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QATAR: Le Président Diomaye a reçu Karim Wade

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Tract-Le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a accordé une audience à Karim Wade, en marge de sa visite officielle au Qatar.

Les deux hommes ont mené des échanges qualifiés de « constructifs », portant sur la situation politique, économique et sociale du Sénégal.

Espérons que le chef l’Etat ramène au bercail son compatriote…qui a quitté le Sénégal pour le Qatar peu après sa libération survenue en 2016 dans l’affaire d »enrichissement illicite ».

 

MORT D’UN DE SES GARDES DU CORPS EN PRISON: Barthélémy Dias s’en prend au nouveau régime

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Tract-Le maire de Dakar Barthélémy Dias a annoncé la mort de son garde du corps, Bassirou Diop, survenue en détention Saint-Louis ( nord).

Dans un communiqué diffusé ce jour, Dias-fils a déclaré ce qu’il qualifie d’« arrestation barbare » orchestrée par la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) sur l’ordre du régime en place. Bassirou Diop, membre de l’équipe de sécurité de Dias, avait été arrêté à Saint-Louis en compagnie de 83 autres personnes.

Barthélémy Dias a affirmé que ces détentions s’inscrivent dans une logique d’intimidation politique, qu’il décrit comme « systématique ».

La mort de Bassirou Diop n’est pas un incident isolé, selon le communiqué. Barthélémy Dias a également fait état d’un autre drame : le décès du père d’un autre membre de son équipe de sécurité. Ce dernier aurait succombé à une crise en pleine audience judiciaire, alors qu’il venait soutenir son fils poursuivi dans une affaire qualifiée de « politique et infondée ».

Ces deux tragédies, d’après le maire de Dakar, incarnent « le coût humain inacceptable de la dérive autoritaire ».

Barthélémy Dias n’a pas seulement fait part de son indignation. Il a également lancé un appel pressant à la libération immédiate et sans condition de tous les détenus, y compris les membres de son équipe de sécurité.

 

L’HOROSCOPE DE CE LUNDI 09 DÉCEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : pour vous c’est très satisfaisant, et malgré les obstacles, vous assurez avec brio !

Taureau : c’est plus délicat, vous devez être responsable, dans tous les domaines de votre vie !

Gémeaux : malgré certains retards, pas d’inquiétude, la vie vous sourit !

Cancer : la journée est belle. La période est plus difficile mais vous avez mille atouts, ça ira !

Lion : vous tissez votre toile avec talent. Essayez en cas de conflit d’être avec et pas contre !

Vierge : l’espoir fait vivre, dit-on ! Ce sera votre cas, car vous vous donnez beaucoup de mal !

Balance : vous êtes débordé, ou souffrant. Dans les deux cas, il faut veiller à ne pas vous culpabiliser !

Scorpion : embellie dans votre vie, mais à quel prix ! Dans quelques semaines vous serez fier de vous !

Sagittaire : aujourd’hui, vous, la famille, ou votre habitation sont d’actualité ! Vous vous armez de patience !

Capricorne : très certainement qu’un échange sera porteur et très positif pour votre avenir !

Verseau : n’essayez pas de tout maîtriser ! Laissez faire la vie, et vous ne serez pas déçu !

Poissons : voilà que vous êtes sur le devant de la scène… Et que vous éblouissez votre entourage !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE LUNDI 09 DÉCEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 9 Décembre 2020Cérémonie de pose de la première pierre de l’Ecole de Formation des Spécialistes du Génie Militaire au camp Moussa Dioum de Bargny présidée par le general de division, Cheikh WADE, sous-chef d’état-major général des armées.
  • 9 Décembre 2019
    Mise en service des 16 premières turbines d’une puissance de 50 mégawatts du parc éolien de Taïba Ndiaye dans la région de Thiès. Construit par la société LEKELA, filiale de Mainstream Renewable Power, le parc est formé de 46 éoliennes Vestas pour une puissance totale de 158,7 mégawatts. Sa réalisation a nécessité un investissement de 200 milliards de francs CFA avec une aide au financement de l’agence américaine Overseas Private Investment Corporation (OPIC) et de l’Agence Danoise du Crédit à l’Exportation.
  • 9 Décembre 2002
    Ouverture à Dakar d’un séminaire sur le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) sous la présidence du Chef de l’État. Le NEPAD a trois objectifs : promouvoir la croissance accélérée et le développement durable, éradiquer la pauvreté généralisée et extrême, et mettre fin à la marginalisation de l’Afrique dans le processus de mondialisation.
  • 9 Décembre 2000Le Président Abdoulaye WADE est l’invité du Forum civil dans les jardins du Palais de la République pour expliquer aux Sénégalais, au cours d’une émission télévisée en direct, le projet de constitution qu’il compte faire voter au référendum prévu le 7 janvier 2001.
  • 9 Décembre 1993
    La collision d’un appareil « 6V-ADE DE HAVILLAND » d’Air Sénégal avec un appareil de Gambia Airways au large de l’aéroport de Dakar-Yoff fait un bilan de 6 morts dont 3 membres de l’équipage. L’avion d’Air Sénégal était parti de l’aéroport du Cap Skirring au sud du pays.
  • 9 Décembre 1991
    Ouverture à Dakar de la VIème Conférence de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI). La première session du comité permanent s’était tenue dans la capitale sénégalaise en 1983.
  • 9 Décembre 1988
    Ouverture à Dakar de l’assemblée générale de l’Union des Villes Africaines (UVA) qui œuvre pour la promotion des villes africaines et le développement de la coopération entre elles. Créée en 1975 l’Union des Villes Africaines avait son siège à Dakar jusqu’en 1988, date de son transfert à Rabat.
  • 9 Décembre 1985
    Ouverture à Dakar de la première édition de la Foire Internationale du Livre et du matériel didactique (FILDAK). La foire a pour objectifs de favoriser la promotion du livre et du matériel didactique ainsi que la diversité culturelle dans le domaine de l’écrit et de contribuer aussi au rayonnement culturel du Sénégal. La FILDAK œuvre également pour l’établissement et la consolidation des contacts entre les différents professionnels du livre.
  • 9 Décembre 1959
    Inauguration de l’Université de Dakar en présence d’André BOULLOCHE, Ministre français de l’Éducation nationale. La future Université Cheikh Anta Diop est l’héritière de l’Institut des Hautes Études de Dakar (IHED), créé en 1950.
  • 9 Décembre 1887
    Jean ALEXANDRE est le premier maire de Dakar. Il le restera jusqu’en 1892, année de sa succession par Charles DE MARGUERIE DE MONTFORT. La commune de plein exercice de Dakar a été créée le 17 juin 1887 après celles de Saint-Louis, Gorée (10 août 1872) et Rufisque (12 juin 1880).
  • 9 Décembre 1885
    Inauguration du premier câble sous-marin reliant le Sénégal à l’Espagne par les Canaries. Il a été installé par la Spanish Submarine Telegraph Company dans le cadre de la convention franco-espagnole du 2 mai 1884. Le câble relie Cadix en Espagne à Yoff au Sénégal en passant par Ténérife aux îles Canaries et Saint Louis du Sénégal.

ASSEMBLÉE NATIONALE: Déthié Fall renonce officiellement à son poste de député

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Tract-Déthié Fall vient de rendre publique sa décision, suite à la radiation de Barthélémy Dias. Le poste de député de ce dernier lui revenant de droit selon la loi, il a annoncé qu’il ne siégera pas à l’Assemblée nationale. Ci-dessous sa déclaration.

« Suite à la radiation prononcée par l’Assemblée Nationale de la tête de liste SAM SA KADDU, ma position sur la dite liste passe.

Devant le peuple sénégalais auquel mon attachement est connu de tous, j’avais pris l’engagement que j’allais remettre ce poste s’il me revenait du fait de ma démission de cette coalition et de mon soutien à la liste Pastef dirigée par le Président Ousmane SONKO.  Je tiens donc à respecter la parole donnée qui m’est très chère.

Ainsi je démissionne du poste de député tout en souhaitant un excellent mandat aux parlementaires et au Président de l’Assemblée Nationale à qui je transmets également mes très sincères félicitations.

Je renouvelle tout mon soutien au Président de la République Bassirou Diomaye FAYE et au Premier ministre, Président de Pastef Ousmane SONKO avec qui j’ai partagé tous les combats politiques de ces trois dernières années pour la démocratie et les libertés avec tous les sacrifices possibles. »

RADIATION DE BARTHÉLÉMY DIAS: Seydi Gassama crie au scandale

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Tract-Barthélémy Dias est à deux doigts d’être éjecté de l’Assemblée nationale. En effet, le processus de sa radiation est enclenché par le ministre de la Justice. Procédure que Seydi Gassama ne semble pas du tout agréer.

«Dès lors que les autorités n’ont pas fait de recours contre la candidature de Barthelemy Dias, aux fins de l’annuler conformément à la loi, elles devraient le laisser exercer le mandat qu’il a reçu du peuple sénégalais», a martelé  Seydi Gassama.

Le secrétaire exécutif de Amnesty Sénégal déclare que l’Assemblée nationale a besoin, pour la qualité des débats, de la voix forte et discordante de Barthelemy Dias.

ASSEMBLÉE NATIONALE: Barthélémy Dias officiellement radié!

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Tract-Barthélémy Dias a officiellement perdu son poste de député. Sa révocation a été prononcée par le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, face aux députés ce vendredi.

«Sur demande du ministre de la Justice Garde des Sceaux, en application  des dispositions de l’article 61 de la constitution (dernier alinéa) et de l’article 51  de notre règlement intérieur (dernier alinéa), le bureau de l’Assemblée nationale, réuni le jeudi 5 décembre 2024, a procédé à la radiation de Barthélémy Toye Diaye», a annoncé Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale, dès le début de la séance plénière.

TRIBUNAL DE DAKAR: Le journaliste Adama Gaye relaxé

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Tract-Le journaliste Adama Gaye a été relaxé ce vendredi 6 décembre 2024, par le Tribunal des flagrants délits de Dakar. Poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles » en raison des propos tenus lors d’une émission sur Sen TV, il a été déclaré non coupable, les frais de justice étant imputés au Trésor public.

À l’annonce de la décision, Adama Gaye s’est exprimé sur sa page Facebook : « Victoire ! Le Tribunal m’a relaxé. Les charges aux dépens du Trésor public. La plus grande victoire que j’accueille avec humilité. Et en pardon ! »

L’affaire remonte au 20 novembre dernier, lorsque le journaliste avait déclaré que Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances décédé en France dans des situations non encore élucidées, avait été « assassiné ». Ces affirmations avaient provoqué une vive polémique.

Afrique de l’ouest : Les femmes à la croisée de la sécurité des produits de consommation et de la concurrence

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Tract-L’Afrique de l’ouest est une région en pleine croissance démographique et économique, avec une population qui, selon de récentes données démographiques de la Banque Mondiale, devrait atteindre 500 millions d’habitants d’ici 2030. Cependant, la région est également confrontée à des défis importants en matière de sécurité des produits de consommation et de concurrence. Les femmes, qui représentent pourtant 60% des agriculteurs en Afrique de l’ouest, jouent un rôle crucial dans la sécurité des produits de consommation, mais elles sont également confrontées à des défis importants en matière de concurrence.

La sécurité des produits de consommation en Afrique de l’ouest : un défi majeur

La sécurité des produits de consommation est un défi majeur en Afrique de l’ouest. Selon la FAO (2020), environ 22% de la population de la région souffre de la faim, soit environ 120 millions de personnes. Les femmes et les enfants sont les plus vulnérables à la faim et à la malnutrition.

Les causes de la faim en Afrique de l’ouest sont multiples et complexes. La pauvreté, la dégradation de l’environnement, les conflits et les changements climatiques sont autant de facteurs qui contribuent à la faim dans la région. Cependant, il est important de noter que la faim est également liée à des facteurs structurels tels que la répartition inégale des ressources, la faiblesse des systèmes de production et de distribution alimentaire, et la dépendance excessive à l’égard des importations alimentaires.

Face à ce défi, il est nécessaire de développer des stratégies durables qui prennent en compte les besoins et les capacités des femmes, qui jouent un rôle crucial dans la sécurité des produits de consommation dans la plupart des pays « ouest-africains ». Cela peut inclure la formation et le renforcement des capacités des femmes agricultrices, l’amélioration de l’accès aux ressources et aux crédits, et la promotion des pratiques agricoles durables et des systèmes alimentaires locaux.

Les défis de la concurrence pour les femmes agriculteurs en Afrique de l’ouest

La concurrence est un autre défi majeur pour les femmes agricultrices en Afrique de l’ouest. Selon la Banque mondiale (2022), les importations de produits alimentaires en Afrique de l’ouest ont augmenté de 15% entre 2019 et 2020, ce qui a entraîné une concurrence accrue pour les producteurs locauxvulnérables aux fluctuations des marchés internationaux. Ensuite, la faiblesse des infrastructures de transport et de stockage rend difficile la commercialisation des produits locaux, ce qui accentue la concurrence avec les produits importés.

Les femmes, qui représentent 60% des agriculteurs en Afrique de l’ouest, sont particulièrement vulnérables à cette concurrence. Selon l’ONU Femmes (2020), les femmes en Afrique de l’ouest ont un accès à la terre et aux crédits qui est inférieur de 25% à celui des hommes. Cela signifie que les femmes ont moins de possibilités de développer leur activité agricole et de contribuer à la sécurité des produits de consommation dans la région.

Pour une approche durable et équitable

Pour répondre aux défis de la sécurité des produits de consommation et de la concurrence en Afrique de l’ouest, il est nécessaire de développer des stratégies qui prennent en compte les besoins et les capacités des femmes. Cela peut inclure la formation et le renforcement des capacités des femmes agriculteurs, l’amélioration de l’accès aux ressources et aux crédits, et la promotion des pratiques agricoles durables et des systèmes alimentaires locaux.

Il est également important de promouvoir l’égalité des sexes et de renforcer les droits des femmes dans le secteur agricole/foncier. Cela peut inclure la mise en place de politiques et de programmes qui favorisent l’accès des femmes à la terre, aux crédits et aux marchés…bref à toute la gamme de services financiers.

On pourrait fortement s’inspirer du programme « Femmes et agriculture » de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) visant à renforcer les capacités des femmes agriculteurs en Afrique de l’ouest, en leur fournissant des formations et des équipements pour améliorer leur production et leur commercialisation.

Il est également important de promouvoir les pratiques agricoles durables et les systèmes alimentaires locaux, qui peuvent contribuer à améliorer la sécurité des produits de consommation et à réduire la dépendance à l’égard des importations alimentaires. L’on pourrait dupliquer des initiatives comme « Agriculture durable en Afrique de l’ouest » de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ayant pour socle conducteur de promouvoir les pratiques agricoles durables en Afrique de l’ouest, en fournissant des formations et des équipements aux agriculteurs pour améliorer leur production et leur commercialisation.

Tout compte fait, les femmes jouent un rôle crucial dans la sécurité des produits de consommation en Afrique de l’ouest, mais elles sont également confrontées à des défis importants en matière de concurrence. Pour répondre à ces défis, il est nécessaire de développer des stratégies qui prennent en compte les besoins et les capacités des femmes, et de promouvoir l’égalité des sexes et les droits des femmes dans le secteur agricole.

Baltazar ATANGANA/ Gender expert

noahatango@yahoo.ca

Sources indicatives :

– FAO (2020). La sécurité alimentaire en Afrique de l’ouest.

– Union africaine (2020). Les femmes et l’agriculture en Afrique de l’ouest.

– Banque mondiale (2022). Les importations de produits alimentaires en Afrique de l’ouest.

– ONU Femmes (2020). Les femmes et l’accès à la terre et aux crédits en Afrique de l’ouest.

– FAO (2020). Programme « Femmes et agriculture » en Afrique de l’ouest.

MBOUR: Plus de 200 kg de chanvre indien saisis

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Tract-Les éléments de l‘unité de lutte anti-drogue de Mbour de la Brigade régionale des stupéfiants de Thiès ont mené une opération de lutte contre le trafic de drogue le 2 décembre 2024, aux environs de 08h 00. Au cours de cette intervention deux individus N. Gningue et N. Ngom. Une grande quantité de drogue a été saisie.

En effet, les investigations consécutives ont permis d’identifier les convoyeurs de la drogue. Cette opération a conduit à la saisie de plusieurs colis de chanvre indien, d’un poids total de 232,5 kg, transportés à bord de deux charrettes.

Les deux suspects sont actuellement en garde à vue, et les enquêtes se poursuivent pour identifier et interpeller d’autres membres du réseau.

MACRON À SES DÉTRACTEURS: ‘Je terminerai mon mandat’

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Tract-Alors que la chute du gouvernement de Michel Barnier a intensifié les appels à sa démission, Emmanuel Macron réaffirme sa volonté d’aller au bout de son mandat. Dans une allocution, le président français accuse « les extrêmes politiques » d’avoir provoqué une crise pour semer le chaos et précipiter une élection présidentielle anticipée.

Au lendemain de la chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a tenu à clarifier sa position : « Le mandat que vous m’avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans, et je l’exercerai pleinement jusqu’à son terme. » Cette déclaration intervient alors que plusieurs sondages, réalisés par Odoxa et Elabe, montrent que 59 % à 61 % des Français souhaiteraient son départ.

Des figures politiques, notamment de La France insoumise (LFI), qui réclament sa démission depuis l’été, ont intensifié leurs appels ces derniers jours. Face à ces critiques, le président de la République a rejeté toute responsabilité dans la crise actuelle, accusant les parlementaires d’avoir, en toute conscience, provoqué la chute du gouvernement et du budget national, à quelques jours des fêtes de Noël.

Dans une allocution d’une dizaine de minutes, faite jeudi 05 decembre 2024, Emmanuel Macron a dénoncé une alliance qu’il qualifie de « front antirépublicain » entre l’extrême gauche et l’extrême droite, qu’il accuse de vouloir semer le chaos et précipiter une élection présidentielle anticipée. Il a également pointé du doigt les députés du Rassemblement national (RN), qu’il accuse d’avoir voté une motion de censure contraire à leurs propres convictions et au programme qu’ils défendent.

Pour Emmanuel Macron, cette alliance, qu’il considère comme un « nouveau front populaire », n’a qu’un seul projet : le désordre, dans une union opportuniste entre des forces politiques habituellement antagonistes.

Le président français annonce la nomination d’un premier ministre dans les prochaines heures.

ASSEMBLÉE NATIONALE: Le processus de radiation de Barthélémy Dias enclenché!

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Tract-Barthélémy Dias pourrait officiellement perdre son poste de député dans les prochaines heures. Le processus de sa radiation a été enclenché par le ministre de la Justice.

Barthélémy Dias vit-il ses derniers moments en tant que député ? En effet, la tête de liste de « Samm Sa kaddu » aux législatives est aujourd’hui sur siège éjectable. En cause : le principe juridique qui veut que tout élu ayant fait l’objet d’une condamnation pénale définitive perde son mandat. Pour un député, cette initiative revient au Garde des Sceaux, et dans le cas de Barthélémy Dias, c’est sa condamnation définitive dans l’affaire Ndiaga Diouf qui a été visée par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

Selon L’observateur, le ministre de la Justice a adressé une correspondance au président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, pour l’informer de l’éviction de Barthélémy Dias de son mandat de député. Les membres du bureau de l’Assemblée nationale, récemment élus et réunis hier jeudi à l’Hémicycle, ont été mis au courant de cette décision.

Après cette communication, la notification officielle devait être transmise à Barthélémy Dias avant la fin de la soirée, sauf changement de dernière minute. Aujourd’hui, vendredi, les autres députés de la 15e Législature, installés lundi dernier, seront informés, à leur tour, de la révocation de leur désormais ex-collègue. L’annonce est prévue lors de la plénière consacrée à la ratification des commissions.

L’HOROSCOPE DE CE VENDREDI 06 DÉCEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : ça va à peu près… Concentrez-vous sur un projet, et oubliez un peu le reste !

Taureau : vous ne manquez pas de courage ! Qu’il s’agisse de vous défendre au travail comme au sein du foyer !

Gémeaux : lumineuse sera cette journée, avec la complicité des êtres que vous aimez !

Cancer : ne restez pas seul à vous tracasser ! Confiez-vous et acceptez de partager des moments d’intimité, et respirez !

Lion : une journée un brin semblable à celle d’hier. Face à un conflit, vous faites face, mais ça prend du temps !

Vierge : vous bossez dur et c’est aussi une journée idéale pour cultiver votre forme !

Balance : comme hier, vous n’êtes pas seul, et une rencontre, une conversation, peuvent tout changer !

Scorpion : évitez les idées noires, vous avez toutes vos chances d’être entendu au sein de votre foyer !

Sagittaire : on n’a qu’une envie, vous suivre ! Vous dégagez une telle énergie !

Capricorne : en acceptant de reconnaitre vos fragilités, à une personne bien choisie, vous serez gagnant !

Verseau : il se peut que vous viviez des turbulences. Vous n’êtes pas forcément compris, restez confiant !

Poissons : acceptez que ce jour soit un jour ‘off’, vous serez dans la lumière dès demain !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE VENDREDI 06 DÉCEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 6 Décembre 2021
    Ouverture par le Président Macky SALL du 7ème Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique en présence d’acteurs politiques, de militaires, de chercheurs et de différentes organisations publiques et privées. La crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus (COVID 19) a été l’une des thématiques centrales de l’événement au même titre que l’aspect sécuritaire.
  • 6 Décembre 2018Inauguration à Dakar du Musée des Civilisations Noires. Financé à hauteur de 20 milliards de francs CFA par la Chine, le musée a pour objectif de mettre en exergue la contribution de l’Afrique au patrimoine culturel et scientifique mondial. Des ateliers de conception des expositions du musée s’étaient tenus à Dakar du 26 au 30 mars 2018.
  • 6 Décembre 2017
    Prise de fonction de la première femme Recteur d’université au Sénégal, le Professeur Ramatoulaye Diagne MBENGUE, Recteur de l’Université de Thiès. Succédant au Professeur Matar Mour SECK, elle est spécialiste de logique mathématique, d’histoire de la logique et de philosophie islamique. Créée en 2007 l’Université de Thiès sera baptisée du nom du professeur Iba Der THIAM le 3 novembre 2020.
  • 6 Décembre 2017Arrivée à Dakar de 4 détenus rwandais condamnés par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) pour leur rôle dans le génocide des Tutsis en 1994. Ils ont été transférés d’Arusha en Tanzanie où ils étaient en détention.
  • 6 Décembre 2009Décès à Dakar, à l’âge de 76 ans, du docteur Daouda SOW, ancien ministre des forces armées (1981-1983), ancien Président de l’Assemblée nationale (1984-1988) et ancien Secrétaire général adjoint du Parti Socialiste (PS).
  • 6 Décembre 1983
    A Diabir dans le département de Ziguinchor, une attaque des Forces de sécurité par des rebelles du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) fait un bilan de trois gendarmes tués, trois autres et un policier blessés.
  • 6 Décembre 1962
    Dans l’après midi de la fête musulmane de l’Aïd El Ada (Tabaski), la communauté Layène organise la première édition du pèlerinage de Nguédiaga, un site près de Malika dans la banlieue de Dakar où Seydina Limamoulaye, le guide de la communauté, s’était réfugié pendant trois jours en septembre 1887 pour échapper aux persécutions de l’administration coloniale française.
  • 6 Décembre 1961Visite au Sénégal de Sa Majesté la Reine Elisabeth II d’Angleterre. Elle avait accédé au trône britannique à l’âge de 25 ans, à la mort de son père George VI le 6 février 1952 et avait été couronnée le 2 juin 1953,
  • 6 Décembre 1947
    Lamine GUÈYE est élu Président du Grand Conseil de l’Afrique Occidentale Française (AOF) par 20 voix contre 11 pour Félix HOUPHOUËT-BOIGNY. Institué par une loi du 29 août 1947, le Grand Conseil de l’AOF qui siégeait à Dakar était composé de conseillers de chaque territoire élus par les assemblées locales (40 dont 5 pour chacun des 8 territoires) et se réunissait pour voter le budget général de la fédération et statuer sur des questions économiques et financières.

JUSTICE: Marie Lo, la fille du célèbre chanteur Ismaïla Lô condamnée à 22 mois de prison ferme

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Tract-Le verdict est tombé pour Marie Lô. La Fille du chanteur Ismaëla Lo a été condamnée par le Tribunal correctionnel de Dakar ce jeudi 05 décembre, à 22 mois de prison ferme. Elle devra également payé 600 millions de F Cfa à ses plaignants notamment Dame Gaye, Marie Thérèse Wade, Aminata Amar, Moustapha Amar, Mamadou Ahmed Amar, Serigne Fallou Fall et autres.

Lors de son procès, le 7 novembre dernier, Marie Lo avait reconnu les faits qui lui sont reprochés. Le procureur de la République avait requis une peine de 2 ans ferme.

Suite à cette condamnation, Marie Lo va rester en prison encore pour 6 mois. Elle a été placée sous mandat de dépôt le 30 août 2023 pour un détournement de fonds d’une valeur de 533 millions FCFA, une somme issue d’opérations frauduleuses qui ont mis en péril les finances de plusieurs partenaires commerciaux.

DIPLOMATIE: Le Président Diomaye Faye et son épouse en visite officielle aux Émirats arabes unis

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Tract-Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a débuté ce jeudi 5 décembre 2024, une visite officielle aux Émirats arabes unis. 

À l’issue de cette visite, le président sénégalais se rendra au Qatar pour participer au Forum de Doha, du 6 au 8 décembre 2024, sur invitation de Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, Émir du Qatar. Ce forum international est consacré aux grands enjeux globaux comme la gouvernance, la sécurité et le développement durable.

FRANCE: Le gouvernement de Michel Barnier renversé

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Tract-Sans surprise, une majorité de députés français a voté ce mercredi soir en faveur de la censure du gouvernement de Michel Barnier. Pour y parvenir, les parlementaires du NFP (gauche) et de l’extrême droite ont unis leur voix.

Le verdict est tombé peu avant 20 h 30. Avec 331 voix, les députés français ont fait chuter le gouvernement de Michel Barnier qui devra désormais expédier les affaires courantes en attendant la nomination d’un nouveau gouvernement. La censure d’un gouvernement en France ne s’était plus produite depuis 1962.

Dans une ambiance de fin de règne, les députés ont débattu longuement avant le vote pour examiner les deux motions de censure qui étaient sur la table : l’une déposée par le NFP et celle défendue par le Rassemblement national, après que le gouvernement a engagé sa responsabilité pour faire adopter, sans vote,le budget de la Sécurité sociale.

Au-delà des vives critiques adressées au Premier ministre sortant, de nombreux députés ont surtout visé le chef de l’Etat, considéré comme l’unique responsable du chaos politique actuel depuis la dissolution de l’Assemblée en juin dernier.

Jusqu’au dernier moment, Michel Barnier, comme Emmanuel Macron, ont prétendu ne pas croire à la censure du gouvernement. Mardi soir, le Premier ministre a ainsi de nouveau appelé à la « responsabilité » des députés – socialistes notamment – qui auraient pu inverser l’issue de ce vote car « la réalité ne disparaîtra pas par l’enchantement d’une motion de censure » a insisté une dernière fois avant le vote le Premier ministre. Une référence à la situation catastrophique des finances publiques et aux « 60 milliards » d’intérêts que la France va devoir payer l’an prochain pour honorer le paiement de sa dette. « Tout sera plus grave plus dur », après la censure, a-t-il martelé.

Et maintenant ?
Sans attendre la réaction des marchés financiers, le président de la République a naturellement déjà commencé à « tester » des options pour la succession de M. Barnier. Ont été évoqués les noms de François Baroin, Bernard Caeneuve, Xavier Bertrand et même Bruno Retailleau.

Mais Emmanuel Macron entend cette fois aller vite : une nomination pourrait intervenir dans les 24 heures.

Mais l’affaire s’annonce toujours aussi complexe faute de majorité à l’Assemblée nationale.

Au sein de la coalition des centres et de la droite, la chute du gouvernement pourrait voir se fissurer ce socle commun. Les Républicains ont déjà menacé de reprendre leur liberté : leur chef de file Laurent Wauquiez a souligné que l’engagement de son parti avec la coalition gouvernementale en septembre « ne valait que pour Michel Barnier ».

De son côté, le chef de file des députés macronistes Gabriel Attal a proposé de nouer un accord de « non censure » avec le PS pour échapper à la tutelle du Rassemblement national.

Quant à la gauche, elle demeure désunie sur l’après-Barnier. Le PS voudrait « un gouvernement de gauche ouvert au compromis », que le socle commun s’engagerait à ne pas censurer en échange d’un renoncement au 49.3.

De son côté, les députés de la France insoumise (LFI) continuent tirer la barre à gauche : ils rejettent fermement toute « forme d’alliance gouvernementale avec les macronistes » et réclament en outre la démission d’Emmanuel Macron.

GOUVERNEMENT/ PRESSE [TRIBUNE] Sonko entre crête et cuvette (Par Babacar Justin Ndiaye)

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Tract-Les tensions persistantes entre les médias hautement précieux et les dirigeants très légitimes du Sénégal sont regrettables.

Voilà deux compagnons de route marchant séparément mais, chacun armé de sa truelle, se donnant la double vocation de cimenter la démocratie, d’une part, et de créer la prospérité, d’autre part !

Sous cet angle, la posture du gouvernement, les faits et les gestes du puissant Premier ministre et non moins plébiscité homme politique Ousmane Sonko demeurent essentiels.

Un jour, on a demandé au Roi Hassan II (Monarque absolu) ce qu’il pense de l’organisation Amnesty international. Réponse du Souverain : « Amnesty international m’emmerde, mais elle pourrait être, un jour, utile aux petits Princes ».

Réponse avisée d’un visionnaire ! Car, en effet, si le coup d’État des aviateurs de 1972 avait réussi, l’artisan du putsch aérien, le Général Mohamed Oufkir, aurait réservé un sort incertain (c’est un euphémisme) au Roi actuel Mohamed VI alors âgé de moins de dix ans.

Moralité : l’opacité du futur et les vicissitudes de la vie politique suggèrent voire recommandent la modération tous azimuts. La modération n’étant nullement la faiblesse. Bien au contraire ! Elle est la synthèse de la responsabilité assumée et de la souplesse opportune.

Indiscutablement, la presse (à l’instar de quelques segments tenaces de la Société civile) empêche de gouverner en rond sous tous les cieux. Aussi bien dans la cruelle dictature de Birmanie que dans l’enchanteresse démocratie de l’Ile Maurice où un Premier ministre aguerri  a trébuché suite à la forte médiatisation d’un scandale.

En effet, le propre de l’homme politique et la caractéristique de l’homme d’État sont la peau cuirassée et le mental d’acier. Toujours dopé jamais démoli par les critiques et les persiflages.

Des qualités requises, singulièrement chez un Premier ministre (fusible devant l’Éternel) dont le pain quotidien est l’orage social  en cours ou la tempête politique en perspective.

Tout réside donc dans l’art  et la manière de faire face à la pugnacité normale et aux harcèlements habituels des médias. La panoplie des recettes est assez fournie à la lumière des expériences historiques et instructives.

C’est une question d’ingéniosité et de finesse gouvernementales et non de débarquement de mammifères dans un magasin de porcelaines.

En décembre 1973, le très travailleur Ministre de l’Intérieur français, Raymond Marcellin, ulcéré par l’avalanche d’informations secrètes régulièrement publiées par «Le Canard enchainé », décide de poser des micros dans les murs et sous les tapis des locaux de l’hebdomadaire satirique.

Cette opération (ratée) menée par des policiers de la DST en tenues de plombiers donne une idée de la large gamme des moyens disponibles pour un État désireux de tacler, d’endiguer, d’infiltrer,  de noyauter et même d’espionner la presse. Sans la neutraliser par des armes létales d’origines fiscale et légale.

Bien entendu, le droit à l’existence ne signifie pas que les entreprises de presse doivent faire litière de la Loi qui induit la conformité. Une loi n’est jamais une contrainte arbitraire mais une contrainte…légale. Donc digne respect par tous. D’où son application sans restrictions troublantes ni géométrie variable.

Cependant, la gouvernance couvre et dépasse le champ étroit des lois. La trajectoire  enviable, les acquis réels, l’image scintillante et le rayonnement croissant du Sénégal sont à porter au pinacle.

Dans cette optique-là, qui mieux que le leader Ousmane Sonko, politiquement debout sur le toit du Sénégal, est conforté et outillé pour le faire ?  Personne.

L’homme qui a élu un Président de la république au premier tour puis meublé l’Assemblée nationale par une majorité écrasante et homogène doit camper sur la crête de la gloire.

Ousmane Sonko (bien conseillé) ne doit pas descendre dans la cuvette boueuse où se déroulent des bagarres picrocholines. Or son mutisme et son flegme, lui la dynamo de l’Exécutif, suggèrent sa bénédiction tacite dans le choc Ministère-Presse.

Le Premier ministre Ousmane Sonko doit siffler la fin de la récréation. En le faisant, il évacue l’idée (fausse ou vraie) que les nouveaux dirigeants sont plus enclins à assassiner qu’à assainir la presse. L’immobilisme prolongé favorise évidemment les procès d’intention ou les procès en sorcellerie.

Faut-il rappeler encore que, du point de la genèse institutionnelle (contrôle démocratique du pays), le Projet pastéfien domine la Révolution de Thomas Sankara et surclasse la Révolution de Fidel Castro. Les « Ruptures » sankarienne et cubaine ayant été accouchées aux forceps par l’habituelle sage-femme de l’Histoire : la violence.

Au Sénégal, ce sont les urnes qui ont supplanté les armes ; ce sont les longues processions des citoyens-électeurs qui ont remplacé les vagues d’assaut des insurgés pour le triomphe du Projet.

La rue a certes bougé mais elle n’a pas vaincu l’armada du Général Moussa Fall. Ce qui a été fort heureux au demeurant.  Sinon Diomaye Faye aurait été le chef d’un État évaporé.

En réalité, les leviers vecteurs de rapprochement bienfaisant et fécond entre l’État et les médias sont trouvables dans l’héritage légué et le génie trempé. Ils ont pour noms : volonté, intelligence et dialogue. Dans le respect de la Loi.

La discussion n’est pas synonyme de capitulation. Dans le dialogue, personne n’ira à Canossa. Le Ministre de tutelle et journalistes iront tous vers le Sénégal, terre de concertation légendaire et, surtout, de quiétude propice pour la gouvernance performante et favorable à l’essor de la presse.

 

ASSEMBLÉE NATIONALE: Amadou Mame Diop a passé le témoin à El Malick Ndiaye

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À peine élu à la tête de l’Assemblée nationale, le nouveau président de l’institution, El Malick Ndiaye, a marqué le début de son mandat par une rencontre institutionnelle. Ce mercredi, il s’est entretenu avec son précédent, Amadou Mame Diop, dans le cadre de la passion traditionnelle de services .

Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont procédé à « un état des lieux » de l’Assemblée nationale. Cette réunion avait pour objectif d’assurer une transmission formelle des dossiers en cours et de garantir la continuité du travail parlementaire.

Dans un discours prononcé plus tôt dans la journée, El Malick Ndiaye a prononcé un message fort au peuple sénégalais, dans lequel il a réaffirmé sa détermination à « bâtir une Assemblée nationale dynamique, en phase avec les préoccupations des citoyens ». Ce message traduit sa volonté de recentrer le travail parlementaire sur les besoins réels des Sénégalais, dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs.

ASSEMBLÉE NATIONALE: Les députés convoqués en séance plénière ce vendredi

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Tract-Les députés sont convoqués en séance plénière ce vendredi 6 décembre 2024 à 10 heures pour la ratification des listes des membres des commissions permanentes.

L’installation de l’Assemblée nationale en début de semaine a été marquée par la désignation des principaux responsables du bureau.

Après ces premiers jalons, place à la ratification des listes des commissions permanentes.

 

AFFAIRE NDELLA MADIOR DIOUF: Sa demande de liberté provisoire refusée, ses avocats introduisent une nouvelle requête

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Tract-Du nouveau dans le dossier de Ndella Madior Diouf, fondatrice de la pouponnière « Keur Yeurmandé », en prison depuis un an. Ses avocats ont introduit un appel pour contester l’ordonnance de refus de mise en liberté provisoire opposée à leur cliente.

L’Observateur qui donne l’information dans sa parution de ce mercredi, renseigne que la requête sera examinée devant la Chambre d’accusation le 10 décembre prochain. Ce rebondissement donne une nouvelle chance à la patronne de la radio « Saphir Fm» d’humer l’air de la liberté en attendant son procès.

Pour rappel, le juge d’instruction a entendu toutes les personnes inculpées ainsi que celles susceptibles d’éclairer sa lanterne. C’est suite à l’avancée de ce dossier que la principale accusée, Ndella Madior Diouf, via ses avocats, avait déposé une nouvelle demande de mise en liberté provisoire. Mais cette demande a été rejetée.

La directrice de l’établissement « Keur Yeurmandé » a été inculpée et placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, par le juge Mamadou Seck pour les faits « d’homicide involontaire, complicité dudit chef, traite de personne, exercice illégal de la profession de médecine, privation d’aliment à des enfants ou de soins ayant entrainé la mort, obtention illicite de certificat aux fins d’inhumation, mis en danger et exploitation d’une pouponnière sans autorisation ».

Dans cette rocambolesque affaire, d’autres personnes ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt.

 

PRIX INTERNATIONAL DE POÉSIE: Le Sénégalais Amadou Lamine Sall honoré en Chine

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Tract-Le poète sénégalais Amadou Lamine Sall a été couronné du prestigieux Prix international de poésie « 1573 Golden Antilope Tibétaine 2025 », une reconnaissance qui célèbre l’excellence de son œuvre poétique et son engagement en faveur de l’humanité et du dialogue interculturel.

Le jury, présidé par le poète chinois Jidi Majia, a salué l’impact significatif de l’œuvre d’Amadou Lamine Sall, notamment en Afrique, où il est considéré comme l’un des plus grands poètes contemporains après Léopold Sédar Senghor. « Son travail poétique repose sur un souci d’humanité et de dialogue, tout en explorant une dimension spirituelle supérieure et en restant attentif au destin de l’humanité », a déclaré Jidi Majia, rapporte RTS digital.

Ce prix vient confirmer la place centrale de la poésie d’Amadou Lamine Sall dans le paysage littéraire mondial, et son apport unique à la réflexion sur les défis universels. Créé par la Conférence internationale des vins de poésie de Luzhou, en Chine, le Prix « 1573 Golden Antilope Tibétaine » est décerné chaque année à Qinghai. Il honore un poète dont l’œuvre rayonne au-delà des frontières culturelles et linguistiques.

Le lauréat reçoit une récompense comprenant : Une enveloppe de 10 000 $ US (environ 6,2 millions de FCFA) ; une bouteille de vin d’exception 1573 Luzhou Cave, également estimée à 10 000 $ US ; la traduction et la publication d’un recueil de ses poèmes en mandarin.

Amadou Lamine Sall, souvent présenté comme l’un des dignes héritiers de Senghor, a su marquer l’histoire de la poésie par son style unique, mêlant profondeur spirituelle et engagement pour des valeurs universelles. Son œuvre, traduite en plusieurs langues, a joué un rôle crucial dans le rayonnement de la poésie sénégalaise sur la scène internationale.

Ce prix, qui vient enrichir un palmarès déjà impressionnant, confirme la stature d’Amadou Lamine Sall comme une voix essentielle de la poésie contemporaine et un ambassadeur du dialogue des cultures.

La distinction du poète sénégalais est une fierté pour le Sénégal et pour l’Afrique entière. Elle illustre la puissance de la littérature comme pont entre les cultures et les continents, et témoigne de la vitalité de la poésie dans la célébration des valeurs humaines.

Amadou Lamine Sall s’inscrit ainsi dans la lignée des grands poètes qui transcendent les époques et les frontières, rappelant l’importance de l’art et de la littérature dans la construction d’un monde plus uni.

L’HOROSCOPE DE CE JEUDI 05 DÉCEMBRE 2024

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : si vous n’avez pas trouvé de solution à vos interrogations, aujourd’hui lundi, on vous écoute et ça va mieux !

Taureau : une embellie et il vous appartient de la rendre durable, ça se joue toute cette fin d’année !

Gémeaux : vous rêvez de lui parler, et bien n’hésitez pas, soyez audacieux, vous vous sentirez tellement plus léger ensuite !

Cancer : une jolie journée mais très intériorisée. Vous serez adepte de toute activité qui vous rend plus zen !

Lion : ce jeudi vous demande de l’attention. Il faudra faire face à un opposant, allez-y doucement, et pour vous, et pour lui !

Vierge : telle la fourmi de Jean de la Fontaine, vous serez affairé au boulot, et toujours prêt à aider votre prochain !

Balance : vous serez encouragé, ce qui vous donnera des ailes pour assurer pour tout dans votre vie !

Scorpion : s’il y a de l’orage en famille, ce sera réparable dans les semaines à venir !

Sagittaire : une chouette journée, faire d’imprévus, avec un voyage peut être et vous allez adorer !

Capricorne : intéressant ce jour pour mettre de l’ordre dans vos comptes, mais aussi pour vous faire plaisir !

Verseau : vous donnez le meilleur de vous à ceux qui, à vos yeux, semblent le mériter ! Et vous luttez face aux autres !

Poissons : peut-être un manque d’énergie, mais une très grande envie de vous sentir bien !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JEUDI 05 DÉCEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 5 Décembre 2022
    Rappel à Dieu à l’âge de 75 ans de Thierno Amadou BALDÉ, khalife général de Médinatoul Houda dans la région de Tambacounda. La communauté firdounké qui y vit partage la même foi que la cité religieuse de Médina Gounass dans la région de Kolda. Chaque année la ziarra de Médinatoul Houda est organisée après le Daaka de Médina Gounass.
  • 5 Décembre 2021
    Inauguration, après plusieurs mois de travaux, de l’Aéroport International du Cap Skirring dans le sud du pays. Une première piste d’atterrissage en terre, pour petits avions, a été construite à la fin des années 1960 par des membres de l’Aéroclub de Ziguinchor. Cette piste sera bétonnée sur 2 000 mètres avec un prolongement non revêtu de 360 mètres après l’installation d’un village de vacances par le Club Méditerranée au début des années 1970.
  • 5 Décembre 2018
    Le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKÉ, préside la cérémonie de pose de la première pierre de l’Université de Touba. 37 milliards de francs CFA seront nécessaires à sa réalisation. Officiellement dénommé Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’Éducation et la Formation (CCAK-EF), l’établissement a été inauguré le 6 février 2023 par le Khalife général en présence du Chef de l’État, de Moussa BALDÉ, ministre de l’Enseignement supérieur et d’Antoine Félix DIOME, ministre de l’Intérieur.
  • 5 Décembre 2017
    Accueil à Dakar de 163 migrants rapatriés de Libye par le gouvernement suite à la traite des personnes de race noire observée dans ce pays depuis la chute du régime du colonel Mouamar EL KHADAFI en 2011.
  • 5 Décembre 2016Ouverture de la troisième édition du Forum International de Dakar sur la paix et la sécurité en présence du président Macky SALL et de ses homologues nigérian, malien, togolais, kenyan et mozambicain ainsi que du ministre français de la défense Jean-Yves LE DRIAN et de la Haute Représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la sécurité Federica MOGHERINI. Les thèmes principaux de cette édition étaient l’extrémisme violent et la gestion des espaces africains.
  • 5 Décembre 2009Lancement à Dakar des travaux de construction de la mosquée Massalikoul Djinane par le Khalife général des Mourides Serigne Mouhamadou Lamine Bara MBACKE en présence du Président Abdoulaye WADE. La mosquée a été inaugurée le 27 septembre 2019 par le Khalife général Serigne Mountakha Bassirou MBACKÉ en présence du président Macky SALL et de son prédécesseur Abdoulaye WADE.
  • 5 Décembre 2006Signature d’une convention entre le Gouvernement de la République du Sénégal et le Gouvernement du Royaume d’Espagne sur la Coopération dans le domaine de la Prévention de l’émigration des mineurs sénégalais non accompagnés, leur protection, leur rapatriement et réinsertion. Cette convention sera ratifiée le 22 avril 2008.
  • 5 Décembre 1982
    Consécration du premier Pasteur autochtone de l’Église protestante du Sénégal, Samuel Vauvert DANSOKHO, un natif de la ville de Saint-Louis qui prendra la direction de la paroisse protestante de la Rue Carnot à Dakar. L’Église Protestante du Sénégal a été fondée en 1972 même si la présence de missionnaires protestants au Sénégal remonte à la deuxième moitié du 19ème siècle notamment à Saint-Louis et à Sédhiou.
  • 5 Décembre 1968
    Ouverture à Dakar du 6ème Congrès mondial des juristes catholiques de Pax Romana. L’Organisation Non Gouvernementale « Pax Romana », fondée en 1921, regroupe des professionnels et étudiants laïcs répartis dans plus de 70 pays.
  • 5 Décembre 1925
    Création des communes mixtes de Khombole et Kébémer. Khombole et Kébémer. Un décret de 1891 avait ouvert la possibilité de promouvoir certaines agglomérations devenues importantes au rang de communes mixtes, par différence avec les 4 communes de plein exercice qu’étaient alors Saint-Louis et Gorée (1872), Rufisque (1880) et Dakar (1887) qui jouissaient des privilèges des communes de la Métropole. Les premières communes mixtes sont Thiès, Tivaouane et Louga créées le 31 décembre 1904.
  • 5 Décembre 1859
    Accrochage entre les partisans d’El Hadj Omar TALL et les troupes coloniales françaises du Capitaine Hyppolite CORNU au village de Melga situé dans le sud de la Mauritanie.
  • 5 Décembre 1784Décès à Boston à l’âge de 31 ans de Phyllis WHEATLEY, première écrivaine et poétesse noire américaine reconnue. Née au Sénégal en 1753, elle avait été vendue comme esclave aux États-Unis d’Amérique lorsqu’elle était seulement âgée de 7 ans. Elle porte le nom de son maître.

LUTTE: Ambroise Sarr s’est éteint à l’âge de 74 ans

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Tract-Le Sénégal pleure une figure emblématique de sa lutte traditionnelle. Ambroise Sarr, ancien sélectionneur national de lutte sans frappe, est décédé ce mercredi 4 décembre 2024 à Palmarin, dans la région de Fatick. Sa disparition marque une lourde perte pour ce sport, où il a formé et inspiré de nombreux champions.

Ambroise Sarr, référence incontournable de la lutte sénégalaise, s’est éteint ce mercredi 4 décembre 2024 à Palmarin, dans la région de Fatick. Ancien sélectionneur national de lutte sans frappe, il a marqué de son empreinte ce sport traditionnel, reconnu comme une véritable institution au Sénégal.

Son expertise et son dévouement l’ont élevé au rang de légende, tant au Sénégal qu’au-delà des frontières, notamment au Niger, où il est également considéré comme une référence. Tout au long de sa carrière, Ambroise Sarr a non seulement accompagné des champions, mais il en a aussi façonné plusieurs, contribuant ainsi au rayonnement de la lutte sénégalaise.

Pour Malick Ngom, président du Comité National de Gestion (CNG) de la lutte, la disparition d’Ambroise Sarr est une perte immense. « Un grand champion est parti », a-t-il déclaré avec émotion. Le CNG prévoit déjà d’organiser une importante délégation pour se rendre à Palmarin. « Nous attendons la confirmation de l’inhumation pour aller présenter les condoléances du CNG à la famille du disparu », a annoncé Malick Ngom.

La communauté de la lutte sénégalaise perd ainsi un pilier, un mentor et une icône. Ambroise Sarr laisse un héritage inestimable, inscrit dans les mémoires et les cœurs de ceux qu’il a inspirés.

BABACAR GAYE SUR L’ADOPTION DES DEUX PROJETS DE LOI DE CE MARDI: « Le Président et son gouvernement se sont tirés une balle dans le pied »

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Tract-En Conseil des ministres mardi, deux projets lois ont été adoptés. Il s’agit du Projet de Loi de Finances rectificative 2024 et le Projet de Loi de Finances initiale 2025, qui devraient être remis à la nouvelle Assemblée nationale, pour approbation en vue d’assurer le bon fonctionnement des affaires publiques. Réagissant suite à cette décision prise lors de la réunion hebdomadaire, l’ancien ministre, Babacar Gaye, a tenu à rappeler que : « Dans un Etat de droit, la loi s’impose à tous dans toute sa rigueur, et l’administration doit s’y conformer même si elle ne lui convient pas ».

« En annonçant l’adoption du projet de loi de finances rectificative 2024 et la loi de finances initiale de 2025, le 3 décembre 2024, après avoir préalablement fixé la date de l’ouverture de la première session ordinaire de la 15eme législature, le 2 décembre 2024, le Président de la République et son gouvernement se sont tirés une balle dans le pied soit par précipitation, soit par ignorance », a écrit M. Gaye dans un post sur Facebook.

De l’avis de Babacar Gaye, en adoptant les deux projets de loi, « le gouvernement s’est fourvoyé dans la précipitation ».

« En effet, en vertu des dispositions de la Constitution (article 68, alinéa 2) rappelées par celles de l’article 57 1er alinéa de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), « LE PROJET DE LOI DE FINANCES DE L’ANNÉE, QUI COMPREND NOTAMMENT LE BUDGET, EST DÉPOSÉ SUR LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, AU PLUS TARD LE JOUR DE L’OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE UNIQUE ». Manifestement, le gouvernement s’est fourvoyé dans la précipitation », a-t-il estimé.

Pour M. Gaye, ce cas de figure est prévu par la Constitution : « Qu’à cela ne tienne ! Ce cas de figure est prévu par la Constitution qui en fixe les modalités. En effet à l’article 68 alinéa 4, il est clairement mentionné que la survenance d’un « cas de force majeure » induit la prolongation de droit de la session prévue pour examiner le projet de loi de finances afin respecter le délai de 60 jours ».

« Que fera le Conseil constitutionnel face à une telle forfaiture ? », s’est interrogé M. Gaye qui a rappelé : «  La loi est dure, mais c’est la loi ».

POURSUIVI POUR ESCROQUERIE: Birima Mangara met en garde l’opinion publique

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Tract-Birima Mangara, député de la 15e législature, a été convoqué hier mardi, à la Brigade de Recherches de Faidherbe. Ce, dans le cadre d’une affaire l’opposant à un Sénégalais. Ce dernier a déposé une plainte contre l’ancien ministre du Budget pour « escroquerie » suite à la vente d’un terrain. Dans un Tweet, M. Mangara déclare avoir foi en la justice Sénégalaise. Il a souligné qu’il ne compte pas s’appuyer sur un quelconque privilège en rapport avec sa nouvelle fonction avant de mettre en garde l’opinion.

 »J’ai répondu à la convocation servie par la Brigade de recherches de Faidherbe, suite à une plainte contre ma personne, pour ainsi marquer ma foi en la justice de notre pays et le respect dû à ce service », a-t-il écrit sur X.

Il a souligné qu’il n’a « nullement tenté de » se « réfugier derrière une immunité parlementaire ». Selon le député ressèment installé, son « sentiment est de contribuer à l’éclatement de la vérité et mon honneur et celui des miens ne sauraient être ternis ».

Toutefois, il n’a pas manqué de mettre en garde l’opinion publique qui, selon lui, est susceptible d’être bernée à tout moment. A l’en croire, il est  plus que nécessaire de « garder toute sa discrétion sur cette affaire ».

Par ailleurs, M. Mangara attire « l’attention de l’opinion que les réponses fournies aux enquêteurs resteront, pour ma part, sous le sceau du strict secret. Le reste n’est que manipulation et diversion ».

SON MÉDIAS ABSENT DE LA LISTE PROVISOIRE DES MÉDIAS RECONNUS PAR L’ÉTAT: Maimouna Ndour Faye annonce un recours à la Cour suprême

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Tract-«On va attaquer l’arrêté portant sur les critères sur lesquels ils se sont basés pour mettre en place cette plateforme et toutes les voies légales seront utilisées. On espère également que la cour suprême va invalider cet abus de pouvoir », a déclaré Maimouna Ndour Faye s’exprimant au non des médias recalés.

Elle a tenu ces propos ce mardi lors de la conférence de presse animée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS). Une rencontre organisée dans le but d’apporter une réplique à la sortie du ministre de la communication qui a publié ce jour la liste provisoire des organes de presse reconnue par l’Etat « supposés être » conforme aux exigences du code de la presse.

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«On fustige cette procédure et la démarche du ministre de la communication. Ce monsieur depuis qu’il est au pouvoir, son seul but, son seul objectif, c’est ignorer les patrons de presse. Je pense que lui là ne comprend pas grands choses sur le fonctionnement d’une entreprise de presse », a fustigé Maimouna Ndour Faye patron de 7 TV.

Dans ses propos, il a salué les journalistes venus couvrir le point de presse. M. le ministre, vous devez savoir que s’il n’y a pas d’entreprise de presse, il n’y a pas de journalistes. Ces journalistes venus couvrir cette sortie, son employé par des patrons de presse, qui leur paient des salaires, qui leur fournissent du matériel, assurent leur déplacement, on leur donne tous les moyens nécessaires pour qu’ils viennent faire ce travail. Et ceux qui assurent tout cela, c’est le patronat de presse », a déclaré Maimouna Ndour Faye.

Maimouna Ndour Faye a dénoncé également l’exclusion totale du patronat de la presse, qui selon elle est le premier concerné de ces mesures. « Ils ont associé des entités comme la commission nationale de la carte de Presse, le CORED, on est d’accord, mais, ou sont les entités de le CAP, qui étaient chargées de remettre les conclusions des assises des médias », s’est-elle demandée.

« Il faut que les citoyens sénégalais sachent qu’on est plus à l’heure de faire respecter les dispositions de l’Etat de droit. Quand il mettait en place la plateforme, il n’y a pas associé les médias. Quand nous patrons des médias sommes aller visiter ladite plateforme, on avait des difficultés pour s’enregistrer, parce que ce qu’ils demandaient, ne concordait pas avec les dispositions de la presse. Ils ne sont pas des spécialistes de médias. Ils ne maîtrisent pas le secteur».

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Tu publies une liste provisoire de médias reconnus par l’Etat et tu dis que 7 TV n’y fait pas partie, que le quotidien n’en fait pas parti, que SENTV, n’en fait pas parti, Leral TV, Rewmi, n’en fait pas parti, Senego n’en fait pas parti. Ces médias cités ci-dessus ne sont pas conformes aux dispositions de la presse par rapport à quoi ?

Qu’ils nous le disent. Publier une liste de médias et soustraire les médias de référence. Des médias qui existent bien avant l’adaptation du code de la presse. Est-ce que c’est nous qui exerçons un métier de façon illégale, ou est ce que c’est l’Etat qui a mal fait son travail.
« On va attaquer cette décision pour abus de pouvoir », a lancé Maimouna Ndour Faye.

MADIAMBAL DIAGNE SUR X: ‘Nous refusons d’accepter une telle décision’

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Tract-Madiambal Diagne, président du groupe Avenir Communication, s’insurge contre la décision du ministère de la Communication de reconnaître provisoire 112 médias sur les 535 identités au Sénégal. Le patron de presse accuse l’État du Sénégal « d’avoir pousser le ridicule aussi loin « . M. Diagne déclare qu’il n’accepte pas cette « décision illegale.

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« Tout le monde aura remarqué que Le Quotidien, ce  journal de référence ne fait plus partie des médias reconnus au Sénégal par le régime Pastef. Le ridicule est poussé aussi loin, pour réserver le même sort à D Media et la 7 TV. Nous refusons d’accepter une telle décision illegale », a-t-il écrit sur X

NAMIBIE: Netumbo Nandi-Ndaitwah devient la première femme Présidente à 72 ans

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Tract-La Namibie a élu sa première femme présidente, Netumbo Nandi-Ndaitwah, 72 ans, l’actuelle vice-présidente issue du parti au pouvoir, a annoncé mardi soir 3 décembre la commission électorale.

La vice-présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah, surnommée « NNN », candidate du parti de la Swapo qui dirige ce pays riche en minerai depuis son indépendance il y a 34 ans, a été élue dès le premier tour avec 57,31% des suffrages, a annoncé la commission électorale.

Le leader du principal parti d’opposition, les Patriotes indépendants pour le changement (IPC), Panduleni Itula, 67 ans, arrive loin derrière avec seulement 25,50% des voix, selon les résultats annoncés mardi soir par la commission électorale.

Dans son discours de remerciements, Netumbo Nandi-Ndaitwah promet de tenir ses engagements, notamment la création en cinq ans de 250 000 emplois. Dans ce pays de trois millions d’habitants, le chômage touche près de la moitié des jeunes, selon les derniers chiffres officiels de 2018.

La présidente élue s’est aussi engagée à attirer les investissements étrangers. La Namibie, un des premiers pays fournisseurs d’uranium au monde, est aussi le deuxième pays le plus inégalitaire de la planète, selon la Banque mondiale.

Durant sa campagne, Netumbo Nandi Ndaitwah a mis en avant son âge et son expérience comme gages de sagesse et de stabilité. Fille de pasteur anglican, elle défend des valeurs conservatrices, partisane par exemple d’une législation restrictive sur l’avortement. Figure de la lutte pour l’indépendance contre la tutelle de l’Afrique du Sud et son régime d’apartheid, Netumbo Nandi Ndaitwah a fait ses classes au sein de l’organisation de jeunesse du parti communiste soviétique.

Son principal opposant ne reconnaît pas le résultat
Les élections présidentielle et législatives du 27 novembre ont dû être prolongées à deux reprises en raison de problèmes logistiques et techniques, avec notamment une pénurie de bulletins de vote. Le premier jour du vote, d’interminables files d’attente ont obligé certains électeurs à abandonner, après avoir attendu jusqu’à 12 heures.

L’opposant Panduleni Itula, 67 ans, a déjà prévenu qu’il ne reconnaîtrait pas les résultats de ces élections chaotiques dont il a dénoncé « de multiples irrégularités ». Il a indiqué qu’il entendait faire « annuler » selon « les procédures prévues » ce scrutin, « quel que soit le résultat ». « Nous ne pouvons qualifier ces élections de libres, équitables et légitimes », a-t-il dénoncé samedi.

COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DE CE MARDI 03 DÉCEMBRE

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Tract-Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 03 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des députés de la 15ème législature installée le lundi 02 décembre 2024. Il a félicité particulièrement le nouveau Président de l’Assemblée nationale, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre sortant des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et les autres membres du Bureau de l’institution parlementaire. Il a demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de travailler en étroite relation avec l’Assemblée nationale pour renforcer le rayonnement de la démocratie sénégalaise, mais également le dialogue entre les institutions, indispensable à la mise en œuvre optimale des politiques publiques.

A la suite du réaménagement du Gouvernement, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO, qui continue sa mission de Chef du Gouvernement, Monsieur Abass FALL, nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions et Monsieur Yankhoba DIEME, nouveau Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, et tous les Ministres et Secrétaires d’Etat confirmés à leurs postes.

L’Etat engage une phase cruciale de la gouvernance du Sénégal. Cette période de redressement et de reconstruction nationale, nécessite écoute, proximité, pragmatisme, efficacité, efficience, transparence et exemplarité dans la conduite de l’action publique, à la lumière des objectifs temporels de l’agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Gouvernement à se concentrer sur l’essentiel, à rester un Gouvernement de solutions, de consensus et de résultats dans la prise en charge des besoins et aspirations des populations, notamment des jeunes, cibles prioritaires des programmes et projets publics.

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Le Chef de l’Etat est revenu sur les cérémonies marquant la commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye », qui ont connu un succès national et international exceptionnel. Il a adressé ses remerciements aux Chefs d’Etat et aux délégations étrangères ayant participé aux manifestations. Il a félicité le Premier Ministre et son Gouvernement, le Comité de commémoration dirigé par le Professeur Mamadou DIOUF et les membres dudit Comité, les Forces armées et toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont réalisé un travail remarquable. Ce qui a contribué à la réussite de l’organisation de cette première commémoration. Cet évènement douloureux nous rappelle une exigence de restauration de la vérité historique sur les faits désormais consacrés par le terme consensuel : « Massacre de Thiaroye ». Pour vivifier la mémoire de ces vaillants tirailleurs africains, il a rappelé au

 

Gouvernement, sa décision d’instituer dans le calendrier républicain, la date du 1er décembre de chaque année, journée de commémoration du « Massacre des Tirailleurs de Thiaroye 44 ». Dans le même esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de proposer un cadre réglementaire relatif au Musée-Mémoire-Cimetière de Thiaroye. Il a également invité le Gouvernement à renforcer le rôle du Comité de commémoration dans ses missions de recherche et de vulgarisation scolaire et universitaire de la mémoire collective sur cette séquence majeure de l’histoire du continent.

Revenant sur le bilan et les perspectives de la journée nationale des « Daara », le Président de la République a félicité le Ministre de l’Education nationale, les Chefs religieux et la communauté des « daara » dans toutes ses composantes pour la parfaite organisation et le succès de la troisième édition de la journée nationale des « Daara ». Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et à toutes les parties prenantes de préparer la tenue prochaine des Assises nationales sur les « daara » afin de mettre en œuvre à partir de 2025 une nouvelle feuille de route consensuelle pour asseoir le développement, sur tous les plans, des « daara » au Sénégal.

Sénégal tourism

Abordant la question de l’application intégrale du Code pastoral et de la relance de l’élevage, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de relancer l’organisation de la Journée nationale de l’Elevage. Cette manifestation nationale de référence, doit demeurer un moment de concertation et de dialogue privilégié entre l’Etat et les acteurs de l’Elevage, mais également une instance inclusive d’évaluation et d’accélération de la transformation du sous-secteur. Il a invité le Ministre en charge de l’Elevage, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, de relancer le financement du sous-secteur de l’Elevage avec un renforcement significatif des ressources et des mécanismes opératoires du Fonds de Stabulation (FONSTAB).

Enfin, le Président de la République a évoqué la visite de travail qu’effectue au Sénégal le Président de la République gabonaise, le Général de Brigade Brice Oligui NGUEMA, accompagné d’une forte délégation ministérielle. Plusieurs axes pour le renforcement de la coopération et des partenariats entre nos deux pays ont été particulièrement retenus (éducation, formation, sécurité et défense, développement du secteur privé etc). Il a demandé au Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères d’assurer la coordination de ces dossiers prioritaires avec les Ministres concernés.

Sénégal tourism

A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a remercié Monsieur le Président de la République pour sa confiance renouvelée à son endroit et aux membres du Gouvernement. Ce qui constitue un témoignage éloquent de la qualité du travail réalisé, sous ses orientations, durant ces huit premiers mois de son magistère. Il a souhaité plein succès au nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.
Après avoir relevé l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement d’être en permanence guidé par la culture de la gestion axée sur les résultats, le Premier Ministre a appelé les Ministres et Secrétaires d’Etat à prendre en charge les défis immenses attachés à la mise en œuvre de l’Agenda 2050 de transformation systémique du Sénégal. Dans ce cadre, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de coordonner les travaux de finalisation de sa Déclaration de Politique générale qu’il compte effectuer dans les


plus brefs délais devant la nouvelle Assemblée nationale. Par ailleurs, le Premier Ministre a exhorté les Ministres à engager l’année budgétaire 2025, en accordant une priorité aux dossiers les plus urgents. À cet effet, chaque ministère est instruit d’élaborer un plan d’actions pour le premier semestre 2025. Dans ce sillage, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à une parfaite planification des grandes échéances du programme de travail de leurs départements ministériels respectifs. Il a également demandé à faire l’évaluation des ressources humaines disponibles comparativement aux cibles de performances de leurs ministères.

Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil du plan de travail, d’ici au mois d’avril 2025, du Comité de commémoration du Massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye le 1er décembre 1944. Ce qui coïncidera avec la présentation à Monsieur le Président de la République d’un livre blanc. Dans ce processus, le Premier Ministre a souligné l’importance capitale que constitue la réalisation de travaux de vérification, par des outils technologiques appropriés, des lieux d’inhumation déclarés ou présumés sur la base des recherches et des témoignages recueillis.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :

  • Le Projet de Loi de Finances rectificative 2024 ;
  • Le Projet de Loi de Finances initiale 2025.

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

L’HOROSCOPE DE CE MERCREDI 04 DÉCEMBRE 2024

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : quelle direction souhaitez-vous prendre dans votre vie ? il y a des choses à changer !

Taureau : l’enjeu est plutôt agréable, il s’agit de passer un message, dire ce qui vous tient à cœur !

Gémeaux : vous vous mettez au yoga, vous passez des moments forts avec l’être aimé, ou vous comptez votre argent !

Cancer : ce soir, vous aurez fait le point avec un partenaire dans votre vie affective ou vie professionnelle !

Lion : vous n’avez pas le choix, vous êtes tenu de travailler, avec des résultats prévus pour la fin février !

Vierge : c’est une bonne journée ! Lumineuse, avec les enfants, vos amours, et pour les artistes aussi !

Balance : vous recherchez des personnes fiables et rassurantes. Vous avez besoin de stabilité !

Scorpion : une belle journée, grâce à vos échanges, et un projet de voyage vous donne le sourire !

Sagittaire : vous rayonnez et êtes le meneur du moment. Aujourd’hui, les finances sont d’actualité !

Capricorne : ce qu’il y a de bien, c’est que vous saurez apaiser une situation, avec la bonne attitude !

Verseau : si vous vous êtes disputé, vous pourriez sans cesse y penser. Essayez de dépasser les sentiments négatifs !

Poissons : un avant-goût de la fête, avec des réunions amicales, un public, une clientèle !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MERCREDI 04 DÉCEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 4 Décembre 2023Ouverture à Dakar par le Président Macky SALL du sommet annuel RENEWPAC, une réunion des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique. Le sommet s’appuie sur les réalisations remarquables de l’agenda stratégique et politique de RENEW EUROPE dans le contexte de la coopération Union Européenne-Afrique et fait suite au Sommet de 2022 à Marrakech qui a connu un immense succès.
  • 4 Décembre 2022
    En match comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde de football Qatar 2022 joué au stade Al Bayt d’Al Khor, l’équipe du Sénégal coachée par Aliou CISSÉ est éliminée par celle de l’Angleterre par 3 buts à 0. Le meneur de jeu de l’équipe du Sénégal, Sadio MANÉ, sociétaire du Bayern de Munich et 2ème au classement du Ballon d’or européen 2022, n’a pas participé à la compétition pour cause de blessure.
  • 4 Décembre 2019
    Naufrage au large des côtes mauritaniennes d’une embarcation de fortune partie de la Gambie et transportant des migrants. Le bilan fait état d’une cinquantaine de morts dont une quinzaine de Sénégalais.
  • 4 Décembre 2018
    Décès à l’âge de 68 ans, à l’hôpital Principal de Dakar, de Sidy Lamine NIASSE, fondateur du Groupe de presse WALFADJRI. Le mensuel éponyme a été lancé en 1984 avant de devenir un hebdomadaire en 1987 et un quotidien en 1993. La station de radio WALF FM a commencé à émettre en 1997 et la chaîne de télévision WALF TV en 2006.
  • 4 Décembre 2017Ouverture à Dakar des premières assises territoriales sur la mobilité urbaine organisées par le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, à travers le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD), en collaboration avec l’Association des Maires du Sénégal (AMS) et le Programme de Politiques de Transport en Afrique.
  • 4 Décembre 1997
    Au Stade Vélodrome à Marseille, le musicien Youssou NDOUR interprète pour la première fois en public l’hymne officiel de la Coupe du Monde de Football France 98 intitulé « La Cour des Grands » qu’il a composé ;  c’était à l’occasion du tirage des Poules.
  • 4 Décembre 1974
    Création au Ministère des Affaires étrangères du Club de Dakar, cadre de concertation entre pays industrialisés et pays en voie de développement.
  • 4 Décembre 1973
    Création de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Sénégal (ORTS). Les émissions avaient déjà débuté en 1972 avec la retransmission des Jeux Olympiques de Munich en République Fédérale d’Allemagne. L’ORTS deviendra la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) le 6 janvier 1992.
  • 4 Décembre 1966
    Inauguration à Thiès par le Président Léopold Sédar SENGHOR, en présence de son homologue malien Modibo KEÏTA, de la Manufacture Nationale de Tapisserie (MNT) qui sera rebaptisée Manufactures Sénégalaises des Arts Décoratifs (MSAD) en 1973. Cette inauguration intervient au lendemain du premier Festival mondial des arts nègres qui s’est tenu à Dakar du 1er au 24 avril 1966.
  • 4 Décembre 1960
    Le Sénégal entre dans l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Créée en 1919, l’organisation est devenue une agence spécialisée des Nations Unies en 1946, au lendemain de la deuxième guerre mondiale.
  • 4 Décembre 1926
    Création des communes mixtes de Mbour, Bambey et Gossas. Un décret de 1891 avait ouvert la possibilité de promouvoir certaines agglomérations devenues importantes au rang de communes mixtes, par différence avec les 4 communes de plein exercice qu’étaient alors Saint-Louis et Gorée (1872), Rufisque (1880) et Dakar (1887) qui jouissaient des privilèges des commune de la Métropole. Les communes mixtes étaient dirigées par un administrateur-maire et dotées d’une Commission municipale dont les membres étaient nommés par le Gouverneur du Sénégal jusqu’en 1939, date à partir de laquelle ils seront élus. Les premières communes mixtes sont Thiès, Tivaouane et Louga créées en 1904.
  • 4 Décembre 1920
    Création du Conseil colonial du Sénégal qui remplace le Conseil général du Sénégal qui ne comprenait que les représentants des quatre communes de plein exercice (Saint-Louis, Gorée, Rufisque et Dakar). En plus des représentants des quatre communes, le Conseil colonial comprenait des membres désignés par les chefs de cantons. Le Conseil colonial sera supprimé en 1946.
  • 4 Décembre 1863Signature entre le Gouverneur Louis FAIDHERBE et le Damel Madiodio Déguène Codou FALL d’un traité plaçant une partie du Cayor sous la souveraineté de la France.
  • 4 Décembre 1861
    Entrée en fonction du capitaine de vaisseau Jean Bernard JAUREGUIBERRY, nouveau Gouverneur du Sénégal. Il succède au Gouverneur Louis FAIDHERBE.
  • 4 Décembre 1847
    Réforme de l’organisation judiciaire de la colonie du Sénégal : création d’un tribunal musulman spécial qui juge en matière de mariage, de divorce et de succession.

LA LISTE COMPLÈTE DU TOUT NOUVEAU GOUVERNEMENT (RÉAMÉNAGEMENT)

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Tract-Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre ont procédé à un léger réaménagement gouvernemental. Ci-dessous la liste complète du nouveau gouvernement qui consacre l’entrée de Abass Fall dans l’attelage.

Yassine Fall ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

Général Birame Diop Ministre Forces armées

Ousmane Diagne ministre de la Justice Garde des Sceaux

Général Jean Baptiste Tine, Ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique

Birame Souleye Diop ministre de l’Énergie du Pétrole et des Mines

Abdourahmane Sarr ministre de l’Économie du Plan et de la coopération

Cheikh Diba Ministre des Finances et du Budget

Yankhoba Diémé, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens

Daouda Ngom, Ministre de l’Environnement  et de la transition écologique

Amadou Moustapha Ndjekk Sarré, ministre de la Formation professionnelle et technique, porte-parole du gouvernement !

Cheikh Tidiane Dieye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Aliou Sall Ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique

Elhadj Abdourahmane Diouf ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’innovation

Serigne Gueye Diop ministre de l’Industrie et du Commerce

Fatou Diouf, Ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires

Maimouna Dièye ministre de la Famille et des solidarités

Abass Fall, ministre du Travail, de l’emploi et des relations avec les institutions

Balla Moussa Fofana, ministre de l’Urbanisme des collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire

Moustapha Guirassy, Ministre de l’Éducation nationale

Ibrahima Sy ministre de la Santé et de l’action sociale

Olivier Bocal  ministre de la Fonction publique et de la réforme du secteur public

Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des sports et de la Culture

Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Élevage

Alioune Dione, ministre de la microfinance, de l’Économie sociale et solidaire

Mountaga Diao ministre du Tourisme et de l’Artisanat

SECRÉTAIRES D’ÉTAT

–    Amadou Chérif Diouf, secrétaire d’Etat chargé des sénégalais de l’Extérieur

–     Ibrahima Thiam secrétaire d’Etat chargé du développement des petites et moyennes industries

–    Momath Talla Ndao, secrétaire d’Etat chargé de l’urbanisme et du logement

–    Alpha Bâ, secrétaire d’Etat chargé des coopératives et de l’encadrement paysan

–    Bacary Sarr  secrétaire d’Etat chargé de la Culture des  industries créatives et  du patrimoine historique

[PORTRAIT] MALICK NDIAYE, DE LA LOGISTIQUE AUX HAUTES FONCTIONS DE LA RÉPUBLIQUE

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Tract-Malick Ndiaye, désormais président de l’Assemblée nationale du Sénégal, est une figure politique qui, jusqu’à son élection à la présidence de l’assemblée nationale, occupait le poste de ministre des infrastructures et des transports.

Malick Ndiaye, le tout nouveau président de l’assemblée nationale est né en 1983 à Dahra Djolof. Titulaire de diplômes en management, commerce international, transport et logistique, il était jusqu’à son élection à la tête de l’institution parlementaire, ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens. Sa carrière professionnelle, ancrée dans les opérations portuaires pour une multinationale de renom, lui a permis d’acquérir une expertise dans ce secteur stratégique pour l’économie nationale.

Très critiqué dans le secteur du transport, Malick Ndiaye quitte le ministère pour diriger la deuxième l’institution parlementaire sénégalaise. L’homme possède une solide expérience politique. Dès les années 2000, il soutenait des figures politiques de gauche comme Moustapha Niasse et Landing Savané. Son engagement s’est renforcé en 2011 lorsqu’il a rejoint le mouvement Taxaw Tem sous la direction du professeur Ibrahima Fall, qu’il considère comme son mentor. En 2015-2016, il intègre Pastef, où il se voit confier la gestion stratégique de la communication du parti.

Fidèle au Pastef-Les Patriotes, où il occupe le poste de secrétaire national à la communication, il s’est distingué par son engagement en faveur du projet porté par le parti. Très proche de Sonko, qu’il a défendu partout. Il a d’ailleurs été arrêté en juillet 2023. Il lui est reproché, un audio qui incite à l’insurrection. Ce qu’il a toujours nié.

ASSEMBLÉE NATIONALE: Takku Wallu menace de saisir la justice pour faire respecter la parité

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Tract-Le Parti Pastef a obtenu tous les postes de vice-présidents à l’Assemblée nationale, suscitant une contestation de la coalition Takku Wallu Sénégal. Cette dernière avait proposé le nom de Farba Ngom pour le poste de huitième vice-président, mais sa proposition a été rejetée. Le Président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a tout bonnement demandé à la coalition de proposer une femme à la place d’un homme, ce qui n’a pas permis de trouver un consensus.

Face à l’impasse, El Malick Ndiaye a finalement fait appel au règlement intérieur, et l’absence de la coalition Takku Wallu Sénégal qui avait quitté la salle en signe de protestation, a permis au groupe Pastef de s’attribuer l’ensemble des vice-présidences.

Une décision que Me Aissata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, refuse de laisser passer. Elle a annoncé la saisine de la Cour suprême pour garantir le respect de la parité.

« J’ai été députée pendant sept ans, mais ce qui se passe aujourd’hui dépasse l’entendement. Le Président de l’Assemblée nationale a décidé, de manière unilatérale, de retirer à notre groupe, Takku Wallu Sénégal, le poste de huitième vice-président, un poste qui nous revenait de droit. Il a choisi de l’attribuer au parti Pastef, qui détient déjà sept vice-présidences. Nous leur avons proposé le nom de Farba Ngom, mais cette proposition a été catégoriquement rejetée. Le plus étonnant, c’est que M. El Malick a finalement donné ce poste à une femme de Pastef. Je n’ai rien contre les femmes, mais je considère qu’un poste doit être attribué sur la base du mérite et non d’une décision dictée par des considérations politiques», a fustigé Me Aîssata Tall Sall.

La robe noire d’ajouter : « Aujourd’hui, je constate qu’ils adoptent une attitude d’opposants. Il nous reste désormais à dénoncer cette injustice devant la justice. En ce qui concerne la parité, dont on parle sans cesse, ce sont eux-mêmes qui sont les premiers à la bafouer. Selon les principes de parité, si le Président est un homme, la vice-présidente doit être une femme. Or, ce n’est pas ce qui se passe ici. Nous allons donc saisir la justice pour qu’elle soit respectée », a-t-elle déclaré.

CONSEIL DES MINISTRES: Le Premier ministre Ousmane Sonko annonce une session exceptionnelle ce mardi

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Tract-Habituellement tenu chaque mercredi, le Conseil des ministres se tiendra exceptionnellement ce 3 décembre 2024.

L’annonce a été faite par le Premier ministre Ousmane Sonko. Lors de sa déclaration au palais présidentiel, suite au réaménagement du gouvernement après l’élection de Malick Ndiaye à la présidence de l’Assemblée nationale, le Premier ministre a expliqué que, en raison d’un voyage à l’étranger du Président de la République, cette session du Conseil des ministres aurait lieu ce mardi.

Ce conseil se tiendra donc juste après l’installation de la quinzième législature et la légère réorganisation de l’équipe gouvernementale.

RÉAMÉNAGEMENT DU GOUVERNEMENT: Sonko reste Premier ministre, Abass Fall rejoint le gouvernement

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Tract-Un léger remaniement gouvernemental a été opéré ce mardi 3 décembre, suite à l’élection de Malick Ndiaye comme député et président de l’Assemblée nationale. Ousmane Sonko est reconduit au poste de Premier ministre.

Deux changements marquent ce réaménagement : Yankhoba Diémé est désormais ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, succédant à Malick Ndiaye, élu président de l’Assemblée nationale lundi 2 décembre.

Abass Fall, élu député sous la bannière de Pastef, rejoint le gouvernement et prend la tête du ministère du Travail et des Relations avec les institutions, en remplacement de Yankhoba Diémé.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a précisé dans sa déclaration que la composition du gouvernement reste inchangée en termes de taille. Le nombre de ministres et de secrétaires d’État est maintenu à 30 membres.

ASSEMBLÉE NATIONALE: El Malick Ndiaye élu Président de l’Assemblée nationale

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Tract-C’est officiel. L’ancien ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a été élu Président de l’Assemblée nationale ce lundi 2 décembre, après l’installation de la 15e législature. Il a pris fonction juste après son élection.

Après dépouillement, Malick Ndiaye a obtenu 134 voix.

Détails du vote :

Nombre de votants : 163
Majorité requise : 82
Voix pour : 134
Voix contre : 22
Abstentions : 7
Bulletins nuls : 0

LUTTE: Le CNG confirme la victoire de Modou Lo sur Siteu

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Tract-Le Comité National de Gestion de la lutte (CNG) a validé la victoire de Modou Lo face à Siteu, après avoir examiné les images du combat.

Selon le communiqué de l’instance, « le visionnage des CD du combat montre clairement que le lutteur Moustapha Senghor, dit Siteu, est sorti de l’aire de combat lors de l’action évoquée par le requérant ».

Le CNG a également confirmé que « le geste de l’arbitre désignant l’arrêt du combat suite à la sortie sur les deux appuis de Siteu » était bien enregistré. En conséquence, la Commission de Réclamation et Discipline (CRD) a validé la décision de l’arbitre sur le terrain et rejeté la réclamation formulée par Siteu.

L’HOROSCOPE DE CE MARDI 03 DÉCEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : vous ne tiendrez pas en place, certains auront du mal à vous suivre !

Taureau : vous êtes en pleine évolution intérieure, et ce soir, vous aurez avancé avec une meilleure compréhension de vous-même !

Gémeaux : vous vous posez des milliers de questions sur la vie, sur vous, sur les autres !

Cancer : vous serez l’âme sœur de qui a besoin de vous, avec vos qualités, comme la bienveillance !

Lion : vous êtes sur le terrain, et même si cela ne va pas assez vite pour vous, vous marquez des points !

Vierge : voilà une meilleure journée que les précédentes ! Prometteuse sur le plan amoureux !

Balance : ne croyez pas que les dés sont joués, restez confiant au sein de votre foyer !

Scorpion : de nombreux contacts, qui vous enchantent, et certains voyagent ou ont un projet !

Sagittaire : vous vous penchez sur vos finances et ça vous demande toute votre attention !

Capricorne : vous cherchez à protéger les vôtres, n’oubliez pas de prendre soin de vous également !

Verseau : si vous aviez l’esprit à la fête, aujourd’hui vous aspirez à vous retrouver au calme !

Poissons : belle journée en vue ! Avec un projet qui vous met du baume au cœur, une invitation entre amis peut être !

 

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MARDI 03 DÉCEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 3 Décembre 2021
    Décès à Dakar, à l’âge de 88 ans, de Lamine DIACK, sportif et homme politique. Ancien maire de Dakar (1978-1980), il a aussi été député et ministre des Sports (1978-1993). Sur le plan international, il a notamment été le premier président de la Confédération Africaine d’Athlétisme en 1973. Élu président de la Fédération Internationale de l’Athlétisme (IAAF) en 1999, il avait été réélu en 2011. Accusé d’avoir été corrompu dans une affaire de dopage d’athlètes russes aux J.O de 2012, il avait été jugé et condamné en France en septembre 2020. Il était finalement rentré au Sénégal le 10 mai 2021. Lamine DIACK a été inhumé au cimetière musulman de Yoff.
  • 3 Décembre 2016
    L’équipe du Sénégal de football U 20 conduite par l’entraîneur Joseph KOTO remporte le tournoi de l’UEMOA à Bamako après avoir battu en finale celle du Mali par 1 but à 0. Un but marqué par Aliou BADJI, sociétaire du Casa-Sport. C’est la troisième fois que le Sénégal remporte ce tournoi après les éditions de 2009 et 2011.
  • 3 Décembre 2014
    Création de l’Ecole Nationale de l’Administration Pénitentiaire (ENAP) pour la formation des inspecteurs, contrôleurs, agents administratifs et surveillants de prison. Les locaux de l’école sont situés à Sébikotane. La surveillance des prisons était du ressort de la Garde Républicaine puis de la Sûreté Nationale jusqu’en 1971, date de création de la Direction de l’Administration pénitentiaire dont les agents étaient jusque-là formés à l’École Nationale de Police. La Direction de l’Administration pénitentiaire a quitté le ministère de l’Intérieur pour celui de la Justice en 1998.
  • 3 Décembre 2012
    Création au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar de l’Institut Conficius pour l’enseignement de la langue chinoise. 323ème du genre dans le monde et le premier construit en Afrique sur financement de la République Populaire de Chine en partenariat avec l’Université Liaoning et le Hanban, l’Institut Confucius de Dakar organise des colloques, des conférences et offre des formations spécifiques au monde de l’entreprise.
  • 3 Décembre 2004Le Chef de l’État reçoit une délégation du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) forte de près de trois cent membres. Créé en 1947, le MFDC a d’abord été un parti politique, avant de se muer, au début des années 1980, en un mouvement indépendantiste avec une branche armée dénommée Atika.
  • 3 Décembre 2002
    Cérémonie de remise de drapeau à Thiès au bataillon sénégalais de 400 soldats de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC). Par sa résolution 1279 du 30 novembre 1999 autorisant la création et le déploiement  de la MONUC, le Conseil de sécurité a demandé un cessez-le-feu général, exigé le retrait des forces étrangères du sol congolais et exhorté les États impliqués dans le conflit  à ne plus intervenir dans les affaires intérieures de la République Démocratique du Congo (RDC).
  • 3 Décembre 2000Ouverture à Thiès du Tribunal interdiocésain de l’église catholique sénégalaise en présence de Monseigneur Théodore Adrien SARR, Archevêque de Dakar. Ce tribunal n’a aucune force contraignante mais peut prononcer des sanctions morales, telles que l’excommunion, la censure et l’interdiction. Ses audiences se tiennent à huis clos, avec des plaidoiries écrites. La présence à la barre des parties en conflit n’est pas obligatoire.
  • 3 Décembre 1995L’Abbé Augustin Diamacoune SENGHOR, Secrétaire général du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), appelle à un cessez-le-feu et propose un calendrier de négociations avec le gouvernement à partir du 8 avril 1996 à Paris.
  • 3 Décembre 1985Visite officielle au Sénégal du Colonel Mouamar EL KHADAFI,  Guide de la Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire. Il est au pouvoir depuis septembre 1969 lorsque, à la tête d’un groupe d’officiers, il avait réussi un coup d’état contre le roi Idriss 1er.
  • 3 Décembre 1962
    Ouverture à Dakar du Premier colloque consacré à l’étude des problèmes de développement en Afrique et des diverses voies africaines vers le Socialisme.

 

MASSACRE DE THIAROYE : Plus de 130 députés français vont lancer une commission d’enquête

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Tract-Plus de 130 députés français vont lancer une commission d’enquête sur le Massacre de Thiaroye. L’information a été donnée par Aurélien Taché, député de la 10e circonscription du Val d’Oise, venu assister la commémoration du 80ème anniversaire de ce drame appelé Thiaroye 44.

« Si Emmanuel Macron a enfin reconnu ce massacre, la vérité est loin d’être établie. Bassirou Diomaye Faye a d’ailleurs lancé « un appel à tous les acteurs étatiques et non étatiques, y compris français, à aider le Sénégal à établir la vérité. C’est précisément le sens de la commission d’enquête que nous lançons, à mon initiative et celle de ma collègue Colette Capdevielle, avec plus de 130 députés », a-indiqué Aurélien Taché, député français.

POLÉMIQUE SUR SON POSTE DE PREMIER MINISTRE : « Je reste à la primature » lance Sonko

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Tract-Ce lundi 2 décembre 2024, les 165 députés élus lors des législatives anticipées du 17 novembre dernier prendront officiellement leurs fonctions à l’Assemblée nationale du Sénégal. Cette session marquera le début de la quinzième législature, un moment clé dans la vie politique du pays.

Parmi les figures attendues, Ousmane Sonko, leader de Pastef, a fait une déclaration claire concernant son avenir au sein de cette institution. En dépit de son élection, il a annoncé qu’il ne siégera pas à l’Assemblée nationale. « Je reste à la primature », a-t-il affirmé, mettant ainsi fin aux rumeurs concernant une éventuelle participation de son mouvement à la nouvelle législature.

Ousmane Sonko a précisé qu’il s’était rendu à l’Assemblée pour déposer sa lettre de démission en tant que député. « Ce qui m’amène ici, c’est pour déposer ma lettre de démission. J’ai un travail important à poursuivre à la primature », a-t-il expliqué.

Le premier ministre a ajouté qu’il avait un rôle à jouer auprès du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour mener à bien les projets en cours. « Le Président a besoin de moi à ses côtés pour continuer le travail que nous avons entrepris. Je reste donc pleinement engagé dans cette mission », a-t-il affirmé, réitérant ainsi son soutien au gouvernement.

Au-delà de sa démission, Ousmane Sonko a également pris soin de rassembler les députés de son groupe pour leur adresser des consignes. Bien que son absence à l’Assemblée nationale marque un tournant dans sa stratégie politique, il reste fidèle à ses engagements et semble résolu à poursuivre son rôle au sein de l’exécutif.

ASSEMBLÉE NATIONALE : Installation de la 15e législature ce lundi

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Tract-Ce lundi 2 décembre 2024, les 165 députés élus lors des législatives anticipées du 17 novembre dernier prendront leurs fonctions à l’Assemblée nationale du Sénégal. Cette installation marquera le début de la quinzième législature, une session parlementaire placée sous le signe de la domination du parti au pouvoir, Pastef-Les Patriotes, et d’un climat politique alimenté par la question de l’abrogation de la loi d’amnistie, qui fait l’objet de controverses, notamment de la part de la coalition Takku Wallu Sénégal.

Pastef en tête avec 130 sièges

Le parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, a remporté une victoire éclatante avec 1 991 770 voix, soit 54,97 % des suffrages, lui offrant une majorité absolue de 130 sièges sur les 165 de l’Assemblée nationale.

Une opposition fragmentée, mais prête à se faire entendre

Derrière Pastef, l’opposition se trouve dans une configuration éclatée, marquée par la faiblesse de ses forces. La coalition Takku Wallu Sénégal, dirigée par l’ex-président Macky Sall, se classe en deuxième position avec 16 sièges, dont le soutien de Abdou Karim Sall lui permet de bénéficier d’un groupe parlementaire.

Les autres coalitions d’opposition connaissent des fortunes diverses : Jàmm Ak Njariñ, dirigée par l’ex-Premier ministre Amadou Ba, obtient 7 sièges, tandis que Sàmm Sa Kaddu, portée par le maire de Dakar Barthélémy Dias, en remporte 3. Andu Nawle obtient 2 sièges, et plusieurs petites formations politiques se partagent les restes des sièges, avec des résultats modestes mais significatifs : Sénégal Kessé, les Nationalistes, Bessal Sénégal, Soppi Sénégal, Farlu, Ande Thi Kóoluté et Pôle alternatif 3e voie, chacune obtenant un siège.

Les débats à venir : la loi d’amnistie au cœur des tensions

Au-delà des résultats électoraux, la question de la loi d’amnistie risque de cristalliser les débats au sein de la nouvelle législature.

Ancienne ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, qui avait défendu la loi d’amnistie devant les parlementaires, a rappelé les bases juridiques qui rendent une telle démarche complexe. « En droit pénal, il y a deux notions fondamentales : l’intangibilité des droits acquis et la non-rétroactivité des lois. Certains acteurs politiques ont bénéficié de cette loi d’amnistie, et pas des moindres. Je rappelle que le Président de la République et son Premier ministre sont sortis de prison grâce à cette loi », a souligné la députée.

Aïssata Tall Sall a également mis en garde contre les conséquences de l’abrogation de la loi d’amnistie. « La non-rétroactivité des lois signifie qu’une nouvelle législation ne peut pas s’appliquer à des faits déjà couverts par une loi antérieure, comme celle d’amnistie. C’est un débat sérieux, qu’on ne peut pas traiter à la légère. Jouer avec cela, c’est risquer de transformer le Sénégal en un État où les décisions sont dictées par une majorité parlementaire écrasante et arbitraire », a-t-elle averti.

L’avocat Me Bamba Cissé a pris la parole pour préciser certains aspects juridiques soulevés par Aïssata Tall Sall concernant l’abrogation de la loi d’amnistie. Selon lui, l’intangibilité des droits acquis, évoquée par la députée, relève du droit administratif et non du droit pénal. « C’est un principe général du droit administratif, applicable aux actes administratifs unilatéraux créateurs de droits. Il signifie que l’abrogation ou le retrait de ces actes ne peut se faire que dans le délai du recours pour excès de pouvoir. Cependant, cette règle n’a aucune application en matière pénale », a-t-il expliqué.

Sur le principe de la non-rétroactivité des lois, Me Bamba Cissé a souligné qu’il existe des exceptions en droit pénal, notamment concernant les lois pénales plus douces. « La loi pénale plus douce rétroagit, ce qui est un principe fondamental en la matière. En revanche, ce qui est interdit, c’est la création de nouvelles infractions ou l’instauration de peines plus sévères pour des faits antérieurs à la nouvelle législation », a-t-il précisé.

Concernant la loi d’amnistie, Me Cissé estime que son abrogation ne vise pas à créer de nouvelles infractions ni à modifier des peines, mais à corriger des dispositions qu’il qualifie de « vicieuses et injustes ». « La loi d’amnistie nouvelle ne rétroagit pas. Elle abroge simplement les dispositions existantes qui ne respectent pas les principes de justice et d’équité », a-t-il conclu.

NÉCROLOGIE: L’écrivain-dramaturge Alioune Badara Bèye s’est éteint à l’âge de 74 ans

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Tract-L’association des écrivains du Sénégal est en deuil. Leur président, Alioune Badara Bèye n’est plus. Né le 28 septembre 1945 à Saint-Louis (nord), l’écrivain sénégalais est décédé à l’âge de 79 ans, ce dimanche à Dakar, des suites d’une longue maladie.

Le défunt était un dramaturge, auteur notamment de pièces historiques, poète et romancier, également fonctionnaire et éditeur.

 

L’HOROSCOPE DE CE LUNDI 02 DÉCEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : toujours beaucoup d’enthousiasme avec la soif de vous cultiver et de parcourir du chemin !

Taureau : vous devez être patient, et c’est difficile parfois ! Pourtant vous parviendrez à votre but !

Gémeaux : journée marquante, avec un engagement avec un ou une autre, écoutez-le d’abord !

Cancer : on vient vous demander un service, à moins que vous-même, ayez besoin d’aide !

Lion : vous allez aimer ce jour avec de belles satisfactions dans votre vie affective !

Vierge : tout se passe en famille ou au sujet de votre habitation, vous prendrez d’importantes décisions !

Balance : vous ne resterez pas seul longtemps, vous voyez du monde, ça vous rassure !

Scorpion : une journée en partie liée à vos finances, avec de possibles achats, mais aussi l’envie de dépenser autrement !

Sagittaire : élu de ce jour, vous menez la danse ! Et vous ferez des heureux autour de vous !

Capricorne : vous ne vous sentez pas à l’aise en société ! Essayez de vous mettre à l’écart pour vous ressourcer !

Verseau : c’est déjà Noël, on aura plaisir d’être à vos côtés ! Vous aurez l’esprit festif !

Poissons : avez-vous une inquiétude au sujet de votre travail ? Faites-vous conseiller !

 

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE LUNDI 02 DÉCEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 2 Décembre 2024
    Installation des 165 députés de la 15ème législature, élus lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Pour la première fois de son histoire, l’Assemblée nationale avait été dissoute le 12 septembre 2024 par le Président de la République après le rejet, par l’opposition majoritaire, de projets de loi présentés par le nouveau régime issu de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
  • 2 Décembre 2019
    Ouverture au CICAD de Diamniadio d’une conférence internationale sur le développement durable et la dette soutenable avec la participation de hauts responsables d’institutions internationales parmi lesquels Kristalina GEORGIEVA, Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) et Amina J. MOHAMMED, Vice-secrétaire générale des Nations Unies.
  • 2 Décembre 2016
    Le Général de division Cheikh GUEYE est nommé Chef d’état-major général de l’Armée Sénégalaise. Il succède au Général de division Mamadou SOW admis dans la deuxième section des cadres de l’armée. Le général de division Cheikh Guèye a reçu sa formation d’officier à l’Académie Royale Militaire de Meknès au Maroc.
  • 2 Décembre 2016
    Création du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES) qui prévoit la réalisation, dans différentes villes du Sénégal, de plus de 300 Km de voiries incluant leurs dépendances (assainissement, éclairage public et aménagement paysager) pour un coût global de 280 milliards de FCFA. Logé au sein du ministère des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, le programme est exécuté par l’Agence des Routes (AGEROUTE SÉNÉGAL).

  • 2 Décembre 2003
    Première opération chirurgicale de séparation de bébés siamois au Sénégal. L’exploit a été réalisé par une équipe de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar dirigée par le Dr Mamadou NDOYE, professeur de chirurgie pédiatrique.
  • 2 Décembre 1980
    Signature à Dakar d’un accord sur la formation en vue du retour des travailleurs sénégalais immigrés en France par Lionel STOLERU, Secrétaire d’Etat français aux Travailleurs manuels et immigrés.
  • 2 Décembre 1968
    Ouverture à Dakar du Premier séminaire de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Créée en 1865 sous le nom d’Union Internationale du Télégraphe, l’UIT sera rattachée aux Nations Unies en 1947. Elle est chargée de la réglementation et de la planification des télécommunications dans le monde. Le Sénégal est membre de l’UIT depuis 1960.
  • 2 Décembre 1899
    Arrivée à Saint-Louis du nouveau Vicaire apostolique de Sénégambie, Monseigneur Joachim BULEON, nommé le 6 juin de la même année Il a été reçu par le Père Hyacinthe JALABERT assurant l’intérim du Père GUÉRIN comme Curé. Monseigneur BULÉON mourra à Dakar le 13 juin 1900, victime de la fièvre jaune.

ANNIVERSAIRE MASSACRE THIAROYE 44: Le Major Kandji évoque ce ce qui justifierait l’absence de Macron 

TRACT – Le major Kandji était l’invité du « Jury du dimanche » sur iRadio. Interpellé sur le massacre de tirailleurs à Thiaroye en 1944, qui est en train de se commémorer aujourd’hui 1er décembre, il dit :

 

« C’est un massacre, un crime contre l’humanité commis par la France qui est abstraite. La France est abstraite. J’ai dit tantôt que les gens sont restés et les personnes passent. Donc, ceux qui étaient là, à l’époque, c’est le général De Gaulle et les Français, les chefs militaires qui commandaient à l’époque. »

Pour le major Kandji, tous ces gens sont aujourd’hui décédés et il y a extinction de l’action publique, dans tous les domaines:

« Et quand on parle de l’extinction de l’action, on ne peut plus parler de pénal et de sanction. Maintenant, la France peut dédommager. Et même avec cela, nous aurons des problèmes, parce que tout le monde va sortir et tous les pays vont venir. Qui va prendre l’argent ? Il faut que la reconnaissance de la France soit accompagnée par la construction de mémorial et autres. C’est mieux. Il ne faut pas se victimiser davantage, mais inscrire dans l’histoire. Et par-là renforcer la coopération entre la France et l’Afrique francophone ».

« Pour se faire, notre pays doit, selon lui, se départir des langages et autres slogans menaçants tels que ‘France dégage' ».

« Dans un pays où on vous demande de dégager, nous ne voulons pas de vous, nous ne voulons pas de vos investissements, vous nous escroquez, vous nous ruinez… si on ne règle pas cela d’une manière prompte, la République française ne peut pas prendre le risque de venir. C’est sans doute ce qui justifie l’absence du président Macron », dit-il.

Et de poursuivre :

« Le président Macron ne peut pas venir nous parler de coopération, parce que la France, quand elle se rend dans un pays, elle s’accompagne avec les bailleurs de fonds, des hommes d’affaires et autres. Et comme nous, nous disons France dégage, nous ne voulons rien d’eux, tout ce qu’ils investissent ici, c’est d’un abus qu’ils nous exploitent. Si la France vient en tant qu’institution, mais on parle avec… Et tout ce qui peut se faire, on le fait. »

Hadj Ludovic 

ASSEMBLÉE NATIONALE : “Les députés, maintenant, sont plus puissants qu’Ousmane Sonko. Actuellement, il est tenu de les écouter” dixit Major Kandji

TRACT – Le parti Pastef détient, au sortir des élections législatives, 130 députés. Une majorité écrasante jugée salutaire, mais qui peut être fatale, selon le major Kandji devant le « Jury du dimanche » d’iRadio.

 

« Parfois, c’est dangereux pour eux-mêmes. C’est bon au début, dans la dualité politique, ils vont inventer des lois, mais après, quand ils finissent d’asseoir la politique de leur leader, c’est-à-dire du chef du parti, du Premier ministre ou bien du président de la République, c’est après que les problèmes vont démarrer, parce qu’ils seront d’accord sur des principes ou ne pas être d’accord », dit-il.

Avant de signifier : « Les députés, maintenant, sont plus puissants qu’Ousmane Sonko. Actuellement, il est tenu de les écouter. »

Aujourd’hui, contrairement à ce que l’essentiel de l’opinion pense, Ousmane Sonko est dans l’obligation d’écouter les députés. Et comme argument, le Major Kandji est d’avis que « si les députés font une motion de censure, Ousmane Sonko ne sera plus Premier ministre. Cela peut être le revers de la médaille ». Il ajoute que « la politique, c’est la subtilité. Tout est relatif ».

Pour toutes ces raisons, le major Kandji invite le chef de l’État à instaurer un Sénat:

« Il faut un Sénat qui a des pouvoirs, du contrôle démocratique, même du contrôle du fonctionnement de toutes les institutions ». Il ajoute que «le Sénat est, avec le président de la République, pas avec le Premier ministre ni avec les parlementaires. Parce qu’il arrive des moments où il faut faire des choses, on ne sait jamais. Les gens peuvent trahir à tout moment. Vous savez, quand on parle dans la répétition, on est député depuis un à deux ans, il y a des jeux d’intérêts et de combinaisons. L’être humain est comme ça. Ça change à tout moment. Mais pour les parlementaires, il faut être proactif ».

Hadj Ludovic 

Thiaroye 44 : Alassane Mbaye retrace l’histoire, du reniement à la reconnaissance

TRACT – Le 1er décembre 1944, le massacre de Thiaroye marquait une tragédie de l’histoire coloniale française. Ce jour-là, des tirailleurs sénégalais, ayant combattu pour la France durant la Seconde Guerre mondiale, furent abattus par les forces coloniales pour avoir réclamé leurs soldes impayées. Cet événement, longtemps occulté, incarne les injustices d’un système colonial qui exploitait ses soldats africains sans leur rendre la dignité qu’ils méritaient.

 

Alors que le Sénégal commémore ce soir le 80? anniversaire de ce massacre, la reconnaissance officielle d’Emmanuel Macron comme un acte de violence colonial constitue un progrès. Cependant, cette déclaration reste insuffisante face aux attentes des descendants des victimes, qui réclament à juste titre justice.

Les tirailleurs sénégalais, héros oubliés, ont non seulement été méprisés à leur retour, mais leurs familles ont été abandonnées dans le silence et l’oubli. Pendant des décennies, le massacre a été minimisé, qualifié de « rébellion » pour justifier la répression brutale. Ce silence, brisé tardivement, ne suffit pas à réparer l’injustice historique.

Pour avancer vers une réconciliation authentique, il est plus qu’impératif que la France assume ses responsabilités. Des excuses officielles ne suffisent pas ; il est essentiel que les familles des victimes soient indemnisées pour les souffrances endurées. Comme l’a souligné le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, reconnaître un massacre doit nécessairement s’accompagner d’une volonté de faire amende honorable.

Comment la France peut-elle réparer ses torts ?

La réparation des torts commis lors du massacre de Thiaroye doit passer par plusieurs mesures concrètes :

1-Idemnisation financière : la France doit établir un fonds dédié aux familles des victimes pour compenser les pertes subies.

2-Accès aux archives : un accès complet aux archives militaires concernant ce fâcheux événement doit être garanti pour permettre aux historiens et aux familles des victimes d’étudier ce chapitre tragique de l’histoire.

3-Excuses officielles : des excuses publiques doivent être formulées en toute honnêteté par les autorités françaises pour reconnaître pleinement la gravité des actes commis.

4-Éducation et sensibilisation : intégrer l’histoire du massacre de Thiaroye dans les programmes éducatifs afin que les générations futures comprennent les injustices du colonialisme.

En définitive, seule une véritable volonté politique, incarnée dans des mesures de réparation concrètes, pourra honorer la mémoire des tirailleurs de Thiaroye et ouvrir la voie à une réconciliation durable entre la France et le Sénégal. Une reconnaissance sincère du passé et une volonté de faire amende honorable sont essentielles pour faire honneur aux victimes. C’est ainsi que nous pouvons espérer bâtir une société plus juste et respectueuse des droits de chacun.

Alassane Mbaye

PDG Vigilus

[ENTRETIEN] MASSACRE DE THIAROYE 44: “508 cartouches ont été utilisées pour tuer au minimum 200 tirailleurs à Thiaroye” selon le Pr Mor Ndao

TRACT – 1er décembre 1944 – 1er décembre 2024 ! Il y a 80 ans, des tirailleurs sénégalais qui réclamaient le versement de leurs soldes sont tués par l’administration coloniale dans des conditions, jusque-là, très obscures. Restée évasive sur le nombre de tirailleurs tués et leur lieu d’inhumation, la France a longtemps refusé de reconnaître ce crime de masse. Dans un cet entretien accordé à Seneweb le Pr Mor Ndao, ancien chef du département d’histoire à l’université de Dakar (Ucad) et actuel Directeur de l’école doctorale ETHOS, déclare -rapport à l’appui- que l’administration coloniale a déployé un bataillon de 585 hommes, des chars et automitrailleuses pour tuer au moins 200 tirailleurs. Des chiffres qui battent en brèche les 35 morts avancés par les autorités françaises.

 

Entretien !

Le Sénégal commémore, ce dimanche 1er décembre 2024, le 80e anniversaire du massacre de Thiaroye où des tirailleurs qui réclamaient le versement de leurs soldes sont tués par l’armée coloniale française. Pouvez-vous revenir sur les évènements qui ont conduit à ce massacre ?

À partir de 1944, avec le renversement de la situation consécutive à la contre-offensive des alliés, plusieurs opérations de rapatriement sont menées par les autorités coloniales. En Bretagne à Morlaix, au début du mois de novembre, environ 2000 tirailleurs anciens prisonniers de guerre dans les camps allemands sont sollicités pour le retour.

Mais, c’est 1950 tirailleurs -d’après certaines sources- qui prennent le navire Le Circasia en direction de Dakar. En effet, avant l’embarquement, 300 environ exigent le versement des arriérés de solde, leur prime de démobilisation et le changement de leurs tenues jugées très insalubres. Plusieurs d’entre eux sont réprimés, faits prisonniers et transférés au camp de Trêves et emprisonnés pour deux mois. Le reste, 1950 embarquent pour Dakar. Ils transitent à Casablanca où les alliés, surtout le commandement américain, est bien déployé depuis fin 1942 dans le cadre de la bataille de la Méditerranée.

Le 21 novembre 1944, le navire Le Circasia arrive à Dakar. Mais, il manque 3000 éléments, laissés en rade -selon certaines sources- à Casablanca. Immédiatement des mesures sont prises pour le transfèrement des anciens prisonniers de guerre vers le camp militaire de Thiaroye.

Arrivés à Dakar, quelle attitude a adopté l’administration coloniale et quelles mesures a-t-elle adopté pour la prise en charge de leurs revendications ?

Le 25 novembre 1944, quatre jours après l’arrivée du détachement, le gouverneur général de l’AOF, Pierre Cournarie, émit la circulaire N°632 AP/2 qui détermine les modalités de la prise en charge des tirailleurs rapatriés. Pour le gouverneur, cette question relève exclusivement des autorités militaires. Ainsi, un ensemble de mesures fut prises : isolement dans des baraques appelées poulaillers à cause de l’insalubrité et de la précarité, froideur de l’accueil, rations infectes et insuffisantes.

D’autres mesures vont être prise et qui vont crisper les positions et élever la tension : restitution de l’uniforme de tirailleur offerte par les Américains à Casablanca, désaccord sur les taux de change du franc métropolitain en billets de banque de l’AOF, altercations, décision immédiate de rapatriement prise le 28 novembre 1944 sans aucune contrepartie, les autorités ayant décidé la régularisation par les Commandants de cercle une fois arrivés à destination.

Le 30 novembre l’ordre est donné de rejoindre la gare pour être convoyés. A ces mesures, s’oppose le refus catégorique des tirailleurs. Tout cela présageait du massacre qui allait se dérouler le 1er décembre 1944.

L’analyse et l’évaluation des événements indiquent un usage disproportionné de la force. A l’aube du 1er décembre 1944, un bataillon de 585 hommes de troupes (Dakar, Rufisque, Ouakam) provenant de plusieurs unités (gendarmerie, tirailleurs, artillerie, etc.) commandés par le général Dagnan et le Colonel Le Breut, avec trois automitrailleuses, un char et quelques véhicules encerclent les baraques. Les hommes, désarmés, sont rassemblés au milieu.

Après des tirs de sommation, le feu fut ouvert sur les tirailleurs par les chars, les automitrailleuses et les hommes armés. Le rapport du Colonel Carbillet dénombre 508 cartouches utilisées.

Dans la confusion, certains tirailleurs parvinrent à s’échapper. Ils furent rattrapés et menottés avant d’être exhibés dans les rues de Dakar.

2-Depuis près de 80 ans des zones d’ombre existent sur le nombre de tirailleurs tués (35 selon les autorités françaises à l’époque), et l’endroit où ils ont été enterrés. Que disent les archives et les différents travaux de chercheurs à ce propos ?

Concernant le nombre exact de victimes, les rapports officiels parlent de 35 morts. Le président François Hollande avait reconnu 70 morts et parlé de répression sanglante. Cette question reste toujours problématique aussi et constitue un nœud qu’il faut dénouer. Si on parcourt le rapport Carbillet qui donne des indications sur ce massacre, 508 cartouches ont été tirées sur des hommes désarmés et encerclés par un bataillon de 585 hommes et de chars et d’automitrailleuses.

Au vu de ce rapport, on peut se faire une idée du nombre de victimes. Avec le nombre de cartouches, on peut parler de centaines de victimes lors de cette tuerie, voire 200 au minimum si on extrait des 1300 débarqués à Dakar, les rapatriés finaux.

Concernant leur lieu d’inhumation, il y a trois versions qui s’affrontent pour situer avec exactitude les lieux d’enterrement. La première version vient des populations de Thiaroye qui affirment que les tirailleurs exécutés ont été enterrés dans la bordure de l’ancien cimetière des soldats indigènes à Thiaroye. Malgré une sécurisation des lieux, ils ont pu voir les tirailleurs enterrés dans deux fosses recouvertes de branchages et de plantes. La deuxième version nous vient de monsieur et de madame Koffi des agents de poste de Thiaroye qui parlent plutôt des enterrements dans des tombes individuelles au cimetière de Thiaroye. Mais ces tombes, pour certains, étaient celles des blessés du massacre ayant succombé à leurs blessures.

La troisième version parle d’un enterrement dans des fosses communes derrière les baraquements à Thiaroye. Les lieux une fois déterminés pourraient apporter des éclairages autour de ce massacre.

Le Sénégal a, dans cette optique d’ailleurs, constitué une délégation d’historiens, d’archivistes et de documentalistes envoyée en France pour consulter et numériser les archives détenues par la France. Y a-t-il une chance pour la manifestation de la vérité après toutes ces années ?

Je crois que c’est une bonne initiative qu’il faut saluer. Il s’agit plutôt d’une mission de reconnaissance et de collecte d’archives à Courneuve au Service historique de la Défense, au Centre des Archives d’Outre-Mer d’Aix en Provence, à Brest, Quimper, Nantes.

Je pense qu’il faut diversifier et développer les témoignages oraux très importants dans la réécriture de l’histoire africaine. Quand j’entends les populations de Thiaroye, on se rend compte qu’ils en savent beaucoup. Il s’y ajoute les archives américaines et anglaises car des commandements américains et anglais étaient à Dakar depuis fin 1942 suite à l’occupation de l’Afrique du Nord par les alliés engagés dans la bataille de la Méditerranée. Un consulat américain était à Dakar et ils sont très renseignés.

Depuis 80 ans, la France refuse de reconnaître ce massacre et de présenter ses excuses. Mais, ce jeudi, dans une lettre adressée au Chef de l’État, Emmanuel Macron a reconnu le ‘’Massacre’’. Au mois de juillet dernier également, 6 tirailleurs ont été reconnus à titre posthume « mort pour la France ». Est-ce qu’à travers ces actes on peut dire que le long combat pour la reconnaissance et les excuses est sur le point d’être gagné ?

La tragédie de Thiaroye constitue un fardeau pour la France et l’État colonial français. Cette lettre est une avancée si on voit l’évolution du dossier. En 1944 on parlait de rébellion armée, mutinerie, incitation à la violence et atteinte à la sûreté de l’État. Les rescapés de cette tuerie ont survécu et ont été condamnés par un tribunal, le 5 mars 1945. 35 tirailleurs rescapés ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 10 ans de prison. En 1947, ils ont été amnistiés par le président Vincent Auriol. Mais cette amnistie n’absout pas juridiquement leur culpabilité car d’après le tribunal ils sont toujours coupables.

De mon point de vue, Il y a une évolution dans le traitement du dossier de ‘’Thiaroye 44’’ et la question dépasse le cadre colonial. Le président Senghor a consacré à ce massacre des poèmes et pièces de théâtre. Avec Fodéba Keïta (écrivain guinéen) ils ont mené un combat. Avant les indépendances, les mouvements nationalistes comme le PAI ont convoqué la question lors du référendum de 1958. Des mouvements ont demandé la reconnaissance du massacre de Thiaroye et la reconnaissance par la France.

Une évolution est constatée avec les autorités françaises. Le Président François Hollande a parlé de répression sanglante. Désormais, il est admis, par beaucoup, que c’est une tuerie, un massacre. Et le gouvernement français a tardé à la reconnaître.

Jeudi, le Président français Emmanuel Macron a reconnu officiellement la tragédie qu’il a lui-même qualifiée de « massacre ». La France, à mon avis, doit prendre ses responsabilités comme ce fut le cas avec la question algérienne avec la Commission Stora où il y a eu des avancées significatives dans le travail mémoriel de la colonisation française. Il doit en être de même pour Thiaroye 44. Ce qui nécessite une restitution des archives, une reconnaissance officielle, des excuses, la révision du procès, l’indemnisation, etc. Il s’agit d’un combat contre l’oubli.

Hadj Ludovic

ASSEMBLÉE NATIONALE: Focus sur les 10 députés les plus attendus de la 15e législature

TRACT – Le paysage politique sénégalais évolue avec l’arrivée de députés aux trajectoires inattendues. Dans cette 15e législature, un vent de renouveau souffle, mêlant jeunesse, militantisme et engagements politiques de longue date. Tour d’horizon des 10 parlementaires à suivre dans les mois à venir.

 

Bara Ndiaye : Le «doomi daara » de la 15ème législature

Chroniqueur sur la chaîne de télévision Walf Tv, Bara Ndiaye, plus connu sous le sobriquet de Cheikh Bara Ndiaye a été investi à la 23eme place sur la liste nationale de Pastef et est ainsi élu député de la 15e législature. Le « Doomi Daara » aux déclarations très médiatisées est un fervent défenseur du projet voire des promoteurs du projet notamment Ousmane Sonko. Une robe d’avocat qui lui a, d’ailleurs, valu une incarcération en juin 2023. En effet, dans le cadre de l’affaire politico-judiciaire qui a abouti à l’arrestation de Ousmane Sonko et la dissolution du parti Pastef, il a été poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et actions directes». En fin août 2023, il bénéficia d’une liberté provisoire, après des semaines de grève de la faim en prison. Treize mois plus tard, la ville religieuse de Touba offre la récompense idoine à l’un de ses fils, en lui confiant un siège au sein du Parlement sénégalais.

Anne Marie Yacine Tine: La benjamine de la 15eme législature

C’est seulement une semaine après les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain que son visage a été révélé au grand public. Anne Marie Yacine Tine, 26 ans, est la benjamine de la 15ème législature. La militante du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) de Fandène, sa commune natale, a été investie 4ème sur la liste des titulaires du département de Thiès. Étudiante à l’Ucao de Thiès, au département Science de gestion, option management des organisations, Anne Marie Yacine Tine est la responsable des femmes de Pastef Fandène qui a comme coordonnateur Malick Diakhaté.

Thérèse Faye Diouf : Un come-back à l’Assemblée nationale

La première femme maire de Diarrère, une commune dans la région de Fatick fait son retour à l’assemblée nationale. Thérèse Faye Diouf obtient en effet un premier mandat en tant que député membre de la 15ème législature sous la bannière de la coalition Takku Wallu dirigée par Macky Sall. Toutefois, l’ancienne ministre de la femme, de la famille, de l’équité et du développement communautaire n’est pas étrangère aux services de l’Assemblée nationale où elle a fait ses débuts au poste d’assistante administrative, puis de rédactrice au service du législatif avant de devenir directrice générale l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP). L’une des camarades de première heure du prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye au sein de l’Alliance pour la République (APR) est connue surtout comme une fervente défenseure de l’ancien régime.

Abdoulaye Sylla, un self-made-man à l’hémicycle

Si le nom d’Abdoulaye Sylla est bien connu des Sénégalais, son visage l’est beaucoup moins. Mais en octobre 2024, le « candidat fantôme » a finalement levé le mystère, en dévoilant ses clichés.

Son nom est lié à la société Ecotra, mais Abdoulaye Sylla, nouveau député, est également à la tête de 17 autres entreprises à travers le monde : en Amérique, en Asie, en Afrique et en Europe, assurent nos confrères. En effet, ce capitaine d’industrie a réussi à bâtir, au fil des années, un véritable empire financier. C’est à Louga, lors de la campagne électorale en perspective des Législatives, qu’il a levé le voile sur sa fortune.

Malgré les difficultés pour réunir son capital, il a réussi à se démarquer : « J’ai démarré avec un million pour atteindre aujourd’hui des milliards. Au début, je n’avais même pas dix mille en poche. Mais à force de travail, j’ai réussi. Donc, les fils de Louga peuvent y arriver. Ce sont des gens braves et valeureux », a expliqué ce self-made-man, âgé aujourd’hui de 54 ans.

Ousmane Sonko au féminin…

Ayant le même nom et prénom que l’actuel Premier ministre, la première adjointe au maire de Bignona Ousmane Sonko a intrigué bon nombre de Sénégalais dès son apparition sur la liste de Pastef dans ce département du sud du pays.

Mais pourquoi cette enseignante de formation porte-t-elle ce nom ? Elle est née dans une famille où sa mère a rencontré des difficultés pour avoir un enfant de sexe masculin après son aîné. Un sage lui a conseillé de donner à son enfant un prénom masculin afin d’attirer un garçon dans la famille. Ses parents ont suivi ce conseil, et quelques années plus tard, sa mère a donné naissance à un garçon, Yaya Sonko.

Après sa rencontre avec le leader du Pastef, Madame Diédhiou, est devenue la première responsable du parti à Bignona.

Ainsi, après son élection en tant que député, Ousmane Sonko, 44 ans, dit être consciente des problèmes de son département tels que notamment l’accès à l’électricité, l’eau, les routes et les services de santé.

Amadou Lamine Diouf, député non-voyant: Quand l’inclusion brise les barrières politiques

Parmi les 130 nouveaux parlementaires de Pastef, il y a un profil particulier : celui de Amadou Lamine Diouf, premier député non-voyant à siéger à l’Assemblée nationale. Un choix clairvoyant, saluent les observateurs.

Il est le coordonnateur du Pastef au Maroc, où il vit depuis 1988 avec son épouse et ses enfants. Technicien supérieur en génie électrique, le quinquagénaire a grandi à Dakar, entre le Centre-ville, la Médina et le Point E, où il a fait ses études primaires et secondaires.

Il n‘a jamais milité dans un autre parti que Pastef. Et s’il s’est engagé dans cette voie vers 2016, c’est pour, dit-il, « ne pas consentir à la situation qui prévaut au Sénégal depuis un certain temps, mais aussi pour améliorer les conditions d’intégration, d’installation ou de retour des Sénégalais de la diaspora ».

Aujourd’hui, le néo-député a juré de ne pas décevoir la confiance de ses concitoyens, malgré ses difficultés physiques. Selon lui, le choix porté sur sa personne « ne doit pas surprendre les Sénégalais, ni être vu comme un événement ». Car, dit-il, « depuis que j’ai perdu la vue, j’ai tout fait pour exister comme tant d’autres. Perdre la vue, c’est juste perdre un sens, mais cela m’a permis de développer d’autres facultés qui ont remplacé ce sens perdu ».

Amadou Ba (Pastef) : l’avocat de la réforme à l’assemblée nationale

Juriste de formation, Amadou Bâ est titulaire d’un DEA de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et a poursuivi ses études à l’Université de Reims, en France. Pendant 20 ans, il s’est engagé dans l’accompagnement juridique des demandeurs d’asile, des jeunes en insertion et des sans-abri. Cette expérience lui a permis de constater les inégalités entre pays développés et sous-développés, renforçant son ambition de contribuer au développement de l’Afrique.

Revenu au Sénégal en 2015, il a rejoint Pastef après sa rencontre avec Ousmane Sonko. Fondateur des premières cellules du parti à Thiès, il s’est démarqué par son implication dans les campagnes de proximité. Député remplaçant lors de la précédente législature, il milite pour une réforme profonde de l’Assemblée nationale. Il prône la reddition des comptes, la mise en place effective de la Haute Cour de justice et le renforcement des capacités des députés avec en toile de fond l’indépendance de l’institution parlementaire.

Alla Kane : l’inflexible révolutionnaire de la 15e législature

Alla Kane, doyen d’âge de la 15e législature sénégalaise, incarne un engagement politique et syndical sans faille. Âgé de 87 ans, cet enseignant de formation, originaire de Gatte, dans la région de Diourbel, se revendique « fils du peuple ». Pionnier du Parti africain de l’indépendance (PAI), il a payé un lourd tribut à ses convictions, incluant sa radiation de la fonction publique pour activités politiques.

Formé à l’école publique de Diourbel dès 1944, Alla Kane embrasse très tôt les idéaux révolutionnaires. Son engagement s’intensifie avec son adhésion au PAI en 1957, premier parti à réclamer l’indépendance immédiate de l’Afrique de l’Ouest. Défenseur acharné des droits des paysans et des travailleurs, il a structuré et massifié le parti dans sa région natale.

Formé militairement à Cuba, il revient avec le grade de commandant pour organiser la lutte clandestine. Déterminé à combattre les injustices, il milite activement au sein de plusieurs coalitions, jusqu’à rejoindre Pastef en 2021. Père de neuf enfants, il appelle les jeunes à poursuivre une lutte disciplinée et résolue pour la transformation de la société sénégalaise.

Anta Babacar Ngom : la relève politique s’écrit aujourd’hui

Une ascension éclair. Anta Babacar Ngom, 40 ans, a fait son entrée en politique en août 2023 en lançant le parti Alternative citoyenne pour la relève (ARC). Élue députée sur la liste nationale de la coalition « Samm Sa Kaddu » lors des élections législatives du 17 novembre 2024, elle incarne une dynamique de renouveau politique. Seule femme candidate à la présidentielle de 2024, elle avait recueilli 0,34 % des suffrage.

À travers son mandat, elle ambitionne de consolider son appareil politique tout en maintenant son engagement dans l’opposition.

Tahirou Sarr : le nationalisme de la division

Leader du parti Les Nationalistes, Tahirou Sarr fait son entrée à l’Assemblée nationale après avoir marqué de son empreinte la campagne des législatives du 17 novembre 2024 par son discours haineux et xénophobe assumé. Ancien allié d’Ousmane Sonko, il a su capter les voix d’une frange radicale de l’électorat, avant de sombrer dans la polémique en prônant une préférence nationale et en dénonçant la présence étrangère au Sénégal.

Membre de la coalition « Diomaye président » lors de la présidentielle, le néo-député s’est retrouvé sur un terrain glissant après que son discours a été qualifié de « dangereux » par le Premier ministre, qui a clairement pris ses distances avec lui. Ce rejet a symbolisé la rupture définitive entre les deux hommes.

Hadj Ludovic 

 

[WOLOFAL] Signification du mot teggin

TRACT – Le teggin veille au respect des protocoles de communication interpersonnelle, en vue d’établir des échanges cordiaux et équilibrés. Cette vertu contribue à affermir le lien social. Elle est visible par l’attitude et le comportement empreints de considération, de courtoisie, de circonspection et surtout de respect à l’égard d’autrui. Elle se reflète à travers l’attention accordée au respect de certaines prescriptions : dire «jàmm nga yendu» («bonjour »), «jërëjëf» («merci»), «jéggal ma», («pardon»), «baale ma» («s’il vous plaît» ou «permettez-moi»), etc., et à l’évitement des interdits (la vulgarité, la grossièreté, tout écart de langage ou attitudes choquantes tel que couper la parole, élever la voix, utiliser des mots blessants, etc.). Écoute et empathie font partie intégrante du teggin.

 

Le teggin se situe aux origines des vertus. C’est lui qu’on enseigne d’abord aux enfants. Il est très important, en ce sens que sa présence ou son absence frappe les premières impressions d’une rencontre et s’incruste dès lors dans la perception qu’on a de l’autre.

Yar (éducation) est utilisé pour les enfants; teggin aura pour les adultes un sens de raffinement dans le langage et le comportement. Quand les wolof disent que «diw dafa sellal lamiñam», cela veut dire qu’on n’entendra jamais sortir de sa bouche des grossièretés. On dit souvent «xalé bu yaradiku momul li mu am, su roté ku yaru mo koy fab» («la possession d’un homme impoli est généralement instable, car ce bien sera toujours récupéré par plus poli que lui»). D’autres vertus prolongent le teggin : am aajo (courtoisie), Yég, weg, naw, fonk (affabilité, considération envers autrui, attention), yitte (courtoisie doublée de serviabilité et de disponibilité).

 

[ET ÇA TU LE SAVAIS] À Saint-louis, il y’a une mosquée avec une cloche !

TRACT – Juchée sur la pointe Nord de l’île, la grande mosquée de Saint-Louis dont l’édification suscita plusieurs remous, est la seule au monde à disposer d’une cloche et d’un cadran d’horloge.

 

La ville de Saint-Louis conserve de très nombreuses maisons, typiques de l’époque coloniale, avec leur façade de chaux, leur double toiture en tuile, leur balcon en bois et leur balustrade en fer forgé.

Quartier nord de Saint-Louis, au sud de l’avenue Jean Mermoz, la grande mosquée tendue de beige intrique. Remarquable par ses deux minarets carrés au dessus d’un toit de tuiles à double pente, elle a cette curiosité de posséder une cloche dans le minaret de gauche. Autrefois reliée à l’horloge de la mosquée, cette cloche, encore visible de nos jours, carillonnait pour annoncer les heures de prière.

Ce fait pour le moins insolite, s’explique selon la tradition orale, par l’opposition farouche de la communauté des mulâtres de la ville à l’édification de la mosquée. Elle ne cédera qu’après avoir posé deux conditions : la construction de la mosquée en dehors de la ville et l’installation d’une cloche pour annoncer les heures de prières. Ce, pour bannir les appels du muezzin. « Faux ! », rétorque Serigne Amadou Dieng.

Pour ce doyen de 84 ans, imam des 5 prières (comprenez les 5 prières de la journée), cette version est totalement erronée. Trouvé dans la chambre qui lui sert de refuge dans l’enceinte de la mosquée, le vieil homme cloué au lit par une sévère maladie, tente une esquisse d’explication dans une voix saccadée.

Dans un ensemble wax bariolé, les jambes implacablement soudées au sol par une paralysie récente, la voix pâteuse et hachée, le grabataire qui capitalise 75 ans d’existence au sein de la mosquée, confie : « Je fais partie des murs de cette mosquée pour y avoir fait toutes mes humanités. J’étudiais le Coran ici avec mon père. Cette cloche ne carillonnait pas pour annoncer les heures de prière. Elle sonnait plutôt pour donner l’heure. Pour la prière, le muezzin appelait les fidèles par le « nodd » (appel à la prière du muezzin). Il est vrai que du temps de la colonisation, les manifestations étaient interdites entre 12 h et 14 h, mais l’appel à la prière se faisait toujours via le muezzin. »

À quelle version se fier ? Seul le colon, absent le plus présent aujourd’hui dans la vieille ville, peut en témoigner. Si la présence de la cloche nourrit toutes les polémiques, l’édification de la mosquée, elle, réussit à faire l’unanimité. Même si la version orale s’oppose, à un paragraphe près, à celle plus scientifiquement historique.

 

LA GALAXIE DES INFLUENCEURS AU SÉNÉGAL: Tiktokeur sénégalais ….villageois

TRACT – On aurait tendance à penser que le phénomène des tiktokeurs sénégalais se limite à Dakar (principalement), avec une tête de pont internationale (qui est Khaby Lame, Italien d’origine sénégalaise).

 

Pourtant, dans le monde rural au Sénégal, il y aussi des adeptes du célèbre réseau social aux vidéos addictives qu’est Tik Tok, qui en sont des producteurs de contenus. Ainsi, Samba Ka, le Peulh de Linguère, inspiré justement par Khaby Lame et aidé par le tiktokeur activiste Adamo à entrer dans le monde des tiktokeurs.

Il y a 3 ans, il a fait tout feu tout flammes, avec ses vidéos hilarantes. Il pouvait en produire jusqu’à 20 par jour, entre ses fans qui l’appelaient pour passer commande de vidéo et les vidéos qui lui venaient de sa propre inspiration. Le cri de guerre de Samba était le célèbre « Rang!Rang! » qui ponctuait ses vidéos. Il avait aussi les vidéos ou il se mettait en scène avec son épouse, mariée en secondes noces après que la première l’eut quitté pour son indigence matérielle.

Toutefois, cette célébrité sur Tiktok qui le fera même inviter sur les plateaux télé à Dakar n’apportera pas la richesse a Samba. Il finira par mal tourner et sera filmé par des caméras de vidéosurveillance en train de commettre un cambriolage à Touba et un autre à Linguère. Il plaidera avoir volé car sa famille compte sur lui; or, il n’a aucun revenu.

Condamné à deux ans de prison ferme, Samba Kâ sera élargi de la geôle en juillet 2023, faisant partie des personnes graciéés par le PR Diomaye.

 

LA GALAXIE DES INFLUENCEURS AU SÉNÉGAL: C’est quoi un influenceur? Qui est influenceur ? : Définition et Identités

TRACT – Dans un monde de plus en plus connecté, les réseaux sociaux ont transformé les modes de communication, donnant naissance à une nouvelle catégorie de personnalités : les influenceurs.

 

Ces figures modernes jouent un rôle clé dans le marketing numérique, la culture et même les opinions publiques. Mais qu’est-ce qu’un influenceur, et qui peut réellement porter ce titre ?

Qu’est-ce qu’un influenceur ?

Un influenceur est une personne qui, par son contenu, son style de vie ou son expertise, exerce une influence significative sur les décisions et les comportements d’une audience en ligne.

À travers des plateformes comme Instagram, YouTube, TikTok, Facebook ou Twitter, ces créateurs de contenu partagent leurs passions, opinions et recommandations, incitant leurs abonnés à s’engager ou à consommer.

Le terme « influenceur » englobe une variété de profils, allant des célébrités traditionnelles aux créateurs émergents spécialisés dans des niches comme la mode, la beauté, la cuisine, le sport ou la technologie.

Ce rôle va au-delà de la simple publication : il s’agit d’une stratégie, souvent appuyée par des partenariats avec des marques, pour promouvoir des produits ou des idées auprès de leur communauté.

Les différents types d’influenceurs

Nano-influenceurs (moins de 10.000 abonnés) : Ils sont appréciés pour leur authenticité et leur proximité avec leur audience.

Micro-influenceurs (10.000 à 100.000 abonnés) : Ils se spécialisent souvent dans des domaines précis et bénéficient d’une audience engagée.

Macro-influenceurs (100.000 à 1 million d’abonnés) : Avec une audience plus large, ils sont souvent considérés comme des leaders d’opinion dans leur secteur.

Méga-influenceurs (plus d’un million d’abonnés) : Ces personnalités, souvent des célébrités, atteignent un public international.

Qui est influenceur ?

Tout le monde peut devenir influenceur, mais cela nécessite une combinaison de facteurs clés tels que :

– Une création de contenu régulier : La constance est essentielle pour fidéliser une audience.

– Un engagement authentique : Les abonnés recherchent des créateurs crédibles et accessibles.

– Une Expertise ou unicité : Se démarquer dans un domaine ou une niche spécifique attire un public intéressé.

– Une utilisation stratégique des plateformes : Chaque réseau social ayant ses spécificités, il est crucial d’adapter son contenu à l’audience cible.

Les influenceurs peuvent être de simples passionnés, des entrepreneurs, des célébrités reconverties, ou encore des militants utilisant leur plateforme pour sensibiliser à des causes sociales.

Leur pouvoir réside dans leur capacité à humaniser les messages, rendant leur influence parfois plus puissante que celle des médias traditionnels.

Critiques et limites

Cependant, être influenceur ne signifie pas uniquement jouir d’une popularité. Ce rôle suscite aussi des controverses. On peut citer entre autres :

– L’éthique et la transparence : Certains influenceurs sont accusés de promouvoir des produits sans les utiliser ou d’exagérer leurs bienfaits.

– La pression sociale : La mise en avant de modes de vie idéalisés peut influencer négativement certains abonnés, en particulier les jeunes.

– La saturation des publicités : Avec l’augmentation des partenariats sponsorisés, certains followers dénoncent une perte d’authenticité.

Un influenceur, bien que souvent perçu comme une figure légère des réseaux sociaux, incarne une nouvelle forme de communication et de leadership dans l’ère numérique.

Si tout individu peut potentiellement devenir influenceur, le succès repose sur un savant mélange d’authenticité, de stratégie et de pertinence.

Au-delà des stéréotypes, les influenceurs sont aujourd’hui des acteurs incontournables dans la dynamique de notre société hyper connectée.

Hadj Ludovic

 

 

JUGE DÈME SUR L’INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE : ‘Il y’a pas de rupture’

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Les arrestations et les emprisonnements se multiplient depuis l’accession au pouvoir du tandem Diomaye-Sonko. Bougane Guèye Dany (président du mouvement Gueum Sa bop), Cheikh Yerim Seck (journaliste), Adama Gaye (journaliste), Moustapha Diakhaté, entre autres hommes d’opinion, ont eu des mêlés avec la justice pour différents délits dont la « diffusion de fausse nouvelle ». Une situation qui fait sortir Ibrahima Hamidou Dème de ses gongs. Le juge démissionnaire de la magistrature constate pour le dénoncer « que malgré les promesses de rupture, la justice de deux poids deux mesures continue de régner ».

« Les menaces sans équivoque du premier ministre Ousmane Sonko contre les magistrats qui font preuve de clémence à l’égard des opposants semblent porter leurs fruits. On constate en effet avec regret que malgré les promesses de rupture, la justice de deux poids deux mesures continue de régner », a écrit l’ancien juge sur X (ancienne Twitter).

Il a regretté le silence de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) sur cette situation.« Mais, ce qui est plus préoccupant, c’est le silence assourdissant observé par l’Union des Magistrats Sénégalais(UMS) malgré les multiples atteintes à l’indépendance de la justice depuis quelques mois », a-t-il pesté.

Selon M. Dème, « il est impératif de redorer l’image de la justice et des magistrats pour que les justiciables retrouvent la confiance en leur justice ».

Mieux, il se dit convaincu qu’il faut une justice indépendante et impartiale . « Je demeure en effet convaincu que la justice ne pourrait jouer son rôle de pouvoir constitutionnel régulateur de la société et gardien des libertés individuelles si elle continue de faillir à sa mission fondamentale d’une justice indépendante et impartiale », a-t-il conclu.

TRIBUNAL DE DAKAR : Adama Gaye à la barre ce vendredi

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Tract-Après avoir bénéficié d’une liberté provisoire à l’issue de son audition par le Procureur de la République, le journaliste Adama Gaye se présente ce vendredi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Il fait l’objet de poursuites pour « diffusion de fausses nouvelles » dans le cadre de l’affaire liée au décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

Lors d’une émission diffusée sur Sen TV, Adama Gaye avait déclaré que Mamadou Moustapha Ba avait été tué, une affirmation qui a provoqué de vives réactions et une polémique importante.

JUSTICE : Samuel Sarr transféré au pavillon spécial pour des raisons de santé

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Tract-Le directeur général de West African Energy (WAE) et ancien ministre de l’Énergie Samuel Sarr a été inculpé, jeudi, pour « abus de biens sociaux » portant sur un montant de plus de 8 milliards de francs CFA. Mais l’ancien ministre a été immédiatement transféré au pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec, en raison d’un état de santé jugé incompatible avec une détention en milieu carcéral classique.

Avant cette décision, les avocats de Samuel Sarr – Mes Baboucar Cissé, Cheikh Ahmadou Ndiaye et Dionewar Soumaré – avaient introduit une demande de liberté provisoire. Une requête qui a été rejetée.

Avant cette décision, les avocats de Samuel Sarr – Mes Baboucar Cissé, Cheikh Ahmadou Ndiaye et Dionewar Soumaré – avaient introduit une demande de liberté provisoire. Une requête qui a été rejetée.

Ils estiment également ont également précisé « qu’aucun fait de détournement ou de malversation ne pourra lui être imputé au regard du dossier. Monsieur Samuel Sarr est poursuivi pour le délit d’abus de biens sociaux sur des bases erronées ».

Les défenseurs de l’ex-ministre ont ajouté que leur client avait fourni des preuves solides concernant sa gestion et ont fermement rejeté le verdict, affirmant que son arrestation reposait sur des motivations politiques. « Au cours de l’enquête, Monsieur Sarr a produit un dossier composé de 39 pièces justifiant sa gestion saine et rigoureuse de la société West African Energy. Cela est incontestable. Nous affirmons que notre client est envoyé en prison pour des raisons purement politiques, qui n’ont rien à voir avec sa gestion de WAE. C’est une commande politique qui a été exécutée contre Monsieur Samuel Sarr », ont-ils précisé.

Pour le Collectif des avocats de la défense, « l’objectif visé était de l’envoyer en prison pour l’écarter de la gestion de WAE, dont il est à la fois Directeur général et actionnaire. D’ailleurs, nous avons appris qu’une nouvelle Direction générale sera mise en place la semaine prochaine au sein de WAE. »

UASZ : La coordination des étudiants dénonce la fermeture de l’université

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Tract-La coordination rejette catégoriquement cette décision des autorités, tout en affirmant sa détermination à poursuivre son combat contre ce qu’elle considère comme une injustice dont elle est victime. Elle appelle également le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) à respecter ses engagements envers l’université.

« Cette décision, qui vise à étouffer nos droits fondamentaux et à compromettre nos revendications légitimes, constitue une atteinte grave aux principes d’un espace universitaire où doivent primer le dialogue et le respect mutuel », a déclaré la coordination des étudiants de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
La coordination réaffirme ainsi son engagement et sa détermination pour la réouverture de leur institution. « Nous réaffirmons avec force que la Coordination des étudiants reste et restera légitime et légale pour défendre les intérêts matériels et moraux des étudiants. Nous rejetons catégoriquement toute tentative de dissolution ou de musellement de notre structure par des notes administratives ou des manœuvres politiques », a-t-elle souligné.

Elle a également précisé : « Aucun texte, aucune décision, aussi arbitraire soit-elle, ne saura venir à bout de notre engagement. »

Par ailleurs, le respect de la parole donnée semble être une préoccupation majeure pour les étudiants, qui ont profité de leur communiqué pour déplorer le non-respect des engagements du MESRI, après la visite du ministre dans cette université.

« Face à ces injustices, nous tenons à rappeler au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) les engagements pris à plusieurs reprises et qui n’ont toujours pas été respectés », ont-ils affirmé.

« En effet, après avoir fait le tour de l’Université pour constater la situation, le ministre avait pris l’engagement devant toute la presse nationale et les autorités de l’université de résoudre les différents problèmes qui sévissent dans ce temple du savoir dans les plus brefs délais. Cela incluait la livraison d’une nouvelle zone de production dans un mois, la finition et la livraison du restaurant de 750 places, la livraison du pavillon des 1000 lits et des chantiers PGF-SUP dont les travaux sont achevés, ne restant que l’installation des équipements dans deux mois. De plus, lors de notre deuxième rencontre, tenue le 26 septembre 2024 à Diamniadio, il avait à nouveau donné un délai de deux semaines pour le démarrage des chantiers PGF-SUP par l’entreprise Jet Contractor, du pavillon des 1000 lits, du restaurant de 750 places ainsi que d’une nouvelle zone de production », a conclu la coordination.

ASSEMBLÉE NATIONALE : Le Pr Diomaye a fixé la date de la première session parlementaire

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Tract-

Screenshot

Les résultats définitifs des législatives proclamés par le Conseil Constitutionnel, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a fixé la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale au lundi 2 décembre prochain. C’est ce qu’a annoncé la présidence dans un communiqué de presse que nous vous proposons ci-dessous.

JUSTICE : Moustapha Diakhaté condamné à deux mois de prison ferme !

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Tract-Au Tribunal des flagrants délits de Dakar, le verdict est tombé. Moustapha Diakhaté a été finalement condamné à deux mois de prison ferme.

«Le Tribunal des flagrants délits de Dakar vient de condamner Monsieur Moustapha Diakhaté à la peine de deux mois ferme pour avoir utilisé le mot « Khalku » et l’expression ‘‘gaalu dof du teer’’.

Aujourd’hui, tout le débat a tourné autour de ces expressions wolof. Et il y a eu un problème de compréhension pour le procureur», a regretté Me Elhadj Diouf, l’avocat de Moustapha Diakhaté.

Pour lui, son client dérange aujourd’hui en essayant d’expliquer aux sénégalais comment ils sont trompés, comment ils sont manipulés.

L’HOROSCOPE DE CE VENDREDI 29 NOVEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : toute votre énergie, vous la mettez au service d’un meilleur confort dans votre vie !

Taureau : si vous tenez à un travail ou à un amour, agissez !

Gémeaux : vous avez des idées, de bonnes idées, alors passez aux actes, donnez leur vie !

Cancer : une journée idéale pour lui avouer vos sentiments, et puis, vous aurez du talent !

Lion : vous luttez au sujet de votre foyer. Surtout restez à l’écoute de tous vos protégés !

Vierge : en prenant de la distance avec votre vie, tout s’éclaircit en cette fin de semaine !

Balance : âme secourable, on adorera vous retrouver, passer du temps en votre compagnie !

Scorpion : c’est vous qui menez la danse ! Pensez à ceux qui auront du mal à vous suivre !

Sagittaire : besoin de vous retrouver, il faut réfléchir, seul ou bien accompagné !

Capricorne : si vous avez organisé une fête, un dîner, la fin de semaine vous appartient !

Verseau : vous vous sentez un peu délaissé, et vous doutez, mais ça ne durera pas !

Poissons : belle journée ! Idéale pour prendre l’air et voir ailleurs que chez vous !

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE VENDREDI 29 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 29 Novembre 2022Dans le cadre de la troisième journée du groupe A des phases finales de la Coupe du monde de football Qatar 2022, l’équipe du Sénégal se qualifie pour les huitièmes de finale après avoir battu celle de l’Équateur par 2 buts à 1 au Khalifa International Stadium d’Al Rayyan. Les buts sénégalais ont été marqués par Ismaila SARR et Kalidou COULIBALY. Cette victoire est dédiée à la mémoire de Pape Bouba DIOP qui avait marqué le but historique du Sénégal contre la France lors du Mondial 2002 en Corée du Sud, décédé le 29 novembre 2020 en France (2 ans jour pour jour).
  • 29 Novembre 2021Ouverture au CICAD de Diamniadio de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC). Dans un message délivré par téléconférence le Président chinois XI JINPING a promis l’annulation de la dette des pays africains les moins avancés, l’octroi de financements et le don d’un milliard de doses de vaccins contre le Covid-19 à l’Afrique.
  • 29 Novembre 2020Décès en France à l’âge de 42 ans des suites d’une longue maladie de l’international de football Pape Bouba DIOP. Le joueur s’était fait un nom lors du Mondial 2002 en marquant le but victorieux du Sénégal contre la France (1-0) en match d’ouverture de la compétition joué à Séoul en Corée du Sud. Il a été élevé à titre posthume au rang de Grand officier dans l’ordre national du Lion et inhumé dans sa ville natale de Rufisque le 5 décembre 2020.
  • 29 Novembre 2020En finale du tournoi de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines de football (UFOA) joué au stade Lat-Dior de Thiès, l’équipe du Sénégal est battue par celle de la Gambie par 4 tirs au but à 3. Les deux équipes étaient à égalité (2-2) à la fin du temps réglementaire.
  • 29 Novembre 2014Ouverture à Dakar du 15ème Sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui a pour thème « Femmes et Jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement ».
  • 29 Novembre 2012
    Suspension pour un an du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar suite aux violences ayant suivi le match Sénégal- Côte d’Ivoire qui s’était terminé sur le score de 2 buts à 0 en faveur des visiteurs. C’était dans le cadre des barrages retour des éliminatoires de la CAN 2013 de football.
  • 29 Novembre 2011Création de l’hôpital Dalal Diam de Guédiawaye. Érigé sur 10 hectares et doté d’une capacité initiale de 300 lits extensibles à 500 lits, l’établissement comprend, entre autres éléments, un centre de transplantation rénale, un héliport, un centre de traitement du cancer, ainsi qu’un pôle mère-enfant. Il sera inauguré le 22 juillet 2016.
  • 29 Novembre 1998En finale de la 7ème édition de la coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF), la Jeanne d’Arc de Dakar est battue en Tunisie par le Club Sportif Sfaxien par 4 buts à 0.
  • 29 Novembre 1977Visite au sénégal de la Reine Juliana et du Prince Bernhard des Pays-Bas. La Reine Juliana avait effectué une première visite au Sénégal en février 1974, suivie en octobre de la même année par une visite d’État du Président Senghor aux Pays-Bas.
  • 29 Novembre 1961Prise de commandement des unités de la Gendarmerie nationale par des officiers sénégalais. L’un d’eux, le lieutenant Mamadou DIOP, qui quittera la gendarmerie avec le grade de colonel sera en 1981 ministre de la santé puis maire de Dakar de 1984 à 2002.
  • 29 Novembre 1942
    Pour célébrer le ralliement de l’Afrique Occidentale Française (AOF) à l’Afrique du Nord, un  solennel salut a été rendu aux couleurs de la France dans tout le Sénégal. L’Afrique du Nord était du côté de la France Libre du général Charles DE GAULLE alors que l’AOF était jusque-là dirigée par le gouvernement de Vichy du maréchal Philippe PÉTAIN.
  • 29 Novembre 1908
    Institution à Ziguinchor d’une justice de Paix à compétence étendue dont le ressort s’étend à toute la Casamance. La première organisation de la justice au Sénégal remonte à 1822, cinq années après la reprise de possession française de la colonie sur les Anglais.

SUPPOSÉES RESTRICTIONS D’ENTRÉE AU SÉNÉGAL : La police nationale dément et précise

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Tract-La police nationale réagit suite à la rumeur relative à de supposées mesures de restriction d’entrée sur le territoire sénégalais appliquées par les services de la Direction de la Police de l’Air et des frontières concernant des ressortissants d’un pays de la sous-région. Elle dément formellement lesdites informations qui selon elle, « sont dénuées de tout fondement », dans un communiqué.

Dans la note rendue public mercredi 27 novembre, la police nationale est revenue sur les informations en question : « Depuis quelques heures, des informations parues à travers une certaine presse ont fait état des mesures de restriction d’entrée sur le territoire sénégalais appliquées par les services de la Direction de la Police de l’Air et des frontières concernant des ressortissants d’un pays de la sous-région ».

La Police nationale qui dément ces informations, tient à préciser qu’« À ce jour, aucune mesure de restriction ou de fermeture des frontières n’a été prise par les autorités compétentes ».

En effet, souligne la note, « dans le cadre de l’exécution de ses missions de contrôle de l’immigration, la Police nationale veille à l’application rigoureuse des dispositions en la matière ».

Elle rappelle que « « conformément au protocole de la CEDEAO et son acte additionnel, la carte d’identité biométrique CEDEAO fait partie des documents requis dans le cadre de la mobilité au sein de l’espace communautaire.

La police de rassurer que : « soucieux de l’atteinte de l’objectif d’intégration régionale et fidèle à ses traditions d’hospitalité, le Sénégal continue de faire valoir la flexibilité en termes de conditions et de modalités d’entrée sur son territoire des ressortissants des États de la sous-région en général et des pays limitrophes en particulier ».

TRIBUNAL DE DAKAR : Moustapha Diakhaté jugé en flagrant délit ce jeudi

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Tract-Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar, comparaît ce jeudi 28 novembre en flagrant délit. Placé sous mandat de dépôt lundi soir, à l’issue de son audition par le procureur, l’ancien député assume pleinement ses déclarations controversées.

Au cœur de la polémique, une expression qu’il a utilisée, « Askan bou alkou », qu’il a expliqué comme une référence aux « électeurs dupés ».

Interpellé sur la portée de ses propos, Moustapha Diakhaté a maintenu fermement sa position, rejetant toute idée de rétractation.

« Je ne reviendrai pas sur mes propos », a-t-il affirmé au enquêteurs tout en soulignant qu’il ne se considère pas responsable de la viralité de ses déclarations sur les réseaux sociaux.

GRÈVE À L’UNIVERSITÉ ASSANE SECK: Le campus pédagogique fermé jusqu’à nouvel ordre

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Tract-L’Université Assane Seck de Ziguinchor a été le théâtre de violents affrontements entre étudiants et forces de l’ordre, ce mardi 26 novembre. Ces tensions ont conduit à plusieurs arrestations parmi les étudiants.

Face à cette situation, le Recteur et Président du Conseil académique de l’Université Assane Seck de Ziguinchor a publié un communiqué le mercredi 27 novembre 2024, informant la communauté universitaire des mesures prises par le Conseil.

Les décisions suivantes ont été prises :

La fermeture du campus pédagogique jusqu’à nouvel ordre ;
La dissolution des amicales d’étudiants et la suspension de leurs activités de renouvellement ;
La dissolution de la coordination des étudiants ;
La saisine des instances internes (conseils des UFR et des départements) pour proposer des modalités de reprise.

Cependant, le Recteur a précisé que ces mesures ne concernent en aucun cas l’Université de Kolda. « La décision de fermeture ne concerne pas le Centre universitaire de Kolda et l’UFR 2S. Ces derniers poursuivent leurs enseignements, en privilégiant les cours en ligne », peut-on lire dans le communiqué.

ASSEMBLÉE NATIONALE: La date de la première session fixée par le Président Diomaye Faye

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Tract- Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a présidé la traditionnelle réunion avec le gouvernement ce mercredi 27 novembre 2024.

A l’entame de sa communication, le chef de l’Etat a évoqué l’ouverture de l’Assemblée nationale.

Le président Diomaye a fait savoir au Conseil qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution.

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE JEUDI 28 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 28 Novembre 2022
    Première édition de la journée nationale des daaras (écoles coraniques). Un prix  de récitals du saint Coran doté du grand prix du chef de l’Etat, est instauré. Une enveloppe de 10 millions de FCFA a été remise à Ndathé CISSÉ, vainqueur du prix international de récitals du Saint Coran.
  • 28 Novembre 2019Inhumation au cimetière chrétien de Bel Air à Dakar de Colette Hubert DE BETTEVILLE, veuve du Président Léopold Sédar SENGHOR, décédée le 18 novembre 2019 à Verson en France à l’âge de 94 ans. Une messe a été dite à la cathédrale de Dakar pour lui rendre hommage. Elle repose pour l’éternité aux côtés de son époux et de leur unique fils Philippe Maguilène SENGHOR décédé à Dakar en 1981 à l’âge de 23 ans suite à un accident de la circulation.
  • 28 Novembre 2015
    En match d’ouverture de la CAN U23 de football, le Sénégal bat l’Afrique du Sud à Dakar par 3 buts à 1. Initialement prévu en République Démocratique du Congo le tournoi avait finalement été délocalisé au Sénégal (Dakar et Mbour) et avait regroupé huit pays. La coupe a été remportée par le Nigéria qui a battu en finale l’Algérie par 2 buts à 1.
  • 28 Novembre 2014Arrivée à Dakar de Paul BIYA, Président du Cameroun, pour participer aux travaux du 15ème Sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui a pour thème « Femmes et Jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement ».
  • 28 Novembre 1974Ouverture de la première édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) qui va durer jusqu’au 15 décembre. Organisée par le Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) tous les deux ans jusqu’en 2008, la foire sera annuelle à partir de l’édition de 2010.
  • 28 Novembre 1944
    Devant le refus annoncé d’un groupe de tirailleurs sénégalais, ex-prisonniers de guerre démobilisés de rejoindre Bamako, le général Marcel DAGNAN qui commande la division Sénégal-Mauritanie se rend au Camp de Thiaroye. Face à ce qu’il considère comme une mutinerie, il prendra la décision de procéder à une démonstration de force, afin de faire rentrer les tirailleurs dans les rangs. La répression par la troupe aura lieu le 1er décembre 1944 et fera officiellement 35 tués et une dizaine de blessés parmi les tirailleurs démobilisés, plus d’une centaine de morts et autant de blessés selon des chercheurs africains.
  • 28 Novembre 1664Cession par les marchands de Rouen de l’Habitation de Saint-Louis du Sénégal et ses dépendances à la Compagnie des Indes Occidentales qui venait d’être créée. C’était une compagnie commerciale française qui avait absorbé le capital de la Compagnie de la Nouvelle France et celui de la Compagnie du Cap-Vert et du Sénégal, elles-mêmes dissoutes. La Compagnie des Indes Occidentales avait fonctionné jusqu’en 1674.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DE CE MERCREDI 27 NOVEMBRE

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Tract-Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 27 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres,
au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a informé le Conseil qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution.
Revenant sur la question de la transformation systémique des universités publiques, le Chef de l’Etat a rappelé au Premier Ministre l’urgence de prendre toutes les mesures idoines
afin d’assurer la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur publics. Il a, à cet effet, demandé au Ministre
de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et au Ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, en relation avec les Recteurs et les Directeurs des Centres
des Œuvres sociales universitaires, un plan d’urgence, sous la supervision du Premier Ministre, pour la livraison, selon un calendrier maitrisé, de tous les chantiers relatifs aux amphithéâtres, salles de cours, restaurants et pavillons engagés par l’Etat dans les universités publiques.

Le Président de la République accorde une attention particulière à la maitrise des budgets des universités, des centres des œuvres sociales ainsi que des structures du Ministère
de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. A ce sujet, il a invité le Premier Ministre à finaliser un audit des dépenses universitaires et sociales et de faire engager
sans délais un processus d’optimisation du fonctionnement des universités et centres des œuvres sociales en relation avec toutes les parties prenantes.
Le Chef de l’Etat a souligné, dans cette dynamique de rénovation de la gouvernance universitaire, l’importance de promouvoir, en synergie avec la communauté universitaire, un
modèle économique consensuel pour assurer le fonctionnement adéquat et les performances consolidées du système universitaire et de recherche. Eu égard à l’accroissement significatif
annuel des effectifs d’étudiants, le Gouvernement devra en accord avec les universités, arrêter une nouvelle politique de gestion du capital humain en vue d’asseoir une meilleure planification du processus d’orientation des nouveaux bacheliers et de fixer les postes budgétaires d’enseignants pour leur prise en charge adéquate. Il a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réfléchir, dans un esprit de
complémentarité, à la mutualisation de certaines fonctions en tenant compte de la carte universitaire dont les objectifs doivent être conformes à la stratégie de montée en puissance
des Pôles territoires.

Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur à accélérer, en relation avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, la finalisation de la lettre de politique sectorielle de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Cette nouvelle feuille de route devra favoriser le repositionnement stratégique du secteur de l’Enseignement supérieur dans les politiques publiques et son rôle majeur dans la préparation et la valorisation du capital humain national, axe prioritaire de la « Vision Sénégal 2050 ».

Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du renforcement du rôle des « daara »dans le système d’éducation et de formation. Les « daara » constituent un des piliers majeurs de l’éducation des enfants dans notre pays. Toutefois, ces établissements scolaires particuliers ne sont pas fondamentalement intégrés dans le système éducatif officiel aussi bien dans l’enseignement général, professionnel ou technique. C’est pourquoi, il a rappelé au
Gouvernement l’impératif d’une meilleure intégration des « daara » dans le système éducatif officiel à travers une cartographie exhaustive des établissements, la création d’un statut pour
les établissements et les enseignants, dûment formés dans des centres spécialisés, le développement de la formation professionnelle des apprenants en vue de faciliter leur insertion
dans la vie socio-économique. Il a exhorté le Ministre de l’Education nationale à finaliser avec toutes les parties prenantes les réformes consensuelles et essentielles pour moderniser le
fonctionnement des « daara ». Il a, en outre, informé le Conseil qu’il présidera la Journée nationale des « Daara » qui sera célébrée le jeudi 28 novembre 2024.

Parlant de la prise en charge et de l’inclusion des personnes vivant avec un handicap et de la célébration, le 03 décembre 2024, de la Journée internationale des personnes handicapées, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale
de cette importante frange vulnérable de la population dans les politiques d’équité et d’inclusion sociale. Il a invité le Ministre de la Santé et de l’Action sociale et le Ministre de la Famille et des Solidarités à renforcer les interventions de l’Etat en leur faveur. Il a demandé aux Ministres concernés de finaliser l’évaluation de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010-15 du 06 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées, notamment le système des cartes d’égalité des chances, et de préparer une nouvelle stratégie nationale d’accompagnement des personnes vivant avec un handicap.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre l’importance de faciliter, selon les diplômes obtenus et des critères établis, les recrutements et les nominations des
personnes vivant avec un handicap dans les secteurs publics et parapublics. L’insertion des personnes vivant avec un handicap au sein des entreprises privées doit tout aussi être
encouragée par le biais du dialogue social avec les organisations d’employeurs. Il a demandé aux Ministres en charge de l’Education, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement
supérieur d’accorder une attention particulière aux écoles, entités et centres spécialisés dédiés à l’éducation, à la formation et à l’insertion des personnes vivant avec un handicap.
Enfin le Président de la République a informé le Conseil qu’il présidera, le dimanche 1er décembre 2024, en présence de nombreuses délégations étrangères, les cérémonies de commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye ».

Dans sa communication, le Premier Ministre, après avoir rappelé les directives du Chef de l’Etat au Gouvernement relatives à l’instauration d’un cadre de dialogue social constructif et permanent avec les partenaires sociaux et les syndicats, a demandé au Ministre chargé du travail et aux Ministres concernés de lui communiquer, dans les plus brefs délais, l’état de prise en charge des points de revendications accompagné du calendrier des rencontres envisagées ou déjà tenues avec ces structures entre avril et novembre 2024. Sur cette base, il soumettra à Monsieur le Président de la République le calendrier des réunions qu’il compte tenir avec les principales organisations syndicales, en vue de définir les contours d’un nouveau pacte de stabilité sociale.
Abordant la gestion des halles et marchés à la suite de l’incendie survenu récemment au marché central de Thiès, le Premier Ministre a demandé au Ministre chargé du commerce
de procéder à l’évaluation du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en vue de proposer, dans les meilleurs délais, un plan d’action de mise en
œuvre effective des attributions conférées à cette structure. Dans cette attente, il a invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en relation avec les autres Ministres
compétents et les autorités administratives et locales, à prendre les mesures urgentes appropriées pour notamment le contrôle et la mise en place de dispositifs de protection civile
adéquats.

Enfin, le Premier Ministre a rappelé l’importance à accorder par les départements ministériels à la mise en œuvre diligente des directives issues du Conseil des Ministres ainsi que des conseils et réunions interministériels, dans le cadre de la gestion axée sur les résultats.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la campagne de commercialisation agricole 2024/2025.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
Au titre de la Primature :
Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes (BOCS).

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

[Interview] Baltazar ATANGANA, « éduquer les hommes sur l’égalité de genre »

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Tract-Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les VBG en cours( 25 novembre au 10 décembre 2024) nous nous sommes entretenus avec Baltazar ATANGANA, expert en genre et inclusion. Il a régulièrement travaillé avec les organisations de la société civile et des organisations internationales de coopération au développement en Afrique centrale et de l’ouest.

Quels sont les principaux défis que vous avez rencontrés dans votre travail sur les VBG en Afrique ?

Les principaux défis que j’ai rencontrés sont la persistance des inégalités de genre, la faible représentation des femmes dans les sphères de pouvoir et la prévalence des violences sexuelles. Les normes sociales et culturelles qui perpétuent les inégalités de genre et les violences contre les femmes sont profondément ancrées dans de nombreuses sociétés africaines.Il y a encore beaucoup de travail à faire.

Comment considérez-vous que les VBG peuvent être prévenues et combattues dans les communautés africaines ?

Je pense que les VBG peuvent être prévenues et combattues en renforçant les lois et les politiques, en promouvant l’éducation et la sensibilisation, et en soutenant les survivantes. Il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes des VBG, telles que les inégalités de genre et les normes sociales et culturelles qui les perpétuent.

Quel rôle les hommes et les garçons peuvent-ils jouer dans la lutte contre les VBG ?

Les hommes et les garçons ont un rôle crucial à jouer en tant qu’alliés et agents de changement. Ils peuvent aider à promouvoir l’égalité de genre et à prévenir les VBG en changeant leurs propres comportements et en encourageant d’autres hommes et garçons à faire de même. La culture et la sensibilisation à une masculinité positive est incontournable.

Quelle est l’importance de l’éducation et de la sensibilisation dans la lutte contre les VBG ?

L’éducation et la sensibilisation sont essentielles pour changer les mentalités et les comportements qui contribuent aux VBG. Il est important d’éduquer les hommes et les garçons sur l’égalité de genre et les droits des femmes, ainsi que de sensibiliser les communautés sur les effets néfastes des VBG.

Comment les médias et les réseaux sociaux peuvent-ils être utilisés pour sensibiliser et mobiliser les communautés contre les VBG ?

Les médias et les réseaux sociaux peuvent être utilisés pour diffuser des messages de sensibilisation, promouvoir des campagnes de prévention et mobiliser les communautés. Il est important d’utiliser des langues et des formats adaptés aux publics ciblés pour maximiser l’impact des actions menées.

Quels sont les moyens les plus efficaces pour soutenir les survivantes de VBG et les aider à se rétablir ?

Les moyens les plus efficaces sont l’écoute, la confidentialité, l’accompagnement psychologique et l’accès à des services de santé et de justice. Il est important de respecter la dignité et l’autonomie des survivantes et de leur offrir des options de soutien adaptées à leurs besoins.

Comment les communautés religieuses et traditionnelles peuvent-elles être impliquées dans la lutte contre les VBG ?

Les communautés religieuses et traditionnelles peuvent être impliquées en promouvant des messages de tolérance et de respect, en soutenant les survivantes et en encourageant les hommes et les garçons à s’engager contre les VBG. Il est important de respecter les croyances et les pratiques culturelles tout en promouvant l’égalité de genre et les droits des femmes.

Quels sont les progrès et les défis que vous avez constatés dans la lutte contre les VBG en Afrique ?

Les progrès sont l’augmentation de la sensibilisation et de la mobilisation contre les VBG, mais les défis persistent, notamment la persistance des inégalités de genre et la faible représentation des femmes dans les sphères de pouvoir. Il est important de continuer à s’attaquer aux causes profondes des VBG et de renforcer les efforts pour promouvoir l’égalité de genre et les droits des femmes.

Propos recueillis par Alexe Okaba-Nganda

TRIBUNE : Thiaroye 44, debout Afrique ! ( Par Dr Massamba GUEYE LBA)

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Tract-Je déchire le mensonge d’État maquillé dans des rapports factices de l’armée de la France !

Je pleure la mémoire des victimes du massacre à Thiaroye 44, tirailleurs sénégalais, africains.
Je condamne la complicité du général Dagnan,

Chaque 09h 30, heure des salves meurtrières de la honte rouge du sang des innocents,
Sur l’esplanade de la honte, où Boisboissel ne vous avez pas dit vouloir vous assassiner avec trois compagnies indigènes, un char américain, deux half-tracks, trois automitrailleuses, deux bataillons d’infanterie, un peloton de sous-officiers et hommes de troupe français.

Circassia, le bateau, sait combien sont descendus de ses flancs, le 21 novembre 1944
En terre africaine,
David Bone, son commandant, sait combien vous étiez à monter à bord le 1er Novembre 1944.
De Gaulle sait combien d’entre vous ont été assassinés par la France.
Pas « morts pour la France » certes, oui mais tués par la France deux fois !
Assassinés, privés de sépultures dignes, jugés posthumes, condamnés, rétrogradés !

Je chante le courage des hommes morts qui se sont levés pour réclamer leur dû !
Je chante le courage des hommes morts froidement assassinés, 1er décembre 1944,
Au Camp de Thiaroye, près de Dakar, par l’armée coloniale et la gendarmerie française.
Je chante et pleure le courage des vaillants soldats africains qui n’ont jamais accepté
L’injustice de la France coloniale.

Je pleure vos corps enfouis dans les fosses communes cachées.
Lieutenant de Vaisseau Max Salomon, Lieutenant-colonel Berre, Capitaine Olivier,
Votre conspiration nocturne du 30 novembre 1944 à 20h, à mon oreille parvenue,
Sera à haute voix dite.
Vois, Me Lamine Guèye, digne avocat des héros trahis,
Je déchire le rapport mensonger du Colonel Carbillet !
Ils vous ont menti, soldats, et vous vous étiez levés ce rude petit matin.
Ils vous ont trahi par la félonie après vous avoir désarmés.

Je pleure et chante et danse les macabres pas de refus
À la mémoire de votre dignité de réclamer votre dû.
Je clame votre courage, intrépides fils d’Afrique, tirailleurs,
Anciens prisonniers africains de la seconde Guerre mondiale, qui rapatriés,
Ne réclamiez juste que le paiement de vos soldes de captivité dont la France vous a spoliés,
Et le Versement de vos pécules obligatoires et promis depuis des mois.

Je vous chante et danse, par les coutumes, la danse funéraire d’Afrique en renfort
La mélodie de la mémoire de votre courage jamais mort !
Vous vous êtes battus dignité en bandoulière sans effort !
Sans pouvoir savoir pourquoi, vous avez sans nul remord
Embarqué dans une galère qui n’était pas la vôtre encore.

Sur le champ de bataille, votre généalogie vous porta,
Sur le champ de bataille, votre courage vous galvanisa,
Sur le champ de bataille, votre fierté initiatique vous poussa,
Vous ne saviez pas faire autre chose que vous battre dans la dignité.

Je suis triste, oui victimes de Thiaroye 44
Je ne suis pas abattu par le dol des officiers de France,
Je pense à votre courage, à votre désir de Justice.

Revenant victorieux de la seconde guerre mondiale et éthiquement forgés,
Vous avez demandé le droit d’être payé parce que vous aviez les droits
Et la nationalité de tous les guerriers combattants de la France.
Alors à la France non reconnaissante, trahissant le serment de justice,
De fraternité et d’égalité, je rappelle son devoir d’excuse, son devoir
De reconnaissance et de repentir.
La colonisation est un crime contre l’humanité.
Le massacre de Thiaroye est un odieux crime contre l’humanité,
Reconnais-le France !

Je commémore quatre-vingt années dans la tristesse,
Hommes valeureux, je me recueille devant vos mémoires,
Vous victimes du massacre de Thiaroye 44,
Vous froidement empilés dans des fosses communes,
Vous dont la mémoire bafouillée, dans un caricatural procès, est ancrée
Dans chaque esprit humain, noble et digne cœur africain.

Je célèbre quatre-vingt ans de votre massacre commis sur vos dos désarmés,
Les armes à la main on ne vous aurait jamais battu, vous les aurez abattus.
Personne ne peut abattre la dignité d’un homme debout, d’un africain debout.

Thiaroye 44, je célèbre !
Je célèbre le courage des hommes têtes hautes,
Mais je pleure,
Je pleure la mémoire assassinée couchée là sous ma terre.
80 ans de mal fait à l’Afrique
80 ans les familles essayant de retrouver le corps
80 ans que nous tournons en rond parce que la France ne veut pas expier sa faute.
Afrique debout, Sénégal debout !
Fille et fils d’Afrique debout !
Plus que Frère et plus que Sœur !
Nous serons les boucliers face à l’oubli de votre noble courageux acte de revendication,
Nous serons les boucliers face à l’oubli de l’ignoble assassin colonial français.
Je prierai sur vos tombes toutes religions confondues,
Je danserai le pas macabre à votre gloire et chanterai le courage des preux que vous fûtes.

AFFAIRE JÉRÔME BANDIAKY : Deux nouvelles arrestations !

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Tract-Dans le cadre de l’instruction menée sous la délégation judiciaire du doyen des juges, les enquêtes se poursuivent autour de l’affaire Jérôme Bandiaky, alias Sniper, soupçonné d’avoir joué un rôle clé, à tort ou à raison, dans la violente répression des manifestations qui ont récemment secoué le Sénégal.

Après l’arrestation du lutteur Bathie Ba, connu sous le pseudonyme « Mbeuss », présenté directement devant le doyen des juges avant d’être placé sous mandat de dépôt, de nouvelles nouvelles arrestations s’ajoutent au dossier. Selon des informations obtenues par Libération, Sakory Ka, alias « Papis », frère de l’ex-ministre Doudou Ka, a été interpellé hier par la Division des investigations criminelles (DIC). Il est désormais en garde à vue.

Des sources familiales, s’exprimant auprès de Libération, soutiennent que Sakory Ka n’aurait eu pour rôle que d’assurer la sécurité des résidences de son frère Doudou Ka et de rémunérer les membres de son équipe de protection à Dakar et Ziguinchor. Cependant, les enquêteurs de la DIC semblent disposer d’éléments qui contredisent cette version.

En effet, si le nom de Sakory Ka figure dans cette enquête, c’est parce que Jérôme Bandiaky l’a directement désigné comme l’individu qui lui aurait vendu l’une des armes retrouvées dans l’appartement qu’il occupait. Cette accusation a été corroborée par des découvertes préoccupantes lors de la perquisition menée au domicile de Sakory Ka, à Ouest Foire. Les agents de la DIC y ont saisi des gilets pare-balles, des cartouches, et trois armes à feu, dont une avec un permis expiré. Face à ces découvertes, Sakory Ka a affirmé que deux de ces armes appartenaient à son défunt père.

L’enquête, toujours en cours, continue de lever le voile sur les ramifications de cette affaire complexe.

L’HOROSCOPE DE CE MERCREDI 27 NOVEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : cela jouera au sujet d’un voyage, qui pourrait être retardé, mais sans grand dommage !

Taureau : en pleine remise en question, il vous faudra du temps pour vous mieux comprendre !

Gémeaux : ne soyez pas inquiet si un rendez-vous tarde ou est reporté !

Cancer : votre quotidien sera parfois bien chargé, alors essayez de ne pas vous impatienter !

Lion : vous souhaitez vous rapprocher de votre enfant, ou il s’agit d’un amour, et bien, ça prendra du temps !

Vierge : tout se passe en famille ou au sujet de votre habitation, avec, oui, du retard… C’est passager !

Balance : vous avez pour projet de voyager, ou d’envoyer un message ? Soyez adaptable, tout ne se passera pas en temps et en heure !

Scorpion : côté finances, si vous êtes en attente d’une somme, soyez patient ! La journée sera belle !

Sagittaire : la concrétisation de vos projets prend plus de temps que prévu, persévérez !

Capricorne : une journée importante côté job, et la nécessité de prendre du temps pour vous !

Verseau : si un ami tarde à vous répondre ou si l’on ne vous soutient pas autant que souhaité !

Poissons : vous jouez votre carte avec une responsabilité de poids qui vous est confiée !

AFFRONTEMENTS À L’UNIVERSITÉ ASSANE SECK : Plusieurs étudiants arrêtés

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Tract-L’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a été le théâtre de violents affrontements entre étudiants et forces de l’ordre ce mardi. Après plusieurs heures de tensions, le calme est finalement revenu. Cependant, plusieurs étudiants ont été interpellés durant les échauffourées.

Les étudiants ont vivement protesté contre l’intrusion des forces de défense et de sécurité (FDS) sur le campus, soulignant que ces dernières étaient entrées dans les chambres pour procéder aux arrestations.

Par ailleurs, des élèves du lycée de Kénia, situé à proximité de l’UASZ, ont été incommodés par les gaz lacrymogènes, ce qui a entraîné des malaises et des évanouissements chez certains d’entre eux. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour leur porter assistance.

SETAL SUNU REW : ’10 compatriotes exemplaires’ honorés ce vendredi par le Président Diomaye

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Tract-Le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, présidera, ce vendredi, au Palais de la République, la cérémonie officielle de la Journée nationale de salubrité Setal Sunu Réew. Cet événement vise à célébrer l’implication citoyenne en faveur de la salubrité, de l’hygiène publique, de l’environnement, ainsi qu’à promouvoir une culture nationale d’engagement communautaire. Dix (10) compatriotes, s’étant distingués par leurs actions, seront honorés par le Chef de l’État, comme l’indique un communiqué de la présidence.

Selon le document : « Ces citoyens, érigés en modèles d’engagement pour un Sénégal propre et durable, recevront la distinction de Jambaar ci Setal Sunu Réew. Cette récompense témoigne de l’estime du gouvernement, qui les considère comme des sources d’inspiration, et vise à encourager davantage de Sénégalais à s’engager dans cette dynamique de préservation de notre cadre de vie. »

Ces lauréats se sont distingués par « leurs actions impactantes » à travers des initiatives individuelles et collectives qui ont contribué à transformer le quotidien des citoyens. Le communiqué rappelle qu’au cours de l’initiative Setal Sunu Réew, lancée le 1er juin dernier, des milliers de citoyens ont été mobilisés pour participer à l’assainissement des espaces publics et à l’amélioration de la salubrité urbaine.

À travers cette cérémonie, indique le communiqué, le Président de la République appelle à une coalition pérenne entre citoyens, associations locales et institutions, afin d’élever la salubrité au rang de priorité nationale et d’inscrire cet élan dans la durée.

CAMPAGNE AGRICOLE : Le prix du kg de l’arachide fixé à 305 FCFA

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Tract-Parmi les décisions majeures, le prix d’achat du kilogramme d’arachide a donc été fixé à 305 FCFA, marquant une hausse significative par rapport à l’année dernière. Cette augmentation reflète l’engagement du gouvernement à valoriser davantage le travail des producteurs agricoles et à garantir une meilleure rentabilité de leurs efforts.

Selon les services du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage (MASAE), « cette mesure s’inscrit dans le cadre des priorités définies par la tutelle, visant à encourager la productivité agricole, renforcer l’attractivité du secteur et consolider la souveraineté alimentaire de notre pays. »

D’après la même source, cette décision s’inscrit également dans le cadre du référentiel 2050, qui ambitionne « de faire de l’agriculture un moteur du développement économique ». Le MASAE affirme sa disposition à accompagner toutes les parties prenantes et les acteurs de la chaîne agricole dans cette dynamique de transformation durable.

ACCORD DE PÊCHE ENTRE L’UE ET LE SÉNÉGAL : Dr Fatou Diouf face à la presse ce jeudi

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Tract-La ministre sénégalaise des Pêches, Dr Fatou Diouf, tiendra un point de presse à l’Auditorium de l’immeuble A, aux Sphères ministérielles Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio, jeudi 28 novembre 2024, à partir de 16h.

Au menu de cette rencontre avec les médias, rapporte un communiqué daté du mardi 26 novembre 2024, l’accord de partenariat en matière de pêche durable (APPD) entre le Sénégal et l’Union européenne (UE), dont le terme a été atteint le 17 novembre dernier.

Le document indique que, Fatou Diouf fera le point sur les enjeux liés à la pêche durable, l’impact de la fin de l’accord et les perspectives de renégociation ou de mise en place de nouveaux protocoles pour assurer la durabilité des ressources maritimes du Sénégal.

INAUGURATION DE LA STATUE DE LAT DIOR : Le Chef de l’État attendu à Thiès le 12 décembre

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Tract-Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Thiès le 12 décembre prochain pour l’inauguration d’une statue réalisée par la municipalité en hommage au héros national Lat Dior. L’information a été donnée par le maire de Thiès, Babacar Diop, lors d’une réunion de coordination et d’information, qui s’est tenue dans la salle de délibération de l’institution municipale.

« Le Chef de l’État dévoilera la statue de Lat Dior et de son cheval Malaw, en bronze, réalisée par la mairie pour immortaliser notre héros national, dont l’anniversaire de la mort a été célébré le 27 octobre dernier », a indiqué l’édile.

La statue représentant Lat Dior et son cheval Malaw sera installée dans le petit jardin situé entre la Place Agora et l’Auditorium. Cette initiative a été saluée par les membres du Conseil municipal, qui y voient une parfaite illustration du concept de Jubb, Jubbal, Jubbanti.

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MERCREDI 27 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 27 Novembre 2023
    Cérémonie d’ouverture au CICAD de Diamniadio par le Président Macky SALL de la 9ème édition du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique sur le thème «L’Afrique des potentiels et des solutions face aux défis sécuritaires et à l’instabilité institutionnelle». La cérémonie s’est déroulée en présence du président de la Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh EL GHAZOUANI, du Premier ministre de la Guinée-Bissau, Geraldo Joao MARTINS, du ministre délégué aux affaires étrangères du Japon, Hori IWAO, des ministres de l’Allemagne, du Kosovo, du Rwanda et de la Turquie.
  • 27 Novembre 2020Décès à Rabat au Maroc à l’âge de 88 ans de Madieng Khary DIENG, Administrateur civil. Il fut ministre de l’Intérieur (1991-1993), ministre des Forces armées (1993-1995) puis ambassadeur en Gambie (1996-1998).
  • 27 Novembre 2018
    Ouverture à Dakar du premier Forum Galien Afrique. Le Prix Galien Afrique consacre l’excellence et l’innovation. Il est attribué pour les produits, services et initiatives très probants ou prometteurs dans le domaine des découvertes et thérapies innovantes aux services de l’humanité. La Fondation Galien, initiée par le Prix Nobel de la Paix Elie WIESEL, organise depuis 2009 un forum scientifique aux États-Unis, en marge du Prix Galien International considéré comme le Prix Nobel en matière d’innovation pharmaceutique.
  • 27 Novembre 2014
    Atelier de lancement à l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ESEA) à Dakar du Réseau d’Échanges Stratégiques pour une Afrique Urbaine Durable (RESAUD). L’objectif est, d’une part, de partager la mission, la démarche et la philosophie de RESAUD, d’autre part, d’amener les collectivités locales à exprimer les enjeux ainsi que les besoins par rapport à la thématique « Planification urbaine et sécurisation foncière ». L’organisation est une initiative de l’Université de Montréal et d’ONU Habitat, appuyée par le Canada et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
  • 27 Novembre 2012
    Décès à Dakar, à l’âge de 93 ans, du professeur Assane SECK, universitaire et homme politique qui a exercé des fonctions ministérielles sans interruption de 1966 à 1983. Natif de la Casamance, il est le parrain de l’Université de Ziguinchor.
  • 27 Novembre 2002Marche des femmes à Ziguinchor pour le retour de la Paix en Casamance. Depuis décembre 1982, la région Sud du pays est le théâtre d’une rébellion armée du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) dirigé par l’abbé Augustin Diamacoune SENGHOR.
  • 27 Novembre 1995
    Décès à Champcueil en France, à l’âge de 73 ans, de Boubacar Obèye DIOP, journaliste et homme politique, premier ministre de l’Information, de la Radiodiffusion et de la Presse à l’indépendance du pays.
  • 27 Novembre 1950
    Création de l’Académie de l’Afrique Occidentale Française (AOF) siégeant à Dakar et dont le ressort s’étend à tous les territoires du groupe. Le recteur de l’académie qui est nommé par décret du Président de la République française sur proposition conjointe du ministre de l’éducation nationale et du ministre de la France d’outre-mer est chargé des fonctions de directeur général de l’enseignement en AOF.
  • 27 Novembre 1924
    Création de la Circonscription de Dakar et Dépendances (Dakar, Gorée et banlieue de Dakar). Elle sera remplacée en 1946 par la Délégation de Dakar, rattachée à la colonie du Sénégal.

TRIBUNAL DE DAKAR : Samuel Sarr déféré au parquet

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Tract-Au moment où les lignes sont écrites, l’ancien ministre de l’Énergie et directeur général de West African Energy (WAE), Samuel Sarr, est déféré au parquet. Il devra faire face au procureur qui va décider de son sort dans le cadre d’une enquête pour abus de biens sociaux. Le préjudice reproché s’élève à deux milliards de francs CFA.

Le dossier concerne West African Energy, une entreprise spécialisée dans les projets de centrales électriques. L’affaire ne s’arrête pas là. Après l’audition du directeur général de la Senelec, Papa Toby Gaye, de nouveaux noms émergent dans cette enquête.
Il s’agit du directeur général de la Société industrie commerce (SENICO), Abdoulaye Dia, et Abdou Karim Diop, représentant du directeur général de Locafrique, ont également été entendus par les enquêteurs lundi dernier dans les locaux de la Section de recherches.

Par ailleurs, Papa Mademba Biteye, ancien directeur général de la Senelec, est convoqué ce mardi devant les enquêteurs.
L’arrestation de Samuel Sarr, survenue vendredi dernier, fait suite à une plainte déposée par son collaborateur, Moustapha Ndiaye.

UNIVERSITÉ DE ZIGUINCHOR : Reprise des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre

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Tract-La situation reste tendue à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), où les étudiants poursuivent leur mouvement de protestation. Vendredi dernier, des affrontements ont éclaté entre des étudiants grévistes et les forces de l’ordre. Ce mardi, toutes les voies d’accès au campus sont bloquées par les manifestants. Des pneus ont été incendiés et de grosses pierres disposées pour barrer les routes.

Selon la RFM, les perturbations affectent également les écoles situées à proximité de l’université. Plusieurs élèves ont été évacués par les sapeurs-pompiers après avoir inhalé des gaz lacrymogènes. La situation sur le campus est décrite comme extrêmement tendue.

Depuis plusieurs jours, les étudiants de l’UASZ dénoncent des conditions de vie précaires. Ils pointent notamment du doigt l’insuffisance de logements sur le campus, des équipements pédagogiques inadéquats et un accès difficile aux bourses. Parmi leurs principales revendications figurent une amélioration des conditions d’étude, une meilleure prise en charge sociale, ainsi que la concrétisation des engagements pris par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en particulier l’ouverture des campus pédagogique et social.

ACCIDENT À MATAM : Le bilan s’alourdit !

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Tract-L’accident de la route survenu ce lundi matin suite la collision de deux minibus, entre Trawo Dendoudi et Danthialy, (région de Matam), s’est alourdi et passe de trois (03) à quatre (4) morts.

Selon Ignace François Ndiaye, lieutenant, et Commandant de la compagnie locale d’incendie et de secours de Matam, « quatre parmi les 15 blessés de l’accident se trouvent aussi dans un état grave ».

JUSTICE : Madiambal Diagne renonce à sa plainte pour diffamation contre Dame Mbodj

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Tract-À quelques jours du procès pour diffamation prévu le 28 novembre 2024 devant les tribunaux de Dakar, le journaliste Madiambal Diagne a annoncé son retrait de la procédure judiciaire qu’il avait engagée contre le syndicaliste Dame Mbodji. Ce dernier avait qualifié Madiambal Diagne de « bandit » et de « délinquant foncier », des propos jugés diffamatoires par le plaignant.

Dans une note publiée sur le réseau social X, Madiambal Diagne a indiqué avoir demandé à son avocat, Me Baboucar Cissé, de déposer un acte de désistement, mettant ainsi fin à la procédure pénale. « Ce désistement d’instance devra mettre fin à l’action publique », a précisé le journaliste, laissant entendre qu’il souhaitait clore définitivement cette affaire.

Dame Mbodji, n’a pour l’heure pas réagi publiquement à cette annonce.

JUSTICE : Le journaliste Adama Gaye jugé ce vendredi

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Tract-Le journaliste Adama Gueye assisté de son avocat Me Seydou Diagne, a fait face au procureur ce lundi. Suite à son audition, le procureur de la République lui a accordé la liberté provisoire, selon PressAfrik.

La même source a d’indiqué qu’Adama Gaye sera jugé vendredi prochain au tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Il est poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles ».

TRAFIC INTERNATIONAL DE DROGUES : Plus de 200 kg de cocaïne saisis par la Douane de Koungheul

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Tract-L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à lutter contre la criminalité transnationale organisée (CTO), en particulier le trafic international de drogues. Le dimanche 24 novembre 2024, aux environs de 10 heures, les agents de la Brigade mobile de Koungheul, rattachée à la Subdivision de Kaffrine, dans la Région douanière du Centre, ont saisi 210 plaquettes de cocaïne pure, pesant au total 235 kg. La valeur estimée de la drogue s’élève à 18 milliards 800 millions de francs CFA. Le conducteur, de nationalité étrangère, a été interpellé, et l’enquête est en cours.

Cette saisie fait suite au ciblage d’un véhicule de type pick-up L200 mono-cabine en provenance d’un pays voisin. Un contrôle minutieux de la carrosserie du véhicule a permis de découvrir, entre le châssis et la benne, une cachette aménagée, dans laquelle les plaquettes de drogue ont été dissimulées.

Il est important de noter qu’entre mars et novembre 2024, les unités douanières ont saisi un total de 2 114 kg de cocaïne sur le corridor Dakar-Kidira, représentant une valeur estimée de plus de 169 milliards de francs CFA sur le marché illicite.

JUSTICE : Moustapha Diakhaté placé sous mandat de dépôt

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Tract-Moustapha Diakhaté est envoyé en prison. Il a été placé sous mandat de dépôt ce lundi après son audition par le procureur. L’ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar sera jugé en flagrant délit le 28 novembre prochain, selon son avocat Me El Hadji Diouf.

Pour rappel, le leader du mouvement Aar Domi Sénégal – Mouvement pour la République et la Démocratie et ancien président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a été placé en garde à vue vendredi soir.

M. Diakhaté est accusé d’avoir tenu des propos jugés insultants Selon les autorités judiciaires, les charges portent sur des « insultes proférées via un système informatique ». Ces accusations font suite à son intervention sur la chaîne privée 7TV, où il aurait qualifié les Sénégalais de « peuple maudit » pour avoir accordé la majorité au parti au pouvoir lors des élections législatives.

Cameroun: les crises climatique et sécuritaire menacent les avancées en matière d’égalité de sexe Par Baltazar Atangana (Genderadvisor/noahatango@yahoo.ca)

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Tract-Le Cameroun est confronté à des crises climatique et sécuritaire qui menacent les avancées en matière d’égalité de sexe. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les femmes et les filles restent vulnérables aux violences et aux restrictions d’accès aux ressources, notamment dans les régions du Nord, Extrême-nord, Sud-Ouest et Nord-ouest.

Les crises climatique et sécuritaire au Cameroun ont des répercussions profondes sur les femmes et les filles. La crise climatique, caractérisée par des changements climatiques tels que la sécheresse, les inondations et les tempêtes, a un impact disproportionné sur les femmes et les filles, qui sont les plus vulnérables aux conséquences de ces changements.

Selon les données de l’ONU (2022), les femmes sont plus susceptibles que les hommes à souffrir de la pauvreté (55%), de la faim (60%) et de la maladie (58%) en raison des changements climatiques. De plus, les femmes sont souvent les premières à être touchées par les conséquences des changements climatiques, telles que la perte de leurs moyens de subsistance, la dégradation de leur environnement et la diminution de leurs ressources.

La crise sécuritaire au Cameroun, notamment dans les régions anglophones, a également des répercussions graves sur les femmes et les filles. Les violences sexuelles et sexistes contre les femmes et les filles ont augmenté de 30% en 2022 par rapport à l’année précédente, selon les données de l’ONU (2022). Les femmes et les filles sont souvent les cibles de violences sexuelles et sexistes, et sont également exposées à des risques accrus de mutilations génitales féminines, de mariages forcés et de travail forcé.

Pour répondre à ces défis, il est essentiel que les institutions camerounaises mettent en œuvre des politiques et des programmes pour promouvoir l’égalité de sexe et l’autonomisation des femmes. Il est également important de renforcer la représentation des femmes dans les sphères de décision politiques et économiques( tels que le sénat et les conseils régionaux par exemple), ainsi que de promouvoir l’éducation et la sensibilisation sur les questions de genre et de droits humains.

En conclusion, les crises climatique et sécuritaire au Cameroun ont des répercussions profondes sur les femmes et les filles, menaçant les avancées en matière d’égalité des chances. Il est essentiel que les institutions camerounaises mettent en œuvre des politiques et des programmes pour promouvoir l’égalité des chances et l’autonomisation des femmes, ainsi que pour renforcer la représentation des femmes dans les sphères de décision politiques et économiques. Il est également important de promouvoir l’éducation et la sensibilisation sur les questions de genre et de droits humains.

En guise de recommandations opérationnelles :

– Renforcer la représentation des femmes dans les sphères de décision politiques et économiques

– Promouvoir l’éducation et la sensibilisation sur les questions de genre et de droits humains

– Soutenir les initiatives de la société civile pour promouvoir l’égalité des chances et les droits des femmes

– Mettre en place des mécanismes de financement pour soutenir les initiatives de la société civile.

-RÉFÉRENCES :

(1) Source : ONU Femmes, 2022

(2) Source : Institut national de la statistique, 2020

(3) Source : ONU, 2022

(4) Source : ONU, 2022

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE MARDI 26 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 26 Novembre 2023Première transplantation rénale réalisée au Sénégal par des chirurgiens de l’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) après obtention de l’agrément introduit auprès du Conseil National du Don et de la Transplantation d’Organes par HMO et l’Hôpital Aristide Le Dantec. Ce succès a été rendu possible par une collaboration avec des équipes médicales turques.
  • 26 Novembre 2019L’équipe du Sénégal coachée par Ngalla SYLLA décroche son billet pour les quarts de finale de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA « Paraguay 2019 » après avoir battu celle des Emirats Arabes Unis par 3 buts à 1 lors de la dernière journée du Groupe C. Les buts sénégalais ont été marqués par Mamadou SYLLA, Ninou DIATTA et Raoul MENDY.
  • 26 Novembre 2018Lancement officiel à Saly Portudal sur la Petite Côte de la NBA Academy Africa, un centre d’entraînement de la future élite du basketball africain sous la présidence de Matar BA, Ministre des sports et Amadou Gallo FALL, Directeur général de la NBA en Afrique. Le centre s’est établi dans l’institut sport-études Diambars, créé en 2003 par Patrick VIERA et Bernard LAMA pour former l’élite du football sénégalais.
  • 26 Novembre 2014Le Président Macky SALL préside, au stade municipal de Fatick, la cérémonie officielle de lancement de la première édition de la Journée nationale de l’élevage pour faire un état des lieux du secteur en vue de sa modernisation tout en préservant les valeurs traditionnelles du pastoralisme. La journée sera organisée chaque année dans une région du pays.
  • 26 Novembre 2009
    Démission du Président de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), Mamadou Moustapha TOURE, à la suite d’un différend avec le Président Abdoulaye WADE. Il sera remplacé par le magistrat Doudou NDIR, ancien Médiateur de la République.
  • 26 Novembre 1962Ouverture à Dakar de la Conférence des Experts de l’Organisation Africaine et Malgache de Coopération Économique (OAMCE). L’OAMCE a été portée sur les fonts baptismaux le 26 mars 1961 à Yaoundé par les chefs d’État de douze pays francophones d’Afrique y compris Madagascar.
  • 26 Novembre 1959
    Entretien de près de deux heures de Léopold Sédar SENGHOR , Modibo KEÏTA et Mamadou DIA avec le Général Charles DE GAULLE à l’Elysée pour négocier l’Indépendance de la Fédération du Mali.
  • 26 Novembre 1856Blaise DUMONT est maire de Saint-Louis en remplacement de Marcellin HERICÉ, décédé le 3 octobre de la même année. Il sera succédé en 1872 par Auguste BRECHET. De la reprise de possession française en 1816 à la création de la commune de plein exercice en 1872, les maires de la ville n’étaient pas élus mais nommés par l’administration.

TRIBUNAL DE DAKAR : Adama Gaye et Moustapha Diakhaté présentés au procureur ce lundi

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Tract-Arrêtés vendredi dernier, Moustapha Diakhaté et Adama Gaye devront connaître leur sort ce lundi. Les deux mis en cause seront présentés au procureur de la République après avoir été placés en garde à vue dans le cadre d’enquêtes distinctes.

Moustapha Diakhaté, leader du mouvement Aar Domi Sénégal – Mouvement pour la République et la Démocratie et ancien président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a été placé en garde à vue vendredi soir. Cette mesure a été ordonnée par le procureur de la République près du tribunal de grande instance de Dakar, à la suite de son audition par les enquêteurs de la Division spéciale de cybersécurité.

M. Diakhaté est accusé d’avoir tenu des propos jugés insultants Selon les autorités judiciaires, les charges portent sur des « insultes proférées via un système informatique ». Ces accusations font suite à son intervention sur la chaîne privée 7TV, où il aurait qualifié les Sénégalais de « peuple maudit » pour avoir accordé la majorité au parti au pouvoir lors des élections législatives.

Le journaliste Adama Gaye, quant à lui, est en garde à vue pour « diffusion de fausses nouvelles » dans le cadre de l’affaire entourant le décès de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba.

GRÈVE DES CONCESSIONNAIRES DU NETTOIEMENT : Ndongo Fall révèle que l’État leur doit 18 milliards

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Tract-Depuis plusieurs jours, Dakar et le reste du Sénégal sont envahis par des montagnes d’ordures, conséquence d’une grève des concessionnaires de nettoiement. Dans un entretien accordé à L’Observateur, Ndongo Fall, président du Collectif des concessionnaires du nettoiement du Sénégal, revient sur les raisons de cette paralysie, notamment les dettes impayées de l’État, estimées à 18 milliards de FCFA, et l’impasse des négociations.

« Cela fait maintenant quatre jours (dimanche) que nous avons arrêté nos prestations de collecte des déchets sur l’ensemble du territoire national. La raison principale est simple : depuis le début de l’année 2024, nous n’avons pas été payés », explique Ndongo Fall. Selon lui, « les factures impayées, qui s’accumulent de janvier à octobre 2024, atteignent aujourd’hui 18 milliards de FCFA. »

Il dénonce également le non-respect des engagements pris par l’État pour éponger ces dettes, malgré de nombreuses relances. « Les autorités restent sourdes à nos revendications, ce qui témoigne d’un manque flagrant de considération envers les professionnels du secteur », déplore-t-il.

Pour tenter de calmer la situation, un acompte de 1,5 milliard de FCFA, soit seulement 10 % du montant total, a été débloqué. Une somme jugée insuffisante par Ndongo Fall : « Ce montant ne couvre même pas nos besoins de fonctionnement. On nous a promis un deuxième versement équivalent, mais cela reste dérisoire par rapport à la dette globale. »

Selon lui, les rencontres organisées par le ministre de tutelle, Balla Moussa Fofana, n’ont abouti à aucune solution concrète. « Lors de la dernière réunion avec le ministre, le directeur général de la Sonaged était présent mais ne figurait pas sur la liste des invités. Cela montre un manque de coordination au sein des autorités », estime-t-il.

Un courrier du Premier ministre Ousmane Sonko aurait pourtant été adressé au ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, lui demandant de trouver une solution rapide. Mais jusqu’ici, rien n’a été fait, indique M. Fall.

Ce dernier pointe également une tension entre le ministre Fofana et le directeur général de la Sonaged : « On sent qu’il y a des frictions entre eux. Cela pourrait expliquer l’inefficacité dans la gestion de cette crise, mais ce sont les populations qui en payent le prix. »

En attendant un règlement satisfaisant de leurs revendications, les concessionnaires excluent toute reprise du travail. « Nous restons déterminés à poursuivre notre mouvement jusqu’à obtenir une réponse concrète et complète de la part des autorités », conclut Ndongo Fall.

ARRESTATION DE MOUSTAPHA DIAKHATÉ : Thierno Bocoum exige sa libération immédiate

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Tract-Thierno Bocoum, président du mouvement Alliance Générationnelle pour les Intérêts de la République (AGIR), a publié un message sur sa page Facebook, se prononçant sur la victoire de Pastef lors des élections anticipées du 17 novembre 2024 et l’arrestation de Moustapha Diakhaté. Dans ce post, le leader du mouvement AGIR a déclaré : « La victoire de Pastef n’est pas un blanc-seing pour s’en prendre à la liberté d’expression au Sénégal. » Cette déclaration faisait référence à l’arrestation de Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar.

« Moustapha Diakhaté doit être libéré sans délai ni condition », a ajouté l’ancien parlementaire.

Il convient de rappeler que Moustapha Diakhaté est en garde à vue depuis la soirée du vendredi 22 novembre 2024 à Dakar. Le leader du mouvement Aar Domi Sénégal est poursuivi par le procureur de la République pour « insulte par le biais d’un système informatique envers un groupe se caractérisant par son origine nationale ».

VICTOIRE DE MODOU LO SUR SITEU : Le ‘Yalmine’ conteste et annonce un recours

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Tract-Le combat royal entre Modou Lo et Siteu a enfin livré son verdict, ce dimanche 24 novembre 2024 à l’arène nationale. Le roi des arènes, Modou Lo, de l’écurie Rock Énergie, a réussi à conserver sa couronne. Il a remporté le combat sur décision arbitrale, après avoir reçu deux avertissements contre trois pour son adversaire.

Cependant, Siteu, pensionnaire de l’écurie Lansar, a contesté cette décision. Il a annoncé qu’il déposerait un recours devant le Comité national de gestion de la lutte dès demain.

Les deux lutteurs ont offert un spectacle digne des plus grands gladiateurs ce dimanche. Ils ont tenu leur promesse, régalant ainsi les amateurs de lutte avec une prestation intense et spectaculaire.

80e ANNIVERSAIRE DU MASSACRE DE THIAROYE : Macron attendu au Sénégal

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Tract-Le président français, Emmanuel Macron, participera aux festivités commémoratives de la Journée du Tirailleur à Dakar. Cette information a été confirmée par la présidence de la République, selon Le Soleil Digital. L’événement marquera le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais, survenu le 1er décembre 1944.

Emmanuel Macron sera donc à Dakar, à l’invitation du président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.

Le président Macron a annoncé sa participation à cette commémoration lors de son discours du 21 novembre dernier, prononcé à l’occasion de la commémoration du 80e anniversaire du débarquement de Provence.

L’HOROSCOPE DE CE LUNDI 25 NOVEMBRE

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Tract-Ton horoscope du jour t’attend!

Bélier : vous ne courez pas dans tous les sens. Par obligation ou par envie, vous prenez soin de vous !

Taureau : qu’il s’agisse d’une relation récente ou de longue date, la journée sera très agréable !

Gémeaux : ne soyez pas surpris si vous n’êtes pas à votre aise, à partir de ce soir ça ira mieux !

Cancer : début de journée favorable à la communication, entre autres, sur le plan financier !

Lion : en vous penchant sur le sort des autres, vous en tirez tous les bénéfices !

Vierge : ce qu’il y a de bien, c’est que vous serez compréhensif, ce qui rassurera vos proches !

Balance : encore quelques heures d’introversion et, très vite, vous serez en pleine lumière !

Scorpion : côté budget, pas question de vous faire avoir ! Si vous négociez, vous serez intransigeant !

Sagittaire : une journée de plus en plus belle. Au fil des heures, vous gagnez en confiance et en reconnaissance !

Capricorne : vous pensez carrière, vous pensez famille, et pour les deux, vous voulez le meilleur !

Verseau : vous dépassez les frontières, au sens propre comme au figuré, afin d’obtenir justice !

Poissons : avec une personne dans leur vie, certains prennent de la distance, d’autres s’en rapprochent!

LES ÉPHÉMÉRIDES DU SÉNÉGAL DE CE LUNDI 25 NOVEMBRE

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Tract-Découvrez les éphémérides de ce jour!

  • 25 Novembre 2022Dans le cadre de la deuxième journée du groupe A des phases finales de la Coupe du monde de football Qatar 2022, l’équipe du Sénégal l’emporte sur celle du Qatar par 3 buts à 1 au Stade Al Thumama de Doha. Les buts sénégalais ont été marqués respectivement par Boulaye DIA, Famara DIEDHIOU et Bamba DIENG. Cette victoire fait d’Aliou CISSÉ le premier entraîneur africain à gagner deux matchs de Coupe du monde après la victoire 2 buts à 1 contre la Pologne au stade Spartak de Moscou lors de l’édition de 2018.
  • 25 Novembre 2018
    Décès à Dakar, à l’âge de 79 ans, de Jacques BAUDIN, avocat et homme politique, plusieurs fois ministre sous le régime socialiste, député-maire de sa ville natale de Diourbel à trois reprises (1986, 1996, 2009).
  • 25 Novembre 2002Décès à Dakar de Cheikh Tidiane DIOP, Directeur de la Compagnie théâtrale « Daaray Kocc » ;  il est l’un des pionniers du théâtre populaire sénégalais adapté à la télévision.
  • 25 Novembre 1990
    Élections municipales et rurales largement remportées par le Parti Socialiste. Mamadou DIOP, élu maire de Dakar en 1984, rempile à la tête de la mairie de la capitale.
  • 25 Novembre 1989
    Décès à Dakar, à l’âge de 81 ans, de Birago DIOP, écrivain, auteur de « Souffles » et des « Contes d’Amadou Coumba ». Formé à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse en France, il avait été nommé ambassadeur du Sénégal en Tunisie de 1960 à 1963.
  • 25 Novembre 1984
    Élections municipales et rurales : Mamadou DIOP du Parti Socialiste est élu Maire de Dakar. Il succède à Amadou Clédor SALL et sera réélu en 1990.
  • 25 Novembre 1969
    Bombardement du village de Samine en Casamance par l’Armée coloniale portugaise basée en Guinée-Bissau ; le Sénégal demande la réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies.
  • 25 Novembre 1958
    L’Assemblée territoriale du Sénégal proclame l’autonomie interne ou l’indépendance au sein de la Communauté franco-africaine à la suite du référendum du 28 septembre de la même année.
  • 25 Novembre 1927
    Décès à Fréjus en France, à l’âge de 38 ans, de Lamine Ibrahima Arfang SENGHOR. Il était adhérent au Parti Communiste Français et président du Comité de Défense de la Race Noire.

TRAFIC DE DROGUE: 2 dealers et 201 comprimés d’ecstasy tombent dans les mains de la DIC

TRACT – Dans le milieu interlope, la Division des investigations criminelles (DIC) a encore frappé fort avec l’arrestation de 2 trafiquants en possession de 201 comprimés d’ecstasy, communément appelé « volet ».

 

Le coup de filet de cette unité d’élite de la Direction de la police judiciaire (DPJ) est consécutif à l’exploitation d’un renseignement relatif à l’existence d’un réseau de trafic d’ecstasy à Diamalaye.

La descente inopinée des policiers du Groupe de recherches et d’interpellation (GRI) de la DIC a permis d’interpeller le commerçant S. Ndiaye avec 61 comprimés et le mécanicien M. Ndiaye en possession de 140 autres comprimés, selon des sources de Seneweb.

Interrogé sur procès-verbal, M. Ndiaye a confié que la drogue lui a été remise par son compère S. Ndiaye. Il était chargé d’assurer les livraisons des commandes d’ecstasy sur instruction de son patron, d’après ses propos. Ce qu’a confirmé S. Ndiaye, en refusant toutefois de livrer l’identité de son fournisseur.

Au terme de l’enquête, le duo incriminé a été présenté au procureur de la République.

Hadj Ludovic

COOPÉRATION SÉNÉGAL/UKRAINE: L’intention du Président Ukrainien Zelensky à l’endroit du Président Diomaye

TRACT – Volodymyr Zelensky a exprimé son intention d’intensifier les relations avec le continent africain, notamment avec le Sénégal.

 

Lors d’une rencontre avec des journalistes africains hier à Kiev, en marge du troisième sommet « Grain pour l’Ukraine », il a annoncé qu’il établirait rapidement un contact officiel avec les nouvelles autorités sénégalaises:

« Je n’ai pas encore pris contact avec les nouveaux dirigeants du Sénégal, mais je compte le faire rapidement car c’est un pays stratégique », a-t-il déclaré en réponse à une question de nos confrères de PressAfrik.

Immédiatement, le chef de l’État ukrainien a donné des instructions à son ministre des Affaires étrangères, présent dans la salle, pour accélérer ce dossier.

Renforcement diplomatique en Afrique

Volodymyr Zelensky a réitéré son engagement en faveur d’une coopération renforcée avec l’Afrique.

Dans cette optique, il a annoncé l’ouverture de dix ambassades ukrainiennes sur le continent.

À ce jour, sept ambassades ont déjà été inaugurées, tandis que trois autres sont en cours d’installation.

Le président ukrainien ambitionne d’offrir à l’Afrique « l’expertise agricole et technologique » de son pays, ainsi que des solutions dans le domaine de la défense:

« Nous pouvons partager nos avancées en matière de technologies, y compris dans le domaine militaire, pour faire face aux menaces telles que les milices Wagner », a-t-il affirmé.

En outre, il a souligné l’importance de soutenir les pays africains dans la transformation des produits alimentaires et d’encourager les investisseurs ukrainiens à s’implanter en Afrique.

Une diplomatie active avec l’Afrique

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Volodymyr Zelensky affirme avoir engagé des discussions avec plus  » d’une centaine de dirigeants africains », qu’il s’agisse de chefs d’État ou de gouvernement.

Cette intensification des échanges diplomatiques est, selon lui, à l’origine du projet d’ouverture des « dix nouvelles ambassades sur le continent ».

Avec ces initiatives, Kiev entend consolider sa présence en Afrique et construire des partenariats stratégiques dans des domaines clés, tout en renforçant son influence face aux acteurs rivaux sur la scène internationale.

Hadj Ludovic

JUSTICE-ARRESTATION: Le message “d’adieu” de Moustapha Diakhaté à ses proches

TRACT – Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar allant de la période de 2012 à 2017, a été placé en garde à vue avant-hier par la Division de la Cybersécurité.

 

Cette décision intervient sur instruction du procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Moustapha Diakhaté est accusé d’avoir tenu des propos jugées insultants via un système informatique.

Ses avocats, Me El Hadji Diouf et Me Amadou Sall, cités par Les Échos, affirment que leur client reste serein face à la situation. Selon eux, « il s’est préparé et c’est un homme de foi ».

Avant de se rendre à la convocation, Moustapha Diakhaté avait confié à ses proches :

« Il se peut même que ce soit la dernière fois que vous me voyez, parce que je n’ai pas confiance en ces gens ».

Pour rappel, le leader du mouvement « Aar Domi Sénégal – Mouvement pour la République et la Démocratie » s’était exprimé lors d’une intervention sur 7tv, où il aurait tenu des propos polémiques. « Le peuple sénégalais est maudit. Comment un pays normal peut-il choisir Diomaye Faye, qui n’a aucune expérience dans la gestion de l’État, comme dirigeant ? […] C’est pour cela que je dis que le Sénégal est un peuple maudit », avait-t-il déclaré.

Hadj Ludovic

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