAGNE comme Grand Serigne de Dakar. Il succède à El Hadj Momar Marème DIOP, décédé. Le premier Grand Serigne installé en 1795 s’appelait Dialy Ngoné Mbengue Diop dit Dial Diop, fils de Massamba Diop, un noble de l’ancien royaume du Cayor.
  • 19 Décembre 1983
    Ouverture à Dakar du IIème Congrès de l’Interafricaine socialiste. Initiée par Habib BOURGUIBA du Parti Destourien tunisien et Léopold Sédar SENGHOR du Parti Socialiste sénégalais, l’Interafricaine Socialiste a été portée sur les fonts baptismaux lors de l’assemblée constitutive tenue à Tunis le 28 février 1981.
  • 19 Décembre 1980
    Rappel à Dieu, à l’âge de 90 ans, d’El Hadj Amadou CISSE, Khalife de la famille de Tafsir Abdou Birane CISSÉ de Pire. Disciple du guide religieux tidiane El Hadj Malick SY de Tivaouane, il fut succédé par son fils Birane CISSÉ qui disparut dès 1981 pour laisser le khalifat à son frère Mouhamadou Lamine CISSÉ.
  • 19 Décembre 1856
    Pendant l’expédition de Nguick, le Gouverneur Louis FAIDHERBE fait brûler par ses volontaires les villages de Ouadane et Baralé, refuges des maures dans le Cayor. C’est sous le règne du Damel Amary Ngoné Sobel FALL que les premiers maures se sont établis au Cayor en fondant le village de Gad-Nyandoul. Le Damel les protégeait et avait donné à leur chef le titre de Bour Gad.

MAIRIE DE DAKAR: Barthélémy Dias en conférence de presse ce mercredi à l’hôtel de ville

0

Tract-Le maire de Dakar, déclaré démissionnaire de son mandat de Conseiller municipal, fera face à la presse ce mercredi, à l’hôtel de ville.

Barthélémy Dias, puisque c’est de lui qu’il s’agit, va s’adresser aux Sénégalais cet après-midi. Ce, après que ses avocats aient déposé deux recours, l’un au Conseil constitutionnel pour annuler l’arrêté pris par le bureau de l’Assemblée nationale, l’autre à la Cour d’appel de Dakar pour annuler l’arrêté préfectoral le déclarant démissionnaire de son poste de Conseiller municipal.

Le vendredi 13 décembre 2024, Barthélémy Dias avait convoqué une conférence de presse pour s’adresser aux Sénégalais, qui l’avaient porté à la tête de la mairie par suffrage universel. Cependant, la rencontre a été brutalement interrompue par l’intervention musclée des forces de l’ordre.

Les policiers, lourdement armés, ont défoncé les portes pour accéder à la salle où se tenait la conférence de presse. Malgré cette intrusion, Barthélémy Dias a eu le temps d’adresser quelques mots aux journalistes présents avant l’intervention des forces de sécurité.

MÉTÉO: Une vague de poussière annoncée du 17 au 21 décembre

0

Tract-L’Agence nationale de l’Aviation civile et de la météorologie (Anacim) porte à l’attention des populations que dans les prochaines heures il y’aura de la poussière sur toute l’étendue du territoire.

Épisode de poussière du 17 au 21 décembre 2024 est en cours dans la moitié nord; il touchera l’ensemble du pays, et s’accentuera au courant de la journée du jeudi 19 décembre sur l’ensemble du territoire plus particulièrement au Nord et au Centre (Saint-Louis, Podor, Matam, Linguère, Louga, Thies, Dakar, Diourbel, Kaolack) : les concentrations seront plus élevées et par conséquent les visibilités seront réduites.

Au Sud (Kolda, Ziguinchor, Sédhiou) : les effets seront moins marqués mais seront ressentis de façon intermittente. La poussière commencera à se dissiper progressivement à partir du samedi 21 décembre 2024 », lit-on sur le communiqué.

L’ANACIM, annonce également une » baisse des températures prévues du 18 au 23 décembre 2024 attendue sur tout le Sénégal.
Au Nord (Saint-Louis, Podor, Linguère, Matam) et Centre-Ouest (Louga, Thies, Diourbel, Kaolack, Dakar) : le refroidissement sera plus marque et les nuits seront particulièrement fraiches, avec des températures descendant parfois en dessous de 17°C.

Au Sud (Kolda, Ziguinchor, Sédhiou) : une baisse modérée est prévue, toutefois les nuits resteront plus fraiches que d’habitude.

FRANCE: Doro Gaye arrêté par Interpol grâce aux achats de luxe de sa femme Clara

0

Tract-Doro Gaye a été appréhendé lundi, en France devant le Fouquet’s des Champs-Élysées, vers 19 heures. La police française a pu localiser l’homme d’affaires en remontant une carte bancaire utilisée par sa première épouse, Clara Gaye. Cette dernière a effectué plusieurs achats dans des boutiques de luxe à l’aide de la carte de son mari, ce qui a permis aux autorités de suivre ses déplacements. Ce dispositif de surveillance minutieuse a ainsi conduit à l’arrestation du « fugitif », recherché après sa fuite du Sénégal.

Présenté devant le parquet général de Nanterre, Doro Gaye a été placé sous contrôle judiciaire et interdit de quitter le territoire français. Lors de son audience, il était défendu par Me Seydou Diagne, qui a assuré sa représentation devant le juge, nous apprend Libération.

Libéré provisoirement dans le cadre de l’instruction au Sénégal, Doro Gaye avait profité de cette liberté pour organiser sa fuite. Il serait d’abord passé par la Guinée avant de trouver refuge en France, espérant échapper à toute incarcération et éviter de nouvelles poursuites. Cependant, grâce à une coopération renforcée entre les autorités sénégalaises, françaises et Interpol, sa cavale a pris fin.

L’extradition en cours

Néanmoins, cette liberté sous contrôle judiciaire n’est que provisoire. Selon des sources proches du dossier, la procédure d’extradition se poursuit, et Doro Gaye reste dans l’incertitude. « Tant que l’extradition n’est pas conclue, il n’est pas tiré d’affaire », souligne une source qui s’est confiée au journal L’Observateur. La procédure pourrait durer plusieurs semaines, voire des mois, plongeant Doro Gaye dans une situation précaire.

Rappelons que les accusations contre Doro Gaye portent sur des transactions financières suspectes liées à la vente de terrains. Les enquêteurs sénégalais affirment que ces transactions ont impliqué de lourdes sommes, versées sur des comptes bancaires et redistribuées à divers acteurs. Zakiloulahi Sow, une des victimes présumées, réclame une indemnisation pour un préjudice estimé à 1,2 milliard de FCFA.

L’instruction, menée par le juge du 3e cabinet à Dakar, tente de démêler un réseau complexe d’intermédiaires et de bénéficiaires. Les autorités judiciaires sénégalaises espèrent que l’arrestation de Doro Gaye accélérera la procédure et permettra de faire la lumière sur les responsabilités dans cette affaire.

L’HOROSCOPE DE CE MERCREDI 18 DÉCEMBRE

0

Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : ça se passe bien ! Vous faites partie des élus de ce jour. Avec une vie sentimentale attractive !

Taureau : c’est plus difficile pour vous, tout ne se passe pas comme vous le souhaitez côté famille !

Gémeaux : la journée promet d’être belle avec une soif d’apprendre, de discuter et de voyager pour certains !

Cancer : vous voulez offrir le meilleur à vos proches mais veillez à ne pas faire d’excès côté finances !

Lion : bien sûr votre lutte prend du temps, mais ne lâchez rien, surtout pas !

Vierge : en surface, le calme, mais en vous, tout s’agite, avec des inquiétudes… Vous y verrez plus clair dans quelques jours !

Balance : faites appel à votre carnet d’adresse, une personne influente vous aidera à finaliser un projet !

Scorpion : vous mettez vos qualités d’exigence au service de votre job et de votre avenir !

Sagittaire : l’esprit d’équipe ? Vous l’aurez, avec une envie de rencontres et de voyages !

Capricorne : en prenant du temps pour vous, ça le fait ! Vous aurez de bons résultats !

Verseau : vous doutez d’un amour ou d’une relation, il peut y avoir une mésentente et cela vous rend triste !

Poissons : beaucoup de travail, mais quelle satisfaction une fois ce travail terminé ! Pensez-y !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MERCREDI 18 DÉCEMBRE

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 18 Décembre 2018
    Ouverture à Dakar du pré-colloque international organisé par le Comité pour la Valorisation des Archives de Thiaroye 44 (COVART 44) et piloté par la Direction des Archives du Sénégal. C’est au camp de Thiaroye que, le 1er décembre 1944, des tirailleurs sénégalais revenus du front en Europe et qui réclamaient leurs salaires et primes avant leur démobilisation avaient été massacrés par la troupe sous le commandement du général Marcel DAGNAN. Il y eut 35 tués et une dizaine de blessés selon l’armée, plus d’une centaine de morts et autant de blessés selon des chercheurs africains.
  • 18 Décembre 2016Le Sénégal remporte la Coupe d’Afrique des Nations de Beach soccer après avoir battu le Nigéria, pays organisateur, par 8 buts à 4 à Lagos. Avec cette victoire, le Sénégal décroche son 4ème trophée après 2008, 2011 et 2013 et consolide sa position de ténor dans la discipline en Afrique.
  • 18 Décembre 2016
    Arrivée à Paris du Président Macky SALL pour une visite d’État. La dernière visite d’Etat d’un Président de la République du Sénégal en France remontait à 1992.
  • 18 Décembre 2015
    Le journal français « Le Monde » publie des déclarations de Lamine DIACK, Président sortant de l’International Association of Athletics Federations (IAAF), mis en examen en France pour corruption passive et blanchiment aggravé, qui avoue avoir fermé les yeux sur le dopage des athlètes russes aux Jeux Olympiques de 2012 en échange d’un pactole qui lui a permis de financer l’opposition lors de l’élection présidentielle de 2012 à l’issue de laquelle le Président Macky SALL a été élu au deuxième tour devant Abdoulaye WADE.
  • 18 Décembre 2002
    Ouverture à Dakar, en présence du Chef de l’État ivoirien Laurent GBAGBO, du sommet extraordinaire de la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacré à la crise ivoirienne qui oppose l’armée régulière de ce pays à une rébellion armée.
  • 18 Décembre 1986
    Ouverture à Dakar des travaux de la Vème session extraordinaire du Conseil intergouvernemental de l’Agence Panafricaine d’Information (PANA). L’agence a été mise sur pied le 10 avril 1979 par les ministres de l’information Africains réunis à Addis-Abeba pour corriger l’image déformée de l’Afrique, de ses pays et de ses peuples par la diffusion d’informations partiales et négatives par des agences de presse étrangères. Le siège de l’agence se trouve à Dakar.
  • 18 Décembre 1974
    Ouverture à Dakar de la IVème session du Conseil des Ministres de pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Les pays ACP signeront avec la Communauté Économique Européenne (CEE) la Convention de Lomé pour la Coopération Commerciale en 1975 et l’Accord de Cotonou avec l’Union Européenne (UE) en 2000.
  • 18 Décembre 1962
    Suite à la crise politique survenue au sommet de l’État la veille, le Président du Conseil de gouvernement Mamadou DIA et les ministres Valdiodio NDIAYE, Alioune TALL, Joseph MBAYE et Ibrahima SARR sont arrêtés. Le Président  Léopold Sédar SENGHOR assume tous les pouvoirs.
  • 18 Décembre 1928Création de la Société des Brasseries de l’Ouest Africain (SOBOA). En 1982 elle absorbe la Société Industrielle des Brasseries du Sénégal (SIBRAS) créée en 1973 par un groupe Suisse ;
  • 18 Décembre 1856
    Le Prince Ely du Trarza, fils de l’émir Mohamed El Habib et de la reine Ndieumbeut MBODJ, prétendant au trône du Walo, quitte Nguick où il s’était réfugié à l’approche des troupes coloniales françaises.

[TRIBUNE] ‘Mon opinion sur les grandes lignes de la LFI 2025’ par Pape Malick Ndour

0

Tract-Comme promis je reviens sur quelques points essentiels figurant sur la loi de finance 2025 et qui nous renseignent bien sur le projet de LFR 2024.

Il est à noter, durant l’année 2024:

I. Une contre-performances dans le recouvrement des ressources budgétaires.

1. Les ressources budgétaires ont diminué de 839 milliards, dont les 601 milliards sont imputables aux moins-values notées dans le recouvrement des recettes fiscales et non fiscales. Qu’est-ce qui explique le « gap fiscal de 600 milliards » malgré tout le terrorisme et les harcèlements fiscaux que nous avons notés ces derniers mois?

2. Les recettes non fiscales issues du secteur pétrolier ont chuté de 14,4 milliards par rapport à la LFI 2024, indiquant l’absence de recettes exceptionnelles provenant du pétrole. Quelle est la raison d’autant plus qu’on nous a fait croire ces derniers jours qu’on a eu plus de petrole et de gaz que prévu ?

3. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, aucun don budgétaire n’a été encaissé, bien qu’une prévision de 47 milliards ait été faite dans la LFI 2024. Quelle est le probleme avec les partenaires ?

II. Un renforcement des depenses de fonctionnement et des coupes budgetaires sur les depenses d’investissement.

1. Les dépenses budgétaires ont augmenté de 681,6 milliards, principalement en raison de l’augmentation des dépenses de fonctionnement, qui ont progressé de 636,9 milliards par rapport à la prévision initiale. Pourquoi vous n’avez pas baissé les depenses de fonctionnement comme promis lors du Conseil des ministres du mercredi 28 Aout 2024 où, le Premier Ministre avait « informé le Conseil de la poursuite de la matérialisation de la directive présidentielle sur la rationalisation des dépenses publiques, par une lettre circulaire portant sur la réglementation de l’usage des consommables informatiques et des appareils électroniques dans les bâtiments administratifs »? (lire communiqué du Conseil du mercredi 28 Août 2024)? Quel a été l’effet de la circulaire primatoriale portant sur la réduction des depenses de l’Etat?

2. Les dépenses d’investissement financées par les ressources intérieures ont subi des réductions budgétaires de l’ordre de 234 milliards. Pourquoi vous avez préféré cibler des depenses d’investissement à la place des depenses de fonctionnement?

In fine

En 2024, des pertes de recettes de plus de 600 milliards ont été constatées, malgré le terrorisme fiscal de ces derniers mois. Cependant, le nouveau gouvernement a choisi d’augmenter grossièrement ses dépenses de fonctionnement, de réduire ses investissements et d’aggraver ainsi son déficit qu’il va maintenant imputer à l’ancien régime qui n’est pourtant ni responsable de la moins-values,  ni de la hausse des dépenses de fonctionnement.

Papa Malick Ndour, Economiste et Ancien ministre.

LUTTE CONTRE LES VIOLS: Les féministes marcheront nues ce 31 décembre!

0

Tract-Le 31 décembre 2024, les féministes comptent organiser un sit-in Freedom Day avec comme dress code nu. Elles sont en colères contre la culture du viol et veulent l’application du protocole de Maputo qui par ailleurs garantit pour les femmes le droit à l’éducation et à la formation au bien-être économique et social, le droit à la santé y compris la santé sexuelle et reproductive, le droit à la sécurité alimentaire, le droit à un habitat adéquat, le droit à l’emploi entre autres.

La féministe Amy Libain Mbengue joint par Seneweb confirme l’information et précise: « Ce n’est pas le collectif qui est à l’origine de l’initiative, mais un groupe plus large. On fera ce sit-in comme l’ont fait les femmes de la Casamance en 2023 pour réclamer des mesures fortes et urgentes afin de protéger les femmes et filles de ce pays. On veut que le Code de la famille change, que le Protocole de Maputo soit appliqué et qu’il y ait de réelles mesures pour lutter contre le viol et la pédocriminalité au Sénégal. »

Confirmez-vous le dress code nu comme annoncé dans l’affiche, Mme Mbengue ? « Oui, je confirme. »

Pour l’heure, le lieu qui va abriter cette manifestation reste encore inconnu.

 

Cameroun : L’intelligence artificielle, un outil de résilience pour les femmes rurales en zones de crises ?

0

Tract-Au Cameroun, plusieurs régions sont, depuis plus d’une décennie(Sud-ouest, Nord-ouest, Extrême-nordnotamment), marquées par des crises : les conflits armés, les déplacements de population et les besoins humanitaires croissants sont autant de défis qui nécessitent des solutions innovantes, dynamiques, résilientes et efficaces. Mais malgré les efforts déployés par les gouvernements et les organisations humanitaires, plus que par le passé, les femmes rurales du Cameroun continuent d’être les plus touchées par les crises.

Selon les données de l’ONU, les femmes représentent 52% de la population rurale du Cameroun, mais elles sont souvent les plus vulnérables aux effets des crises. Elles sont exposées à des risques accrus de violence sexuelle et basée sur le genre, et ont souvent des difficultés à accéder aux services de santé et d’éducation.

Vers une approche holistique et intersectionnelle pour renforcer la résilience des femmes rurales

Ces dernières années, face à tout cela, une solution se dresse pour renforcer la résilience des femmes rurales du Cameroun en zones de crises : l’intelligence artificielle (IA). En effet, l’IA peut aider à analyser de manière plus rapide et opérationnelle les données sur les besoins humanitaires et les risques de violence sexuelle et basée sur le genre, et à développer des systèmes de prévention et de réponse aux crises humanitaires dans une démarche intersectionnelle, qui prennent en compte les besoins spécifiques des femmes rurales.

Selon une étude de la Banque mondiale, l’utilisation de l’IA dans les zones de crises peut aider à réduire les coûts des interventions humanitaires de 30% et à améliorer l’efficacité des interventions de 25%. Mais malgré ces avantages, l’utilisation de l’IA dans les zones de crises du Cameroun est encore très limitée.

Selon les données de l’UIT, seulement 12% des femmes rurales du Cameroun ont accès à Internet, ce qui rend difficile l’utilisation de l’IA tant pour les interventions humanitaires que pour le développement d’activités permettant aux femmes de créer des activités génératrices de revenus. Pour remédier à cette situation, il est essentiel que les gouvernements, les organisations humanitaires et les entreprises( partenariat public-privé) pour développer des solutions d’IA qui soient adaptées aux besoins des femmes rurales du Cameroun en zones de crises.

Des solutions d’IA pourraient être développées pour les femmes rurales du Cameroun en zones de crises :

– Un système de surveillance des violences sexuelles et basées sur le genre qui utilise l’IA pour analyser les données et identifier les zones à risque en temps réel.

– Un système de prévention et de réponse aux crises humanitaires qui utilise l’IA pour analyser les données sur les besoins humanitaires et les risques de violence sexuelle et basée sur le genre sur l’étendue du territoire.

– Un système de formation et de développement des capacités des femmes rurales qui utilise l’IA pour fournir des cours en ligne et des ressources éducatives.

L’intelligence artificielle peut être un outil précieux pour renforcer la résilience des femmes rurales du Cameroun en zones de crises. Cela nécessite une approche holistique et intersectionnelle qui prend en compte les besoins sociaux, économiques et culturels des femmes rurales pour plus d’efficacité.

Baltazar ATANGANA/ Gender expert

noahatango@yahoo.ca

Sources :

– ONU. (2020). « Rapport sur la situation des femmes dans le monde ».

-Banque mondiale. (2019). « Rapport sur l’utilisation de l’IA dans les zones de crises ».

– UIT. (2020). « Rapport sur l’accès à Internet dans les zones rurales du Cameroun ».

L’HOROSCOPE DE CE MARDI 17 DÉCEMBRE

1

Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

la Lune dans le signe du Cancer, c’est l’assurance de devoir vous responsabiliser au sujet de votre famille !

Taureau : la journée promet des échanges fructueux, avec peut être un mail, un courrier, un appel que vous attendiez !

Gémeaux : vous vous recentrez sur votre argent et vos biens. Vous serez plus ou moins généreux !

Cancer : la journée est à vous ! Vous ressentez tout intensément, ce qui vous fait réagir un peu trop vite !

Lion : la journée est idéale pour réconforter, un bébé comme un adulte, sans vous oublier bien sûr !

Vierge : vous aurez besoin d’être bien entouré et bien accompagné, et vous le serez !

Balance : journée importante avec des occasions d’avancer, d’y voir plus clair sur votre avenir !

Scorpion : on ne fera pas sans vous mais vous aurez aussi l’occasion de vous changer les idées !

Sagittaire : si vous êtes angoissé, grâce à une méthode zen ou à une bonne discussion, vous reprenez vie !

Capricorne : une journée importante au sujet d’un rendez-vous. Vous vous y êtes préparé !

Verseau : grâce à Vénus, si vous souffrez, on saura vous aider, vous soulager !

Poissons : si l’on se sent seul, c’est vers vous qu’il faudra aller. Vous aurez les mots, et les gestes !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MARDI 17 DÉCEMBRE

1

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • Le général de brigade Fulgence NDOUR, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, préside la cérémonie de baptême du Centre d’Entraînement Tactique numéro 4 (CET 4) de Patassy (Kédougou) du nom du colonel (er) Yoro KONÉ, ancien Sous-chef d’État Major général chargé des opérations (2000-2003). Il existe d’autres CET de l’armée sénégalaise notamment aux Almadies, à Thiès, Toubacouta, Elinkine, Dabo et Dodji.
  • 17 Décembre 1990Premières inscriptions à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB). Le parrain était un philosophe et haut fonctionnaire français né à Saint-Louis du Sénégal le 1er octobre 1896 et décédé à Longjumeau en France le 13 novembre 1960. Il était connu principalement pour ses études sur Husserl et pour ses travaux sur la caractérologie et la prospective. Un centre culturel de Saint-Louis a été baptisé à son nom dès 1965.
  • 17 Décembre 1981
    Signature à Kaur en Gambie du pacte de constitution de la Confédération sénégambienne qui entrera en vigueur le 1er février 1982. D’abord gelée en août 1989, la Confédération sera dissoute le 30 septembre de la même année à la demande du Sénégal.
  • 17 Décembre 1962
    Crise politique au sommet de l’Etat : le Président du Conseil de gouvernement Mamadou DIA s’oppose au vote d’une motion de censure par l’Assemblée nationale  en faisant investir les lieux par les forces de l’ordre. Malgré tout la motion de censure sera votée dans l’après-midi au domicile du président de l’Assemblée nationale et fera tomber le gouvernement. A partir de ce jour tout le pouvoir exécutif est détenu par le Président de la République.
  • 17 Décembre 1962
    Le Commandant Jean-Alfred DIALLO est nommé Chef d’État-Major Général de l’Armée sénégalaise. Il remplace le Général Amadou FALL, radié de l’armée suite à sa posture dans la crise politique survenue le même jour après le vote par l’Assemblée nationale d’une motion de censure contre le gouvernement du Président Mamadou DIA.
  • 17 Décembre 1895
    Bouna Alboury NDIAYE, dernier fils du Bourba Djolof Alboury Penda NDIAYE et de la Linguère Madjiguène Bassine NDIAYE, âgé de 18 ans, est intronisé Bourba Djolof à Yang-Yang. De son vrai prénom Yéli Birayamb, il remplace le Bourba Djolof Samba Laobé Penda NDIAYE qui était sur le trône depuis le 29 mai 1890 quelques jours après le départ en exil d’Alboury Penda. Samba Laobé sera par la suite déchu par l’administration coloniale française et interné au Gabon suivant une décision prise en conseil privé le 2 janvier 1896. Bouna Alboury NDIAYE est le dernier Bourba Djolof. Il est décédé le 28 juillet 1952.
  • 17 Décembre 1891
    Un décret consacre l’autonomie des établissements français des Rivières du Sud par rapport à la colonie du Sénégal. Les établissements français des Rivières du Sud (Rio Nunez, Mellacorée, Rio Pongo) ont été créés par un décret du 12 octobre 1882 et rattachés à la colonie du Sénégal. Ils ont pris le nom de Guinée française à partir du 10 mars 1893.

YOFF TANGHOR: Le chauffeur du camion qui a percuté la passerelle placé sous mandat de dépôt

1

Tract-Les images avaient fini par faire le tour de la toile mercredi dernier. La passerelle de Yoff (Dakar) a été heurtée par un camion causant des embrouillages monstres. Le chauffeur qui conduisait le camion, D. M., âgé d’une trentaine d’années, a été arrêtée et placé en garde à vue à la Brigade de la gendarmerie de la Foire.

Selon les informations de Seneweb, il a fait face au procureur vendredi dernier. Inculpé pour mise en danger de la vie d’autrui, il a été placé sous mandat de dépôt.

La même de renseigner que l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) qui avait annoncé une plainte pour destruction de l’infrastructure, ne s’est pas constituée partie civile à l’enquête préliminaire.

ARRÊT DU ‘FEUG DIAY’ : Serigne Gueye Diop reprécise ses propos

1

Tract-Suite à l’atelier sur le développement des champions nationaux de la filière coton, organisé par le GIZ, qui s’est tenu à Dakar le lundi 9 décembre 2024, une rumeur circule sur les réseaux sociaux faisant état d’une décision qu’aurait annoncé le ministre du Commerce portant interdiction de vente de friperie, habits de seconde main communément appelés «fëgg jay ». Dans un communiqué en date de ce dimanche 15 décembre 2024, le ministère de l’Industrie, du Commerce et des PME PMI a tenu à apporter des éclaircissements suite ce qu’il juge comme étant « des informations erronées.

« Il convient de souligner qu’il ne s’agit en aucun cas d’une mesure immédiate ou d’une interdiction brutale, comme cela a été interprété. La décision annoncée fait partie d’une stratégie à moyen et long terme visant à soutenir et à développer le secteur textile local, en encourageant la production nationale et la création d’emplois dans ce secteur-clé de notre économie. Loin d’être immédiate, cette mesure sera implémentée après la réouverture des usines textile et la mise en activité de sites de production visant à valoriser la filière coton de sa production à sa transformation dans le but d’encourager le consommer local et de renforcer le secteur du vêtement local », précise le document.

Le ministère du Commerce dit être « pleinement conscient de l’importance des vêtements de seconde main pour de nombreuses familles sénégalaises et pour une grande partie de la population qui y trouve un moyen de subsistance ». En ce sens, note le document, « la mesure ne vise en aucun cas à pénaliser ou à mettre en difficulté les acteurs économiques et les consommateurs. Au contraire, elle s’inscrit dans un projet de protection du secteur textile local, qui prévoit des solutions alternatives et un accompagnement pour ceux qui dépendent actuellement de ce marché. Il est important de préciser que cette stratégie sera mise en œuvre progressivement, dans le respect des réalités économiques et sociales du pays ».

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et des PME PMI se dit ouvert à des discussions avec les acteurs concernés et « mettra en place des mécanismes de concertation pour garantir une transition harmonieuse et bénéfique pour tous les citoyens ».

Dans sa lancée de favoriser l’émergence d’une industrie textile locale durable et compétitive, le ministère réaffirme son engagement à soutenir les populations vulnérables et à préserver le pouvoir d’achat des Sénégalais.

Me BOCAR THIAM SUR LA RÉVOCATION BARTHÉLÉMY DIAS: ‘Un préfet n’a pas la compétence de révoquer un maire’

1
Tract-Me Moussa Bocar Thiam était l’invité du Grand jury sur la Rfm, ce dimanche 15 décembre 2024. Interpellé sur l’irruption de la police à la mairie de Dakar pour déloger Barthelemy Dias et l’empêcher de tenir sa conférence de presse, l’avocat et ancien ministre de la Communication sous l’ancien régime, a souligné que « l’émoi est partout dans le pays et que tous les Sénégalais sont étonnés parce que ce sont des pratiques que tous, nous bannissons ».

Pour la robe noire, « cela a surpris plus d’un que ces faits-là se passent aujourd’hui en 2024, après un changement de régime venant d’Ousmane Sonko, Premier ministre, venant de Diomaye Faye, président de la République. C’est étonnant puisque ce sont eux qui ont toujours clamé que le droit, la liberté fondamentale doit être respecté, ( le droit à la manifestation, réunion, de droit à la résistance… ».

Toutefois, Me Bocar Thiam a déclaré que la révocation de Barth à la mairie de Dakar ne devrait pas venir du Préfet, « Il aurait dû saisir le président de la République qui prend un décret, mais un préfet n’a pas la compétence de révoquer un maire, impossible », a fait savoir l’avocat et ancien ministre de la communication sous Macky Sall.

Toujours dans ses explications, Moussa Bocar Thiam est d’avis que l’article L 277 du code électoral évoqué sur cette affaire n’a pas lieu d’être. « L’Article 277 du code électoral ne s’applique pas en la matière, c’est une hérésie puisque dans le code de politique territorial, on prévoit clairement qu’un maire qui commet un crime est demi et révoqué de sa fonction. Il y a une procédure qui est prévue dans le code. Il y a des délits qu’un maire commet durant son mandat ces délits-là s’il y a un cas d’inéligibilité, c’est le code des collectivités territoriales qui le prévoit et on ne va pas aller invoquer un code électoral alors que la personne exerce cette fonction depuis deux ans et il n’y a aucun fait nouveau ».

Selon l’avocat :  « dans cette affaire-là, les seules dispositions applicables sont les dispositions du code des collectivités territoriales ».

L’HOROSCOPE DE CE LUNDI 16 DÉCEMBRE

1

Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : vous serez au top en première partie de journée, la famille prend le dessus en seconde partie !

Taureau : vous attendez des nouvelles au sujet de votre foyer, vous les aurez aujourd’hui !

Gémeaux : la journée est séduisante et très satisfaisante. Une relation à laquelle vous tenez, évolue positivement !

Cancer : vous poursuivez un combat lié à votre santé ? Si ça va mal en début de journée, tout va mieux en seconde partie !

Lion : vous rayonnez auprès de vos amis, d’une clientèle, de supporters… En soirée, reposez-vous !

Vierge : vous nourrissez des espérances dans votre vie socioprofessionnelle et ça vient, soyez patient !

Balance : vous accueillez avec joie une occasion de vous changer les idées et vous avez raison, cela fera le plus grand bien !

Scorpion : soignez votre vie intérieure ! Ce soir, à vous l’évasion sous toutes ses formes !

Sagittaire : comme hier, un partenariat pro ou perso vous demande de vous mobiliser, et ça le fait !

Capricorne : vous gardez votre cap, même si en soirée, on tente de vous déstabiliser !

Verseau : la chance est de la partie et vous en profitez pleinement !

Poissons : la famille et le lieu de vie sont d’actualité. Ensuite, vive les grands sentiments, avec élu de cœur ou vos enfants !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE LUNDI 16 DÉCEMBRE

1

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 16 Décembre 2017
    Réunion à Kaolack de membres du comité central et du bureau politique du Parti Socialiste (PS) en présence de 265 délégués venus des 14 unions régionales. Ces derniers ont fustigé la décision de la direction du parti de rester dans la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) soutenant l’Alliance Pour la République (APR), parti au pouvoir.
  • 16 Décembre 2017
    Démarrage des festivités marquant le centenaire de l’Église Notre-Dame des Vic­toires de Diourbel. La messe qui a réuni les sept paroisses du do­yenné a été dirigée par l’archevêque émérite de l’archidiocèse de Dakar, Monseigneur Théodore Adrien SARR.
  • 16 Décembre 2016
    Arrestation à Dakar du lieutenant de l’armée guinéenne Aboubacar Sidiki DIAKITÉ alias Toumba, en cavale depuis le 3 décembre 2009, date de sa tentative d’assassinat du président Moussa Dadis CAMARA dont il était alors l’aide de camp. La Guinée demande au Sénégal son extradition pour répondre des massacres du stade de Conakry le 28 septembre 2009. Il sera extradé le 12 mars 2017.
  • 16 Décembre 2009
    Décès à Kébémer, à l’âge de 46 ans, d’Issa Mbaye SAMB, ancien ministre des Sports. Pharmacien de formation et passionné de sport, il avait fait sa première entrée au gouvernement en 2003 comme ministre de la santé.
  • 16 Décembre 2008
    Décès à Dakar, à l’âge de 73 ans, de Serigne Lamine DIOP. Statisticien de formation, il a eu à tenir différents portefeuilles ministériels entre 1980 et 1993, date de son retrait de la vie politique. Il a notamment été Secrétaire d’État chargé du Budget (1978-1980), Ministre du Développement Rural (1981-1983), Ministre de l’Industrie et de l’Artisanat (1983-1988), Ministre de l’Économie et des Finances (1988-1990), Ministre de la Justice (1990-1993).
  • 16 Décembre 2000
    Ouverture à Ziguinchor des négociations de paix entre le Gouvernement représenté par le Ministre de l’Intérieur le Général Mamadou NIANG et le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) représenté par son Secrétaire Général l’Abbé Augustin Diamacoune SENGHOR, en présence de Monseigneur Maixent COLY, Evêque de Ziguinchor et de facilitateurs Gambiens et Bissau-guinéens.
  • 16 Décembre 1985
    Ouverture à Dakar de la Xème conférence générale de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT). Créée en 1970 à la Conférence de Niamey, l’ACCT est devenue l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF) en 1996, intégrée au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) le 1er janvier 2006.
  • 16 Décembre 1963
    Inauguration à Dakar par le Chef de l’État de l’École Nationale d’Économie Appliquée (ENEA). Devenu en 2008 l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ESEA), l’établissement a été rattaché et intégré à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) la même année.
  • 16 Décembre 1940
    Arrivée au débarcadère de Ziguinchor à bord de « l’Oued Grou » du marabout Seydou Nourou TALL dans le cadre de la mobilisation générale de la population pendant la deuxième guerre mondiale. Il a été accueilli par le conseiller colonial Auguste GOMIS, les chérifs Bachir AÏDARA de Djilacoune et Abba AÏDARA Ben Makhfoud de Darsalam et tous les notables musulmans de la ville.
  • 16 Décembre 1829
    Demba Awa DIALLO, chef du Khasso, inflige une cuisante défaite à la coalition des gens de Logo et du Bambouck qui avaient attaqué sa capitale Madina. Le royaume du Khasso était constitué sur un territoire aujourd’hui à cheval sur le Sénégal et la région de Kayes au Mali.

[FOCUS-TRACT] L’explosion du commerce informel à Dakar : entre survie et innovation

TRACT – Dakar, la capitale vibrante du Sénégal, est devenue le théâtre d’une prolifération spectaculaire du commerce informel.

 

Dans ses rues encombrées, sur ses trottoirs et jusque dans ses marchés improvisés, les scènes d’échanges économiques informels sont omniprésentes.

Ce phénomène, bien que souvent perçu comme le symptôme d’une économie en difficulté, témoigne également de la résilience et de l’ingéniosité des Dakarois.

Un ‘secteur refuge’ pour les exclus du système formel

Le commerce informel à Dakar est en grande partie une réponse aux réalités socio-économiques difficiles. Selon les dernières statistiques, plus de 40 % des jeunes Dakarois sont sans emploi.

Face à un marché du travail formel incapable d’absorber cette population en quête de revenus, nombreux sont ceux qui se tournent vers l’informel pour survivre.

Les acteurs de ce secteur ne sont pas seulement des vendeurs de rue ou des marchands ambulants. On y retrouve des diplômés chômeurs, des femmes chefs de ménage, et même des artisans spécialisés, tous engagés dans des activités allant de la vente de fruits et légumes à la réparation de téléphones mobiles.

Ces activités, bien que modestes, permettent à des milliers de familles de subvenir à leurs besoins, en contournant des barrières comme l’accès limité au crédit ou la rigidité des réglementations fiscales.

L’innovation au cœur d’un chaos organisé

Si le commerce informel est souvent associé à la précarité, il est également un vivier d’innovations.

En l’absence de structures officielles de soutien, les vendeurs déploient une créativité impressionnante pour attirer et fidéliser leur clientèle.

Les plateformes numériques, autrefois réservées aux grandes entreprises, sont aujourd’hui investies par les acteurs informels.

Sur WhatsApp, Facebook, et même TikTok, il n’est pas rare de voir des tailleurs, des restaurateurs ou des commerçants promouvoir leurs produits et services.

Par ailleurs, des solutions innovantes comme le paiement mobile via Orange Money ou Wave facilitent les transactions, tout en renforçant l’intégration de l’informel dans l’économie numérique.

Certains acteurs informels réussissent même à franchir la barrière de la précarité pour atteindre une certaine forme de structuration.

Des groupements de vendeurs s’organisent en coopératives pour négocier de meilleures conditions d’approvisionnement ou accéder à des espaces de vente plus stables.

Ces initiatives montrent que l’informel n’est pas synonyme d’anarchie, mais peut devenir une force économique structurée, pour peu qu’il soit accompagné.

Un défi pour les autorités et les décideurs

L’explosion du commerce informel pose cependant de nombreux défis pour les autorités sénégalaises.

D’une part, ce secteur échappe en grande partie à l’impôt, privant l’État de ressources cruciales pour le financement des services publics.

D’autre part, l’occupation désordonnée des espaces publics entraîne des tensions avec les autorités municipales et des difficultés de circulation pour les citoyens.

Face à cette situation, la réponse gouvernementale oscille souvent entre répression et tentatives de régulation.

Les opérations de déguerpissement, bien que spectaculaires, offrent rarement des solutions durables. Elles déplacent le problème sans s’attaquer à ses causes profondes : chômage, pauvreté, et exclusion sociale.

Au lieu de voir le commerce informel comme une menace, il serait judicieux de le considérer comme une opportunité à encadrer.

La mise en place de zones de commerce dédiées, l’accès facilité à des microcrédits, et des formations adaptées aux réalités de ce secteur pourraient transformer ce vivier d’activités en un moteur de croissance inclusive.

Vers une intégration formelle de l’informel

Le commerce informel, bien qu’imparfait, reflète l’âme résiliente de Dakar. Ses acteurs, armés de courage et de créativité, pallient les défaillances du système économique formel.

Mais pour que cette dynamique se transforme en véritable levier de développement, une meilleure collaboration entre les autorités, les acteurs économiques et les citoyens est essentielle.

Plutôt que de chercher à l’éradiquer, Dakar doit apprendre à coexister avec son commerce informel, tout en trouvant des moyens de le formaliser progressivement.

En investissant dans des politiques inclusives et innovantes, la ville pourrait convertir cette explosion informelle en une opportunité économique durable pour tous.

Hadj Ludovic

Daaras d’hier versus daaras d’aujourd’hui et écoles franco-arabes : une éducation en mutation

TRACT – Au Sénégal, l’éducation a toujours occupé une place primordiale, oscillant entre traditions culturelles et nécessités modernes. Les daaras, institutions d’enseignement coranique, représentent une part emblématique de cette tradition. Historiquement, ces structures ont servi de piliers pour la transmission des valeurs religieuses, culturelles et communautaires.

 

Cependant, face à l’évolution socio-économique et aux réformes éducatives, ces daaras sont confrontés à des défis inédits. Parallèlement, les écoles franco-arabes, un modèle éducatif hybride, émergent pour répondre à une double exigence : l’instruction moderne et l’enracinement dans l’identité islamique.

Dans ce numéro , nous allons explorer les transformations des daaras, les tensions entre tradition et modernité, ainsi que l’apport des écoles franco-arabes dans le paysage éducatif sénégalais.

Les daaras d’hier : entre spiritualité et résilience

Les daaras traditionnels, nés au cœur des communautés, sont fondés sur une pédagogie axée sur l’apprentissage du Coran et des sciences islamiques. Ils incarnent une forme d’éducation solidaire où les maîtres coraniques (marabouts) jouent le rôle de guides spirituels et pédagogiques. Les élèves, appelés talibés, y recevaient une éducation qui allait au-delà de l’instruction : discipline, humilité, et valeurs communautaires.

Dans ce modèle, l’autonomie financière des daaras reposait souvent sur les contributions des familles et l’aumône. Malgré des conditions modestes, ces écoles étaient perçues comme des espaces d’épanouissement moral et spirituel.

Cependant, avec la colonisation et l’introduction du système éducatif occidental, les daaras ont dû coexister avec un modèle scolaire plus structuré et mieux doté.

Les daaras d’aujourd’hui : entre tradition et modernité

Aujourd’hui, les daaras font face à des défis majeurs : précarité, sureffectifs et critiques concernant les conditions de vie des talibés. Les abus signalés dans certains daaras ont alimenté un débat sur la pertinence de ce modèle éducatif dans une société en pleine mutation. Néanmoins, des initiatives récentes visent à moderniser ces institutions.

Le programme des Daaras Modernes, lancé par l’État sénégalais, propose d’intégrer des matières comme les mathématiques, les sciences et le français au cursus coranique. Cette démarche ambitionne de donner aux élèves des compétences leur permettant de s’intégrer dans une économie globalisée tout en restant ancrés dans leur foi.

Toutefois, cette transition reste entravée par des résistances culturelles et le manque de financement.

Les écoles franco-arabes : un pont entre deux mondes

Les écoles franco-arabes, en plein essor, se positionnent comme une alternative prometteuse. Alliant enseignement religieux et éducation académique moderne, elles répondent à la demande croissante des parents souhaitant offrir à leurs enfants une éducation équilibrée. Ces établissements forment une nouvelle génération capable de naviguer entre spiritualité et compétitivité professionnelle.

Cependant, le modèle franco-arabe n’est pas exempt de défis. Les critiques portent sur la qualité des enseignements, le manque d’enseignants qualifiés, et une reconnaissance limitée des diplômes au niveau national et international.

Malgré tout, ces écoles incarnent une dynamique éducative où modernité et tradition coexistent harmonieusement.

Vers une réforme éducative inclusive

Face à ces transformations, une réforme inclusive de l’éducation semble indispensable. L’enjeu réside dans la capacité du Sénégal à valoriser son patrimoine éducatif tout en l’adaptant aux exigences du monde contemporain. Cela implique :

Premièrement, moderniser les daaras : l’amélioration des conditions de vie des talibés et la professionnalisation des enseignants coraniques sont cruciales. Les daaras modernes doivent devenir des espaces où les enfants peuvent s’épanouir intellectuellement et spirituellement.

Deuxièmement, renforcer les écoles franco-arabes : un soutien étatique accru, des formations pour les enseignants et une meilleure articulation avec le système éducatif national sont essentiels pour consolider ce modèle.

Troisièmement, sensibiliser les communautés : le changement doit être porté par les communautés elles-mêmes. Il est impératif de sensibiliser les parents et les acteurs locaux sur les bénéfices d’une éducation équilibrée.

Quatrièmement, investir dans l’éducation : le financement reste un obstacle majeur. Des partenariats avec des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et des institutions internationales pourraient contribuer à surmonter ce défi.

Pour clore, nous pourrons dire que les daaras d’hier, symboles d’une éducation enracinée dans la spiritualité, et les daaras d’aujourd’hui, en quête de modernité, représentent les deux faces d’une même médaille.

Par ailleurs, les écoles franco-arabes, par leur approche hybride, incarnent une réponse aux défis éducatifs du Sénégal moderne.

Entre traditions et réformes, l’éducation sénégalaise doit trouver un équilibre capable de préparer les générations futures à relever les défis du XXIe siècle tout en préservant leur identité culturelle et spirituelle. C’est à ce carrefour que se joue l’avenir éducatif du pays.

Hadj Ludovic

 

 

MORT DU GARDE DE CORPS DE BARTHÉLÉMY DIAS: ‘Aucune enquête n’est ouverte’ selon le ministre Ousmane Diagne

0

Tract-Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est exprimé sur l’affaire Bassirou Diop, garde du corps de Barthélémy Dias, décédé dans les liens de la détention à Saint-Louis (nord). Le Garde des Sceaux a laissé entendre qu’aucune enquête n’est ouverte dans le cadre de ce dossier.

« Pourquoi une enquête devrait-elle être ouverte? s’est interrogé le Garde des Sceaux.
Qui d’expliquer : « Une enquête, c’est quand il y a une mort suspecte. Ce n’est pas le cas. Les conclusions de l’autopsie ne rendent nullement compte du caractère suspect du décès. On ouvre une enquête quand il y a une mort suspecte », a souligné Ousmane Diagne jeudi, en marge d’une visite au stand de la Police nationale sis au pavillon brun du Cices, à l’occasion de la 32e édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak) et repris par l’Observateur.

A rappeler que Bassirou Diop est décédé alors qu’il était en détention à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Saint-Louis (nord). Il a été arrêté avec plusieurs autres gardes du corps à la suite de violents affrontements dans la lange de barbarie, survenus lors de la campagne électorale.

Selon le camp du pouvoir, l’ancien militaire est mort à l’hôpital. Du côté du camps de Barthélémy Dias, cette thèse semble ne pas les convaincre.  « Il faut qu’il nous dise où Bassirou Diop a perdu la vie » avait demandé Barthélémy Dias lors d’un point de presse lundi dernier.

SÛRETÉ URBAINE: Après Barthélémy Dias, Madiambal Diagne convoqué!

0

Tract-Madiambal Diagne, président-directeur général du Groupe Avenir Communication, a annoncé avoir été convoqué par la Sûreté urbaine de Dakar. Cette convocation, prévue pour le vendredi 13 décembre 2024, intervient suite à une plainte déposée contre lui par Ousmane Sonko lors de la campagne électorale

Madiambal Diagne, journaliste et président-directeur général du Groupe Avenir Communication,ancien candidat aux élections législatives du 17 novembre au senegal, a annoncé avoir reçu une convocation de la Police.L’information a été partagée sur son compte X (anciennement Twitter).

Selon son message, cette convocation fait suite à une plainte déposée parOusmane Sonko, leader de Pastef, durant la dernière campagne électorale. Madiambal Diagne a précisé qu’il est attendu demain, vendredi 13 décembre 2024, à 10h, à la Sûreté urbaine de Dakar.

Le journaliste n’a pas donné de détails sur le contenu exact de la plainte, mais cette convocation intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des échanges fréquents entre acteurs politiques.

Madiambal Diagne est connu pour ses prises de position souvent controversées, ce qui suscite des réactions variées dans le paysage médiatique et politique sénégalais. Cette nouvelle affaire sera suivie de près, compte tenu de la personnalité des protagonistes et de la nature des accusations.

 

INAUGURATION DE LA STATUE DE LAT DIOR À THIES: ‘Les noms des infrastructures sportives et culturelles doivent puiser dans le patrimoine partagé’

0

Tract-Présent à Thiès, (à 70 km de Dakar), pour l’inauguration de la statue de Lat Dior, le président Diomaye a exprimé sa gratitude envers le maire de Thiès, Babacar Diop. Dans son discours, le président de la République a exhorté l’école à s’emparer de cette mémoire, « quel qu’en soit le support, afin de former en notre jeunesse les bâtisseurs d’une nation souveraine et ouverte aux idéaux du panafricanisme », a-t-il souligné.

De plus, le président a ajouté : « le parrainage de nos rues, places publiques, infrastructures sportives et culturelles, écoles et édifices publics et privés doit de plus en plus s’inspirer de ce patrimoine partagé, ce socle de références collectives sur lequel s’édifient notre imaginaire national et nos convictions patriotiques. »

Enfin, pour le Président Diomaye, au-delà de sa dimension esthétique, l’œuvre de Lat Dior « est, à l’image de tant d’autres créations issues de l’imagination de nos artistes, cinéastes et littéraires, porteuse d’une fonction pédagogique essentielle dans la transmission de nos valeurs et de nos meilleures vertus. »

SÛRETÉ URBAINE: Barthélémy Dias convoqué!

1

Tract-Barthélémy Dias a été convoqué par le sûreté urbaine. L’information a été donnée par le maire de Dakar lui-même sur sa page Facebook.

«Le maire de Dakar, M. Barthélémy Dias, vient d’être convoqué par la Sûreté urbaine. Ousmane Sonko souhaite le faire emprisonner afin de lui retirer la mairie», a publié Barthélémy Dias sur sa page Facebook.

Pour l’instant, les motifs de la convocation ne sont pas précisés, ni l’heure. «En ce qui concerne la date nous ne saurons vous la dire parce qu’il n’était pas chez lui. Il y avait les membres de sa famille qui y étaient ainsi que ses gardes du corps. Pour le motif, on peut vous revenir plus tard», a déclaré Pape Konaré Diaité.

Pour lui, il ne s’agit que d’un acharnement contre le maire de Dakar : Ils avaient tantôt parlé d’audit, ensuite ils créent des articles qui n’existent que dans leur tête et enfin là on nous revient avec une convocation de la sûreté urbaine. Cela montre clairement qu’il y a un acharnement contre la personne du maire de Dakar»

L’HOROSCOPE DE CE VENDREDI 13 DÉCEMBRE

1

Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : l’accent est mis sur votre petite fortune, et vous vous en sortez très bien !

Taureau : une journée plus ou moins réussie, tout dépendra de votre manière de prendre les choses !

Gémeaux : le mieux sera de vous mettre à l’écart, d’un monde que vous penserez trop injuste !

Cancer : belle journée, avec un objectif bientôt atteint, et c’est tout ce que vous souhaitez !

Lion : vous êtes armé, on ne vous le fera pas, si on vous attaque, vous vous défendrez !

Vierge : vous n’avez rien à faire, la vie ira dans votre sens, avec un dépaysement prévu peut être ?

Balance : vous réfléchissez à vivre différemment, à ne pas acheter inutilement, ou à manger plus sainement !

Scorpion : cette journée s’annonce intense ! Il vous faudra répondre à une autorité, à un supérieur hiérarchique, ou à un amoureux !

Sagittaire : vous serez de toutes les parties avec l’envie de conquérir le monde et de profiter de la vie !

Capricorne : courageux et persévérant, vous l‘êtes. Aujourd’hui, lâchez prise… Vous serez surpris !

Verseau : si votre cœur bat fort pour quelqu’un, surtout, surtout, ne précipitez rien !

Poissons : la Lune est amie à votre signe, ce qui vous réjouit, vous êtes plus détendu, la journée sera belle !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE VENDREDI 13 DÉCEMBRE

1

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 13 Décembre 2012
    Le Groupement National des Sapeurs Pompiers (GNSP) qui avait remplacé le Corps National des Sapeurs Pompiers (CNSP) le 13 mars 1982 est érigé en Brigade Nationale des Sapeurs Pompiers (BNSP).
  • 13 Décembre 2011
    Cinq soldats de l’armée nationale sont enlevés par des éléments du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) après une attaque contre un cantonnement de l’armée qui a fait plusieurs morts dans le village de Kabeum. Ces derniers seront libérés un an plus tard (décembre 2012), au sortir des pourparlers organisés à Rome le 14 octobre 2012 entre des dirigeants du MFDC et les autorités sénégalaises, au siège de la communauté catholique.
  • 13 Décembre 2007
    Le Musée d’Art Africain de Dakar créé en 1938 par l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN) devient le Musée Théodore Monod.d’Art Africain. Premier directeur de l’IFAN, Théodore MONOD est un scientifique naturaliste, biologiste, explorateur, érudit et humaniste français.
  • 13 Décembre 2006
    Décès à Dakar à l’âge de 76 ans de Babacar BA, ancien Ministre d’État chargé de l’Economie et des Finances. Il fut plusieurs fois ministre au cours des années 1970 dans le gouvernement d’Abdou DIOUF sous la présidence de Léopold Sédar SENGHOR.
  • 13 Décembre 2000Marche pacifique des élèves de la ville de Ziguinchor qui déposent auprès de l’Abbé Augustin Diamacoune SENGHOR, leader du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), un mémorandum pour le retour de la Paix en Casamance.
  • 13 Décembre 1983
    La Cour de Sûreté de l’État condamne des rebelles du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) parmi lesquels l’Abbé Augustin Diamacoune SENGHOR, Mamadou Nkrumah SANE, Mamadou DIEME et Sanoune BODIAN à 5 ans d’emprisonnement et 10 autres à 3 ans.
  • 13 Décembre 1976
    Naissance à Dakar de Rama YADE. Diplômée de Sciences Po Paris, elle a été Secrétaire d’État française chargée  des affaires étrangères et des droits de l’homme puis des sports entre 2007 et 2010. Arrivée en France à l’âge de onze ans, elle a été naturalisée en 1997.
  • 13 Décembre 1891
    Création de cercles dans les Pays de protectorat qui viennent d’être institués et érection des escales en communes mixtes ou communes indigènes. A côté du système d’administration directe généralement appliqué, le protectorat est une autre forme de sujétion coloniale utilisée par la France. Il s’agit d’assurer la protection du territoire colonisé en vertu d’un traité.

ASSEMBLÉE NATIONALE: Démission de Thierno Aly Sy, le suppléant de Abass Fall

1

Tract-Thierno Aly Sy, suppléant d’Abass Fall, a finalement cédé. Celui qui devait hériter du mandat de député de monsieur Fall, ce dernier ayant été nommé ministre du Travail et des Relations avec les Institutions en remplacement de Yankhoba Diémé, ne pourra donc pas siéger à la 15e législature. M. Sy se voit en effet rattrapé par sa condamnation définitive pour « abus de confiance ».

Aujourd’hui, dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, il a officialisé sa démission de son poste de parlementaire. « Je vous informe, par cette lettre, de ma décision de démissionner de mon mandat de député à l’Assemblée nationale », a-t-il notifié dans sa missive.

Il convient de rappeler que Thierno Aly Sy a été condamné par l’arrêt n°46 de la Cour d’appel, en date du 24 août 2021, confirmation de la Cour suprême le 17 novembre 2022, à une peine de trois mois de prison avec sursis pour « abus de confiance ». Il avait également été contraint de verser la somme de 12 millions de FCFA à la partie civile, représentée par Patrice Calas Lopes Da Sylva, au nom de la société TDI.

YOFF-TONGHOR: L’Ageroute a procédé à la dépose de la passerelle percutée par un camion

1

Tract-Ce mercredi, un camion a percuté la passerelle de Yoff-Tonghor, bloquant la circulation dans les deux voies. Le ministère des Transports, dans un communiqué, a annoncé avoir rapidement réagi pour rétablir le trafic et procédé, dans la nuit, à la dépose de la passerelle. A noter que cet incident n’a fait qu’un blessé léger. Voici l’intégralité du communiqué du ministère des Transports terrestres et des Infrastructures.

 

« Incident sur la passerelle de Yoff-Tonghor

Ce mercredi 11 décembre 2024, en fin de matinée, un camion immatriculé DL 1920 E, qui avait sa benne soulevée, a violemment heurté la passerelle de Yoff-Tonghor occasionnant d’importants dégâts et perturbant la circulation. Fort heureusement, il n’a pas été constaté de perte en vies humaines, mais un blessé léger qui a été pris en charge par les secours et qui a pu rejoindre son domicile.

Aussitôt informé, M. Yankoba DIEME, Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens a demandé à ses collaborateurs de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité des populations et des automobilistes. C’est dans ce cadre que l’AGEROUTE SENEGAL s’est rendu sur les lieux pour constater les dégâts occasionnés et prendre les mesures qui s’imposent.

Ainsi AGEROUTE SENEGAL, pour des raisons de sécurité, a décidé de procéder, sans plus tarder, à la dépose de la passerelle de Yoff-Tonghor dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 décembre 2024.

Le Ministre Yankoba DIEME constate, pour le regretter, que ce genre d’incident causé sur les passerelles par les gros porteurs commence à devenir récurrent. Et la cause principale est le non-respect des règles de sécurité et de conduite. Tout en appelant conducteurs et usagers à faire preuve de responsabilité et de civisme quant à la préservation des infrastructures et au respect des règles de conduite, Monsieur le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens rappelle que les conclusions issues des récents Etats Généraux des Transports Publics ont insisté sur une tolérance zéro quant à l’application des sanctions aux contrevenants des règles du code de la route. Par conséquent, ceux qui ne respectent pas les hauteurs de gabarit et autres auteurs de diverses dégradations sur les infrastructures s’exposent aux sanctions prévues par la loi.

Le Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens présente ses regrets aux populations et aux différents usagers pour les désagréments causés par cet incident et informe que l’AGEROUTE SÉNÉGAL est à pied d’œuvre pour un retour à la normale dans les meilleurs délais. »

CONSEIL DES MINISTRES DE CE MERCREDI 11 DÉCEMBRE: Les nominations du jour

0
Tract-Le président de la République a procédé ce mercredi 11 décembre 2024 a plusieurs nominations.
Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
• Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe 1er, Roi des Belges, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
•Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 565/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, est nommée Ambassadeur, Représentant personnel du Chef de l’Etat pour la Francophonie ;
• Monsieur Ibrahima Al Khalil SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 448/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Koweït est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Felipe VI, Roi d’Espagne, en remplacement de Madame Mariame SY, appelée à d’autres fonctions ;
• Monsieur Coly SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 134/H, précédemment Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, en remplacement de Monsieur Cheikh NIANG, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
•  Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 133/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions ;
•    Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 446/D, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République islamique de Mauritanie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et
plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Salman Bin Abdelaziz Al-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, Gardien des Deux Saintes Mosquées, en remplacement de Monsieur Mamadou Mamoudou SALL, appelé à d’autres fonctions ;
•     Monsieur Cheikh Tidiane SALL, matricule de solde 604 131/K, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République fédérale d’Allemagne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Tamin Bin Ahmad Al TAMIN, Emir du Qatar, en remplacement de Monsieur Mouhamed Abibou DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Geneviève FAYE MANEL, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de Solde 606 892/K, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Cyril RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud, en remplacement de Madame Safiétou NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
• Madame Marie Gnama BASSENE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 611 459/B, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula Da Silva, Président de la République fédérative du Brésil, en remplacement de Madame Aminata FALL CISSE, appelée à d’autres fonctions ;
• Monsieur Assane SOUGOU, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 603 336/C, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Paris, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al Sabah, Emir du Koweït, en remplacement de Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Isidor Marcel SENE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 526/A, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Sainteté le Pape François, en remplacement de Monsieur Martin Pascal TINE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Moustapha Sokhna DIOP, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 223/H, précédemment Ambassadeur, Conseiller technique au
Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Recep Tayyip ERDOGAN, président de la République de Türkiye, en remplacement du Général Cheikh GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Pierre Maad FAYE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 511/C, Ambassadeur, Directeur des Organisations internationales et de la Mondialisation, est nommé Ambassadeur, Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Monsieur Souleymane Jules DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Arona CISSE, Chancelier des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 506 348/D, est nommé Consul général du Sénégal à Djeddah, en remplacement de Monsieur Cheikhouna MBACKE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Salifou DIADHIOU, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 602 521/D, est nommé Consul du Sénégal à Naples, en remplacement de Monsieur Idrissa Ben SENE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Momar Anta CISSE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 051/O est nommé Consul général du Sénégal à Casablanca, en remplacement de Monsieur Youssou DIOP, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Mamadou LO, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 055/K, est nommé Consul général du Sénégal à Madrid, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha LOUM, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Lamine KA MBAYE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 620 657/D, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, en remplacement de Monsieur Aliou DIAO, appelé à d’autres fonctions.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 11 DECEMBRE 2024

0

Tract-Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 11 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale a célébrée hier, 10 décembre 2024, pour ensuite évoquer la question du renforcement de l’Etat de droit au Sénégal et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains. Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains et leur protection. C’est tout le sens de l’organisation, le 28 mai 2024, des Assises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé. Il a, en outre, souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature. A cet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025. Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Il a demandé au Premier Ministre d’assurer le suivi et la supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classement international des organismes des Droits de l’homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation.
Le Chef de l’Etat a abordé la question de la refondation urgente de la politique de promotion de l’emploi des jeunes qui demeure une priorité nationale, au regard de l’extrême jeunesse de la population du Sénégal et du taux de chômage très élevé chez les jeunes. Il a invité le Premier Ministre à finaliser l’évaluation de toutes les initiatives, de tous les programmes, projets et dispositifs publics de promotion de l’employabilité et de l’emploi des jeunes (ANPEJ, DER/FJ, 3 FPT, XEYU NDAW NI, Domaines agricoles communautaires (DAC), Formation Ecole Entreprise (F2E), AGETIP, FERA…). Il a également demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres et structures de l’Etat concernés, le secteur privé national et les centrales syndicales, l’élaboration consensuelle et la mise en œuvre pragmatique d’une Stratégie nationale innovante d’insertion professionnelle et d’emploi des jeunes.
Le Président de la République a réaffirmé son attachement profond au renforcement de la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique en cohérence
1

avec la carte universitaire et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP), la mise en place des huit (8) Pôles de développement, la définition et le déploiement des filières prioritaires du référentiel de politique économique et sociale. Il a, dès lors, souligné l’impératif de renforcer la formation professionnelle et technique à travers la diversification, l’actualisation et l’adaptation des offres de formation et en insistant, dès le collège, sur la préparation à l’orientation professionnelle des élèves. II s’agit aussi et surtout d’accélérer les projets de réalisation de Centres de Formation professionnelle départementaux et d’opérationnalisation de mécanismes d’apprentissage adaptés à l’insertion de jeunes prématurément sortis du système éducatif.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre, l’impératif de réorienter les politiques et dispositifs d’encadrement, de financement, de promotion de l’entreprenariat et de l’auto emploi des jeunes, soutenus par un système d’information fiable et un suivi efficace. Dans la même lancée, il a souligné l’urgence d’une redéfinition des objectifs et des règles d’établissement des contrats aidés dans le cadre de la Convention nationale Etat- Employeurs (CNEE), instrument qui doit davantage cibler des secteurs fortement créateurs d’emplois. Il a aussi rappelé au Ministre en charge du Travail et de l’Emploi sa directive relative à la bonne préparation de la tenue, avant fin avril 2025, de la troisième Conférence sociale sous le thème de « l’Employabilité et l’Emploi des Jeunes ».
Abordant la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif. Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier Ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées. Il a, en outre, invité le Premier Ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.
Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur ses visites de travail effectuées respectivement à Abu Dhabi et au Qatar où il a participé au Forum de Doha. Pour Abu Dhabi et Doha il a été retenu d’œuvrer à hisser la coopération à un niveau plus élevé. Le Président de la République est aussi revenu sur sa visite à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, pour participer à la Conférence africaine sur l’Education, la Jeunesse et l’Employabilité des Jeunes.
Dans sa communication, le Premier Ministre a relevé l’importance capitale que revêt l’évaluation de la disponibilité de ressources humaines de qualité dans l’administration publique pour la mise en œuvre de l’Agenda nationale de transformation Sénégal 2050. A cet égard, il a invité les Ministres à allier le renforcement des capacités des agents, à travers un cadre normé de plans de formation, et l’identification des gaps de compétences pouvant être pourvus par la mobilité au sein de la fonction publique.
2

Évoquant les prochains débats budgétaires à l’Assemblée nationale, le Premier Ministre a rappelé les principes directeurs qui ont présidé à l’élaboration de la Loi de finances 2025, centrés sur la rationalisation des dépenses d’investissement et courantes ainsi que sur des efforts de relèvement des recettes, au regard de la situation de référence des finances publiques ressortie des audits.
Il a demandé aux Ministres de s’approprier pleinement cette philosophie de la nouvelle gouvernance des finances publiques qui a nécessité des arbitrages sur les sollicitations budgétaires. Il a été retenu de n’inscrire dans le budget que les projets et programmes matures ayant un fort impact économique et social.
Par ailleurs, conformément aux instructions de Monsieur le Président de la République, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et à tous les autres Ministres, au titre notamment des structures rattachées à leurs départements ministériels respectifs, de faire prendre les dispositions appropriées par leurs services compétents en vue de veiller strictement au règlement, à date échue, des salaires, bourses d’études et primes diverses dus par l’Etat.
Enfin, Monsieur le Premier Ministre a évoqué, en application des directives présidentielles, la priorité à accorder en 2025 au démarrage du plan d’urgence de résorption du déficit en personnel enseignant, en affectant les économies budgétaires issues de la dissolution d’institutions et d’agences au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
 Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’audit des titres miniers réalisé par son département ;
 Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur les Conférences des Parties (COP) sur la biodiversité (COP16), les Changements climatiques (COP 29) et la Désertification (COP 16) ;
 Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les rendements de l’arachide et la campagne horticole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, Le Conseil a examiné et adopté :
 Le Projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales ;
3







AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe 1er, Roi des Belges, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 565/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, est nommée Ambassadeur, Représentant personnel du Chef de l’Etat pour la Francophonie ;
Monsieur Ibrahima Al Khalil SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 448/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Koweït est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Felipe VI, Roi d’Espagne, en remplacement de Madame Mariame SY, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Coly SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 134/H, précédemment Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, en remplacement de Monsieur Cheikh NIANG, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 133/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 446/D, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République islamique de Mauritanie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et
 Le Projet de loi portant révision de la Constitution.
4







plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Salman Bin Abdelaziz Al-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, Gardien des Deux Saintes Mosquées, en remplacement de Monsieur Mamadou Mamoudou SALL, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Cheikh Tidiane SALL, matricule de solde 604 131/K, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République fédérale d’Allemagne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Tamin Bin Ahmad Al TAMIN, Emir du Qatar, en remplacement de Monsieur Mouhamed Abibou DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Geneviève FAYE MANEL, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de Solde 606 892/K, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Cyril RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud, en remplacement de Madame Safiétou NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Marie Gnama BASSENE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 611 459/B, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula Da Silva, Président de la République fédérative du Brésil, en remplacement de Madame Aminata FALL CISSE, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Assane SOUGOU, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 603 336/C, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Paris, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al Sabah, Emir du Koweït, en remplacement de Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Isidor Marcel SENE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 526/A, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Sainteté le Pape François, en remplacement de Monsieur Martin Pascal TINE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Moustapha Sokhna DIOP, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 223/H, précédemment Ambassadeur, Conseiller technique au
5

Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Recep Tayyip ERDOGAN, Président de la République de Türkiye, en remplacement du Général Cheikh GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Pierre Maad FAYE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 511/C, Ambassadeur, Directeur des Organisations internationales et de la Mondialisation, est nommé Ambassadeur, Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Monsieur Souleymane Jules DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Arona CISSE, Chancelier des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 506 348/D, est nommé Consul général du Sénégal à Djeddah, en remplacement de Monsieur Cheikhouna MBACKE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Salifou DIADHIOU, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 602 521/D, est nommé Consul du Sénégal à Naples, en remplacement de Monsieur Idrissa Ben SENE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Momar Anta CISSE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 051/O est nommé Consul général du Sénégal à Casablanca, en remplacement de Monsieur Youssou DIOP, appelé à d’autres fonctions.
 Monsieur Mamadou LO, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 055/K, est nommé Consul général du Sénégal à Madrid, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha LOUM, appelé à d’autres fonctions.
 Monsieur Lamine KA MBAYE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 620 657/D, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, en remplacement de Monsieur Aliou DIAO, appelé à d’autres fonctions.
Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
6

L’HOROSCOPE DE CE JEUDI 12 DÉCEMBRE

0
  1. Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : une actualité liée à vos finances et une envie de prendre la vie avec davantage de légèreté !

Taureau : vous avez la tête pleine de préoccupations. Mais cela vous mène vers une vie plus stable !

Gémeaux : vous avez envie de prendre soin de vous, ou de quelqu’un qui vous est cher !

Cancer : c’est une belle journée, avec l’amitié qui vous tient à cœur ! Ils seront tous à vos côtés !

Lion : ça ne sera pas évident, préparez-vous à devoir réagir au sein de votre travail, affirmez-vous !

Vierge : une journée très constructive ! En fin de semaine, vous serez ravi de votre investissement !

Balance : en toute simplicité, vous échangez, vous discutez, mais aussi vous dépensez votre argent !

Scorpion : peut-être que cette journée restera marquante dans votre esprit, avec une relation qui prend vie !

Sagittaire : une personne proche a besoin de vous, à moins que ce soit vous, qui ayez besoin d’elle !

Capricorne : la Lune est avec vous, et valorise votre vie affective, elle révèle aussi vos talents d’artiste !

Verseau : beaucoup d’émotions, n’y aurait-il pas de l’amour dans l’air ?

Poissons : vous vous changez les idées grâce à une conversation, un voyage, ou du fait d’étudier, de vous cultiver !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JEUDI 12 DÉCEMBRE

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • Décès à Ziguinchor à l’âge de 92 ans de Monseigneur Augustin SAGNA, Évêque de Ziguinchor. Ordonné prêtre en 1950, il avait été nommé Évêque de Ziguinchor en 1966. Monseigneur Sagna avait pris sa retraite en 1995.
  • 12 Décembre 2010
    Dévoilement à Élinkine de la statue de la la Vierge Marie, sous la conduite de Monseigneur François JACOLIN, Évêque de Mende (France), en visite dans le diocèse. Le sanctuaire est placé sous le vocable de Notre-Dame des Missions.
  • 12 Décembre 2008
    Ouverture à Ziguinchor de la première édition du Festival Kom Kom, une foire d’échange entre artisans, artistes qui ont en commun l’utilisation de la calebasse dans leurs activités professionnelles. C’est également un cadre d’échanges, de réflexion et de propositions entre experts, chercheurs, intellectuels, bailleurs de fonds autour de la calebasse en particulier et de la biodiversité en général.
  • 12 Décembre 1990Ouverture à Dakar de la première Biennale des Arts (Dak’Art). Cette première édition est dédiée à la littérature. La deuxième édition en 1992 sera consacrée à l’art contemporain. C’est à partir de 1996 que la Biennale sera définitivement consacrée à la création africaine contemporaine.
  • 12 Décembre 1987
    Démarrage à Dakar des cérémonies marquant le 40° anniversaire de la revue « Présence africaine » en présence de Madame Christiane DIOP, veuve du fondateur. La revue semestrielle consacrée à la littérature africaine a été créée à Paris en 1947 par Alioune DIOP (1910-1980), deux ans avant la fondation de la maison d’édition éponyme (1949).
  • 12 Décembre 1979
    Cérémonie de pose de la première pierre du barrage de Diama présidée par les Chefs d’État du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie en marge de la 6ème conférence des chefs d’État de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) ouverte la veille à Saint-Louis.
  • 12 Décembre 1977Ouverture à Dakar des premières journées internationales de technologie organisées par l’Institut Universitaire de Technologie (UIT) et l’Agence des Universités Partiellement ou Entièrement de Langue Française (;AUPELF).
  • 12 Décembre 1959Signature à Saint-Louis de la convention créant l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Cette convention sera remplacée par une autre signée à Dakar le 15 octobre 1974. L’ASECNA est la plus ancienne institution de coopération et d’intégration africaine et malgache.
  • 12 Décembre 1921Le Lieutenant Gaston MERLHE prend le commandement du détachement de gendarmerie du Sénégal, poste qu’il ne quittera que vingt ans plus tard avec le grade de chef d’escadron. Il a été inspecteur principal et commandant des gardes-cercle de 1941 à 1948. Après sa retraite de la gendarmerie, il restera au Sénégal et sera nommé juge de paix à Kolda le 16 août 1948. C’est dans cette ville qu’il mourut le 12 septembre 1951.
  • 12 Décembre 1887Le marabout soninké Mamadou Lamine DRAME est tué par les guerriers de Moussa Molo BALDE alliés aux troupes coloniales françaises à la bataille de Toubacouta. L’assaut de son tata avait eu lieu le 8 décembre, en représailles à l’attaque, le 4 avril 1886, du fort français de Bakel par les guerriers du marabout.

SAINT-LOUIS: Le Khalife général des Khadres offre 60 millions de FCFA aux victimes de la crue

0

Tract-Le Khalife général des Khadres en Mauritanie et en Afrique de l’Ouest, Cheikh Abdoul Aziz Ould Cheikh Aya a entamé, dimanche à Saint-Louis, une tournée à travers le Sénégal.

Le guide religieux a remis à l’adjoint au gouverneur Sidy Guissé Diongue chargé des affaires administratives une enveloppe de 60 millions de francs CFA destinée aux victimes de la crue du fleuve Sénégal.

Un geste humanitaire qui témoigne les bonnes relations existantes entre le Sénégal et la Mauritanie. Le Khalife, en agissant ainsi, dit suivre les pas de son vénéré grand père Cheikhna Cheikh Saadbou. Il a rappelé que la solidarité est un principe de la religion musulmane qui doit se manifester à chaque fois de besoin pour soulager un frère dans la détresse.
Khalife, Khadres, Mauritanie,

SA DEMANDE DE LIBERTÉ PROVISOIRE REJETÉE: Ndella Madior Diouf reste en prison!

0

Tract-Encore une mauvaise nouvelle pour Ndella Madior Diouf. La chambre d’accusation a refusé sa mise en liberté provisoire mercredi, confirmant la décision du juge d’instruction. Avec cette décision, la directrice de l’établissement « Keur Yeurmandé » reste en prison.

Pour rappel, Ndella Madior Diouf a été inculpée et placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, par le juge Mamadou Seck pour les faits « d’homicide involontaire, complicité dudit chef, traite de personne, exercice illégal de la profession de médecine, privation d’aliment à des enfants ou de soins ayant entrainé la mort, obtention illicite de certificat aux fins d’inhumation, mis en danger et exploitation d’une pouponnière sans autorisation ».

A noter que le juge d’instruction a déjà entendu toutes les personnes inculpées ainsi que celles susceptibles d’éclairer sa lanterne. C’est suite à l’avancée de ce dossier que la principale accusée, Ndella Madior Diouf, via ses avocats, avait déposé une nouvelle demande de mise en liberté provisoire. Mais cette demande a été rejetée et confirmée par la Chambre d’accusation.

Dans cette rocambolesque affaire, d’autres personnes ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt.

[TRIBUNE]Vers une écologie décoloniale inclusive au Cameroun : un défi pour l’avenir

0

Tract-Le Cameroun est un pays d’une richesse environnementale et culturelle exceptionnelle, mais qui est confronté à des défis écologiques majeurs. La déforestation, la pollution, la perte de biodiversité. Les problèmes environnementaux sont nombreux et complexes. Mais quels sont les racines de ces problèmes ? Et comment peut-on les résoudre de manière durable et inclusive ? C’est là que l’écologie décoloniale inclusive entre en jeu.

L’écologie décoloniale inclusive, un concept clé

L’écologie décoloniale inclusive est un concept qui remet en question les relations entre les sociétés humaines et la nature, en tenant compte des dynamiques de pouvoir et des inégalités qui existent entre les différentes cultures et les différentes régions du monde. Comme l’a souligné l’écologiste camerounais, Dr. Samuel Nguiffo, « l’écologie décoloniale inclusive est une approche qui reconnaît les droits des peuples autochtones et des communautés locales à gérer leurs propres ressources naturelles » (Nguiffo, 2020).

Les défis écologiques au Cameroun

Le Cameroun est un pays d’une richesse environnementale exceptionnelle, avec des forêts tropicales, des savanes, des montagnes et des fleuves. Mais cette richesse est menacée par des activités humaines telles que la déforestation, la pollution, la chasse et la pêche excessive. Selon un rapport de la Banque mondiale, « la déforestation et la dégradation des forêts sont des problèmes majeurs au Cameroun, avec des conséquences importantes pour la biodiversité et les communautés locales » (Banque mondiale, 2019).

Vers une écologie décoloniale inclusive

Reconnaître les droits des peuples autochtones est essentiel pour préserver la richesse environnementale du Cameroun. Les peuples autochtones ont des connaissances et des pratiques traditionnelles qui leur permettent de gérer les ressources naturelles de manière durable. Comme l’a souligné l’anthropologue américaine, Dr. Melissa Leach, « les peuples autochtones ont des connaissances et des pratiques qui sont essentielles pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles » (Leach, 2015).

La promotion de la biodiversité est également essentielle pour préserver la richesse environnementale du Cameroun. La biodiversité est la variété des espèces végétales et animales qui vivent dans un écosystème. Elle est essentielle pour maintenir la santé et la productivité des écosystèmes, et pour fournir des services écosystémiques tels que la pollinisation, la régulation du climat et la protection contre les catastrophes naturelles. Selon un rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), « la biodiversité est essentielle pour la santé et la productivité des écosystèmes, et pour fournir des services écosystémiques importants » (UICN, 2016).

De la nécessité d’un changement de paradigme

L’écologie décoloniale inclusive est un concept clé pour préserver la richesse environnementale du Cameroun. Il est nécessaire de reconnaître et de respecter les droits des peuples autochtones, de promouvoir la biodiversité, de lutter contre le changement climatique et d’impliquer les communautés locales dans la prise de décision et dans la gestion des ressources naturelles. Seul un changement de paradigme et une approche plus inclusive et plus respectueuse des savoirs et des pratiques des peuples autochtones et des communautés locales pourront nous permettre de préserver la richesse environnementale du Cameroun pour les générations futures. Il est temps de passer à l’action et de construire un avenir plus durable et plus équitable pour tous.

Baltazar ATANGANA/ Gender Advisor

noahatango@yahoo.ca

Références :

Banque mondiale. (2019). Rapport sur la déforestation et la dégradation des forêts au Cameroun.

Leach, M. (2015). Les connaissances et les pratiques des peuples autochtones pour la gestion durable des ressources naturelles.

Nguiffo, S. (2020). L’écologie décoloniale inclusive : une nouvelle approche pour la gestion des ressources naturelles au Cameroun.

UICN. (2016). Rapport sur la biodiversité et les services écosystémiques au Cameroun.

L’HOROSCOPE DE CE MERCREDI 11 NOVEMBRE

0

Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : vous avez de l’énergie à revendre, vous avez mille idées, mille envies !

Taureau : ce n’est pas votre meilleure journée et il sera bon de vous protéger de trop d’agitation !

Gémeaux : la journée promet d’être belle et vous en serez l’un des acteurs, enthousiaste et optimiste !

Cancer : il s’agit de régler un souci lié à votre vie professionnelle, évitez de tout prendre au premier degré !

Lion : vous faites preuve d’un certain courage, aussi bien dans votre vie privée qu’à l’extérieur !

Vierge : vous vous accordez un moment pour faire le point avec vous-même et au sujet des êtres qui vous entourent !

Balance : alors soit vous avez plaisir à retrouver une personne, soit vous souhaitez prendre des distances avec elle !

Scorpion : demain sera un jour meilleur, profitez-en pour vous ressourcer et vous soigner si besoin !

Sagittaire : vous voulez que ça bouge ! Et aujourd’hui, la route est dégagée, vous pouvez y aller !

Capricorne : vous devrez faire appel à votre force intérieure pour assurer en famille. Vous devez réagir !

Verseau : vous faites partie des élus du zodiaque, et malgré les oppositions, vous faites face !

Poissons : les finances, dans tous leurs états ! Vous envisagez la gestion de vos biens avec sérieux !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MERCREDI 11 DÉCEMBRE

0

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

 

  • Arrivée au Sénégal de la Reine Letizia d’Espagne pour une visite de 4 jours afin de voir les différents projets soutenus par la coopération espagnole. Letizia ORTIZ ROCASOLANO est une ancienne journaliste espagnole devenue reine d’Espagne le 19 juin 2014 quand son mari est proclamé Roi d’Espagne sous le nom de Felipe VI, à la suite de l’abdication de son père le Roi Juan Carlos 1er.
  • 11 Décembre 2002
    154 militaires du 4ème Bataillon de l’armée sénégalaise quittent Dakar à destination de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) pour une mission de maintien de la paix.
  • 11 Décembre 1990
    Le président Hissène HABRÉ du Tchad qui avait fui au Cameroun devant l’avancée des troupes rebelles d’Idriss DÉBY arrive à Dakar où il obtient l’asile politique.
  • 11 Décembre 1979
    Ouverture à Saint-Louis de la 6ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).
  • 11 Décembre 1974
    Le Président Léopold Sédar SENGHOR inaugure à l’Université de la Sorbonne à Paris la Chaire d’études francophones. Il est l’un des pères fondateurs, en 1970, de la Francophonie institutionnelle à côté de ses homologues Habib BOURGUIBA de la Tunisie et Hamani DIORI du Niger, ainsi que du Prince Norodom SIHANOUK du royaume du Cambodge.
  • 11 Décembre 1967
    Ouverture à Dakar du deuxième Congrès International des Africanistes. Le premier congrès avait eu lieu à Accra au Ghana, du 11 au 18 décembre 1962.
  • 11 Décembre 1961
    Naissance à Fatick de Macky SALL, quatrième Président de la République du Sénégal. Élu en 2012 sous les couleurs de son parti, l’Alliance Pour la République (APR), devant son ancien mentor Abdoulaye WADE, candidat sortant et Secrétaire général du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), il sera réélu pour un deuxième mandat (2019-2024).
  • 11 Décembre 1961
    Décès à Tambacounda à l’âge de 70 ans de Thierno Souleymane AGNE, grand guide religieux et agriculteur de génie. Sa contribution à l’effort de guerre en fournissant de la nourriture tirée de ses champs aux troupes françaises durant la seconde guerre mondiale lui valut les médailles de la légion d’honneur et du sauvetage. Son oeuvre sera poursuivie par son fils Amadou Tidiane AGNE qui a été imam ratib de la ville de Tambacounda.
  • 11 Décembre 1959Ouverture officielle à Saint-Louis de la 6° session du conseil exécutif de la Communauté franco-africaine en présence du général Charles DE GAULLE, Président de la Communauté.

LISTE DES MÉDIAS RECONNUS: Le CDEPS a saisi la Cour suprême

2

Tract-Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a déposé des recours devant la Cour suprême pour demander l’annulation des arrêtés du ministre de la Communication concernant la publication de la liste des médias conformes au Code de la presse. Le patronat de presse dénonce un abus de pouvoir et une atteinte à la liberté de la presse.

« Il s’avère que ce délai de 72 heures, était, y compris pour les médias qui s’étaient enregistrés et auxquels le ministère a envoyé des notifications pour compléter le dossier. Le seul problème, c’est que ces notifications-là, certaines sont arrivées très tardivement à savoir le jeudi et le vendredi. Et le vendredi déjà, le délai était arrivé à terme », a expliqué Mamadou Ibra Kane dans une déclaration au journal Le Quotidien.

Aujourd’hui, poursuit-il, « nous sommes face à une situation où le ministère de la communication, au lieu de simplement enregistrer les médias et les entreprises de presse, s’arrose le droit de manière illégale de déclarer quelle entreprise de presse ou bien quel média est légal ».

Le patronat de presse parle d’abus de pouvoir et de menace sur la liberté de la presse. Et dire que c’est pourquoi ils ont attaqué ces décisions prises par le ministère de la Communication

« Il y a déjà deux arrêtés pris par le ministère de la communication en date 29 juillet 2024 et en date 4 octobre 2024 », a-t-il notamment précisé.

Selon Mamadou Ibra Kane, il y a d’autres actions en justice que le CDEPS va intenter également. Il affirme qu’il n’est pas du ressort du ministre de la communication de déclarer quel média ou quelle entreprise de presse est légale ou non.

« Cela va bien au-delà des compétences du ministre de la communication et la Constitution du Sénégal, pour préserver la liberté de presse dans son article 11 que la création d’un média n’est soumise à aucune », a-t-il conclu.

Pour rappel, une liste provisoire de 112 entreprises de presse, sur 500, a été publiée le 3 décembre 2024 par le ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique. Cette décision a provoqué l’indignation du patronat de presse poussant le CDEPS à saisir la Cour suprême.

APRÈS SA FRACTURE: Malick Gackou donne de ses nouvelles

2

Tract-Atteint lors de l’attaque de la caravane de Pastef à l’étape de Koungheul, en pleine campagne électorale pour les législatives du 17 novembre dernier, le leader du Grand Parti, Malick Gakou, a été victime d’une double fracture ouverte au bras. L’allié du parti au pouvoir donne de ses nouvelles dans un entretien accordé à L’Observateur ce mardi 10 décembre. 

 
«Sur le plan physique, dit-il, je suis encore en convalescence bien que des douleurs persistantes me rappellent constamment cet épisode malheureux durant lequel j’ai reçu une pierre et perdu beaucoup de sang.»
 
L’ancien ministre d’ajouter : « Psychologiquement, je dirais que cela m’a surtout renforcé. Ces épreuves nous poussent à redoubler d’efforts pour défendre nos convictions et à ne jamais céder à l’intimidation. Cet événement est une preuve supplémentaire parmi les nombreuses que j’ai déjà subies dans notre combat pour l’avènement d’une démocratie renforcée, d’un état de droit et du développement harmonieux de notre pays.»

GORGUI NDIAYE SUR SON CHANGEMENT DE TEINT: ‘Je souffre d’eczéma’

2
Tract-Gorgui Ndiaye est au coeur d’une vive polémique depuis sa dernière apparition. Certains jugent son style très efféminé. Le sujet s’est invité à la vente aux enchères de sa boucle d’oreille organisée en marge de la présentation du dernier album de l’artiste. L’Observateur rapporte que l’ambiance est devenu électrique, lors de la séance de questions-réponses, notamment sur son teint. 
 
«J’ai entendu toutes sortes de critiques. Des spéculations malsaines, des propos déplacés, mais je tiens à être clair : jamais je ne me livrerai à des pratiques déshonorantes. Je suis un digne fils de Gawlo et de Rufisque.»
 
Les journalistes reviennent à la charge. «Qu’est-ce qui a réellement causé ce changement de teint ?» «J’ai des origines peules. Mon teint n’a jamais été aussi foncé qu’on veut le croire. De plus, je souffre de problèmes de peau [eczéma]», réplique-t-il, agacé. 

MORT DE BASSIROU DIOP, GARDE DU CORPS DE BARTH: L’autopsie révèle ‘un aspect du poumon cardiaque’

2
Tract-La mort de Bassirou Diop, garde du corps de Barthélémy Dias, arrêté à Saint-Louis (nord) pour des heurts de campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre dernier, révèle ses secrets. Les résultats de l’autopsie demandée par le procureur suite à l’annonce de la mort du sieur Diop qui a suscité une vive polémique, révèlent « un aspect de poumon cardiaque ».

« Une contusion de la pommette droite, une cardiomégalie de 500g avec hypertrophie du myocarde et œdème pulmonaire avec un poumon droit de 12g et un poumon gauche de 1100g, l’hépatomégalie (muxade) de 2800 g, du contenu gastrique liquidien de moyenne abondance sans particularité, congestion cérébrale. L’examen microscopique d’un fragment du poumon par technique rapide de cryotomie montre un aspect du poumon cardiaque », a fait savoir le médecin légiste.

Au total, a ajouté la même source, « c’est la cardiomyopathie hypertrophique décompensée ». Selon Me El Hadji Diouf, avocat de la famille du défunt : « la famille de son client, qui a décidé d’ester en justice, se réunira, très prochainement pour discuter de la question ».

L’examen a été réalisé à l’hôpital général Idrissa POUYE de Grand-Yoff (Dakar). Le rapport médical a été transmis aux enquêteurs du commissariat central de Saint-Louis.

PROBABLE RÉVOCATION DE SON MANDAT DE MAIRE: ‘Je ne l’accepterai pas’ lance Barthélémy Dias

2

Tract-Barthelemy Dias a fait la une des journaux ces derniers temps depuis sa radiation de son poste de député. Depuis, des rumeurs circulent sur une probable destitution de son mandat de maire de Dakar, la capitale sénégalaise. Ce lundi, il a fait face à la presse pour apporter sa part de vérité.

Selon lui, il n’avait jamais souhaité siéger à cette 15e législature. Toutefois, pour le cas de la mairie, l’édile de Dakar compte exercer son mandat à terme et attend de pied ferme les autorités à ce sujet.
« Je n’ai pas été condamné pour crime. J’ai été condamné pour un délit. Maintenant ceux qui ont décidé d’interpréter le français pour voir comment chercher les voies et moyens pour m’enlever de mon poste de maire de la ville de Dakar, je souhaiterais leur dire tout de suite dès à présent que je ne l’accepterais pas. Et je n’irais pas plus loin que ça », a lancé Barthélémy Dias.

Poursuivant : « Puisqu’il y a des gens qui semblent ne pas connaître les textes, je me permettrais de leur rappeler l’article 135 du code général des collectivités locales qui stipule que lorsque le maire ou tout autre conseiller municipal est condamné pour crime, sa révocation est de droit. Je vous invite à retourner voir les arrêtés qui sont rendus dans l’affaire de la fusillade de Mermoz ».

Selon le maire de Dakar, « On est dans un pays comme on le dit souvent, on ne voit jamais celui qui provoque. On ne voit que la personne qui se venge. Vous savez, vous pouvez vivre avec une personne qui mord tout le temps, mais à un certain moment, il faut lui sourire pour qu’il sache que vous aussi vous avez des dents et vous pouvez mordre. Parce qu’il y’ a des choses que personne n’acceptera ».

TCHAD: Le Président Mahamat Idriss Deby élevé au grade de Maréchal du Tchad

2

Tract-Par une écrasante majorité, les conseillers nationaux ont honoré le président Mahamat Idriss Déby en le décorant de la plus haute distinction militaire, le titre de Maréchal du Tchad, saluant sa gestion de la transition et ses efforts pour pacifier le pays

Le président Mahamat Idriss Déby a été officiellement élevé au rang de maréchal du Tchad cet après-midi ( lundi 9 decembre 2024). Une décision adoptée par le conseil national de transition (CNT) avec 160 voix favorables, 2 contre et 6 abstentions.

Les Conseillers justifient cette distinction par les actions de Déby junior dans la conduite de la transition et ses efforts pour ramener la paix au Tchad, estimant qu’il mérite ce titre prestigieux.

Il est à noter que ce titre rappelle celui accordé à son père, feu Idriss Déby Itno, également élevé au rang de maréchal du Tchad en août 2020, huit mois avant sa disparition tragique.

 

 

L’HOROSCOPE DE CE MARDI 10 DÉCEMBRE

2

Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : vous serez très actif, vous menez la danse ! Ecoutez tout de même ceux qui sont plus lents que vous !

Taureau : vous n’êtes pas très en forme ? Dans tous les cas, restez connecté à votre côté joyeux et optimiste !

Gémeaux : la Lune forme un bel aspect à votre Soleil, et d’autres aspects contribuent à votre bien être !

Cancer : vous n’aimez pas que l’on vous bouscule et pourtant ce sera le cas ! Ce soir, vous passez à autre chose !

Lion : vous voyez du pays, vous recevez des nouvelles d’une personne éloignée, vous allez vous sentir dépaysé !

Vierge : ne vous formalisez pas si une personne parle dans votre dos, recentrez-vous sur votre jolie personne !

Balance : une journée importante avec, sur le plan relationnel, des discussions au top, réjouissantes !

Scorpion : vous hésitez, vous vous interrogez et dans quelques jours, vous serez fin prêt pour agir !

Sagittaire : la vie est belle… Elle le sera, oui, ce mardi, avec des motifs encourageants, côté cœur !

Capricorne : vous déployez des trésors d’énergie afin de garder votre cap, et d’agir comme cela vous convient !

Verseau : Il est question d’attractivité, de désir, ou au contraire, d’envie de claquer la porte et de tourner une page !

Poissons : journée idéale pour dépenser votre argent, tout comme pour régler vos factures… Peut être les deux d’ailleurs !

LES EPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MARDI 10 DÉCEMBRE

2

Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 10 Décembre 2022
    Décès à Dakar de l’artiste comédien Charles FOSTER. Il a été pensionnaire du Théâtre national Daniel Sorano et s’est distingué aussi bien au théâtre qu’au cinéma. A la tête de sa propre compagnie Kakatart, il a fait les beaux jours du théâtre sénégalais.
  • 10 Décembre 2021Adoption par l’Assemblée nationale de la loi portant restauration du poste de Premier ministre. Le poste avait été supprimé le 14 mai 2019 à la faveur d’une loi constitutionnelle.
  • 10 Décembre 2010
    Cérémonie officielle d’ouverture à Dakar du 3ème Festival Mondial des Arts Nègres. Le Sénégal avait accueilli la première édition en 1966 suivi du Nigeria qui avait accueilli la 2ème édition en 1977.
  • 10 Décembre 2004Abolition de la peine de mort au Sénégal. Depuis l’indépendance du pays, la justice n’a eu à faire exécuter cette sentence que dans deux affaires : l’assassinat à Thiès de Demba Diop, député-maire de Mbour et l’attentat manqué contre le président Léopold Sédar Senghor à la Grande Mosquée de Dakar le jour de la Tabaski. Ces deux événements avaient eu lieu en 1967.
  • 10 Décembre 1998
    Inauguration à Dakar par le Président Abdou DIOUF d’une esplanade des droits de l’Homme à l’occasion de la commémoration du 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
  • 10 Décembre 1988
    Abdoul Aziz NDAW est élu Président de l’Assemblée nationale. Il succède au docteur Daouda SOW, démissionnaire.
  • 10 Décembre 1973
    Rappel à Dieu a l’âge de 83 ans d’El Hadj Amadou DÈME, chef religieux à Sokone. Il est l’auteur d’environ vingt ouvrages sur l’islam dont « Dyahou Nayirayni » (L’Éclat du Soleil et de la Lune ou encore La Lumière des deux Lumières), une exégèse du Coran en 20 volumes réalisée en vingt ans. Son premier Khalife est El Hadji Mamadou Amadou DÈME.
  • 10 Décembre 1959Arrivée à Saint-Louis du Général Charles DE GAULLE à l’occasion de la 6° session du conseil exécutif de la Communauté franco-africaine. La Communauté franco-africaine a été créée par le référendum du 28 septembre 1958. Le général Charles DE GAULLE avait été élu Président de la IVème République française et de la Communauté le 21 décembre 1958 et était entré en fonction le 8 janvier 1959.
  • 10 Décembre 1915
    Création d’un Comité d’Études Historiques et Scientifiques en Afrique Occidentale Française (AOF) pour contribuer à la recherche dans le domaine de l’ethnologie, l’histoire, la géographie et l’histoire naturelle.On compte parmi ses membres des administrateurs coloniaux, des officiers de l’armée, mais aussi des scientifiques comme Ferdinand HECKENROTH, directeur du laboratoire bactériologique de Dakar ou l’ethnologue Maurice DELAFOSSE. Ce comité d’études deviendra l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN) en 1936.
  • 10 Décembre 1772Charles Hippolyte BONIFACE est nommé Gouverneur de Gorée. Il succède à Pierre Louis DE RASTEL DE ROCHEBLAVE.

JUSTICE: Liberté provisoire pour Dieynaba Ndiaye!

3

Tract-Le juge de la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar a accordé ce lundi une liberté provisoire à Dieynaba Ndiaye, arrêtée pour collecte de données illicites.

Rappelons que Dieynaba Ndiaye a été doublement victime : non seulement elle a subi des violences conjugales, mais elle a également été emprisonnée. Des images montrant son visage ensanglanté ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, accompagnées du hashtag « Justice pour Dieyna » au moment des faits. Ironie du sort, c’est elle qui a été placée en détention pendant trois mois, accusée par son mari d’avoir partagé des vidéos intimes.

Cependant, Dieynaba ne s’est pas laissée faire. Elle a déposé plainte contre son mari, Alioune Badara Mbacké, pour « coups et blessures volontaires, violences, voies de fait, injures et non-assistance à personne en danger ».

Mme Mbacké s’appuyait sur un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, ainsi que sur des images des violences qu’elle a subies.

Cependant, le mari n’a été condamné qu’à 45 jours de prison.

MORT DE BASSIROU DIOP, GARDE DU CORPS DE BARTHÉLÉMY DIAS: Le corps à Dakar pour autopsie

1

Tract-Après la mort en détention de Bassirou Diop, garde du corps de Barthelemy Dias, sa dépouille est actuellement transférée à Dakar pour autopsie.

Suite au décès de Bassirou Diop, garde du corps de Barthelemy Dias, une autopsie a été ordonnée. La dépouille a été actuellement transférée l’hôpital Idrissa Pouye de  Grand Yoff, ex Cto, où se fera ladite autopsie.

De son côté, Me El Hadj Diouf, avocat des éléments de la sécurité de Barthélémy Dias parle de mauvais traitement. «Aujourd’hui je pense qu’on va faire l’autopsie, situer les responsabilités, mener une enquête exhaustive pour réellement sanctionner ceux qui sont fautifs et qui ont traité ces gardes du corps de Barthelemy Dias comme des animaux», a-t-il confié à la Rfm.

L’avocat déclare que certains détenus, qui font partie de la sécurité de Barthélémy Dias, sont eux aussi, en très mauvaise forme : «Il y a d’autres prévenus aujourd’hui  qui sont extrêmement fatigués et ils me disent qu’ils ne reçoivent que des piqûres. On ne les amène pas à l’hôpital», dit-il.

BARTHÉLÉMY DIAS EN CONFÉRENCE DE PRESSE CET APRÈS-MIDI

1

Tract-Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, radié vendredi dernier de son poste de député, a convié les journalistes à un point de presse cet après-midi à 16h, à l’Hôtel de Ville.

Si l’objet de cette rencontre n’a pas été précisé dans la note d’invitation, tous les regards sont désormais tournés vers le maire pour en savoir davantage sur les sujets qu’il pourrait aborder.

DÉMARRAGE DE LA CAMPAGNE DE COMMERCIALISATION DE L’ARACHIDE: Neuf opérateurs économiques déjà arrêtés à Kaolack

0

Tract-Neuf (9) opérateurs économiques ont été arrêtés à Porokhane, un village du Sénégal, situé près de Nioro du Rip dans la région de Kaolack. Ils sont poursuivis pour non-respect du prix plancher fixé par le gouvernement pour la commercialisation du kilogramme d’arachide, a fait savoir le chef du service régional du commerce de Kaolack, Adama Mouhamed Mbaye.

Ce service en charge de veiller à l’application des mesures étatiques en matière de transaction commerciale a pris ces neuf (9) opérateurs en flagrant délit d’achats de graines d’arachide à des prix plancher de 305 F Cfa le kilogramme fixé par le gouvernement après concertations avec les différents acteurs de la filière arachide », a expliqué le commissaire aux enquêtes économiques.

A noter que la campagne de l’arachide a officiellement démarré le 5 décembre sur tout le territoire national.

ALTERCATION ENTRE SUPPORTERS DU JARAAF ET L’USM ALGER: Plusieurs blessés des dégâts matériels enregistrés

0

Tract-Le match de Coupe de la Confédération de la CAF opposant le Jaraaf de Dakar à l’USM Alger, disputé ce dimanche au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, s’est conclu dans une ambiance chaotique.

Alors que la rencontre s’est terminée sur un score nul de 0-0, une violente bagarre a éclaté entre les supporters des deux équipes, causant plusieurs blessés et des dégâts matériels considérables, notamment des chaises arrachées et vandalisées.
Une enquête devrait être ouverte pour déterminer les responsabilités et identifier les auteurs de ces incidents.

DIPLOMATIE: Le Premier ministre Ousmane Sonko en déplacement en Gambie

0

Tract-Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a fait son arrivée au Centre international de conférence Sir Dawda Kairaba Jawara, à l’occasion de la 11e session ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG).

Sur place, il a rejoint le président gambien Adama Barrow ainsi que le Premier ministre bissau-guinéen, Oury. Plusieurs autres dignitaires sont attendus pour cet événement qui réunit les principaux acteurs régionaux engagés dans la coopération transfrontalière et le développement durable.

- Advertisment -