Tract- Le ministre des mines et de la géologie Oumar Sarr était cet après-midi du Dimanche 06 Décembre à l’Assemblée nationale pour défendre le projet de budget de son département.
Très attendu par ses ex frères libéraux, l’ancien parlementaire s’est vu rappeler les sacrifices que Me Wade avait consentis en le portant comme numéro deux du parti, indiquent nos confrères de Ouest-Foire. Il lui a été rappelé aussi les poursuites engagées contre lui par le Chef de l’Etat Macky Sall qu’il soutient aujourd’hui, et ses séjours carcéraux toujours du fait du régime actuel. Mais pour Oumar Sarr la page semble définitivement tournée. Il a réglé ses comptes avec ses anciens camarades parfois à coups de révélations, dont l’une concerne la libération de Karim Wade. Selon Oumar Sarr c’est suite à une audience secrète avec Macky Sall que Wade fils avait été libéré. Une audience jusqu’ici tenue secrète, puisque connue que par lui-même Oumar Sarr et Karim Wade.
« Personne ne m’avait demandé d’y aller. Abdoulaye Wade n’était pas au courant, seul Karim le savait. Et il m’avait demandé de ne pas en parler à son père », a révélé le maire de Dagana.
Il a poursuivi en taxant presque ses anciens frères du groupe libéral de peureux. « Je me suis toujours battu pour le PDS. Mais je ne vous ai jamais vu là où ça chauffait et que les gaz lacrymogènes pleuvaient », a-t-il déclaré sous les vivats de la majorité qui lui est désormais acquise. « Dans le groupe aussi il y a des personnes qui disaient être du PDS, mais vraiment je ne les ai jamais connus là-bas. Decroix est mon témoin, on a fait la prison ensemble et respiré les gaz lacrymogènes ensemble aussi », martèlera t’il.
Sur la levée de son immunité et les poursuites qui avaient été engagées contre lui, Oumar Sarr de poursuivre « lorsque les enquêtes ont été lancées, ils ont tout de suite découvert que je suis blanc comme neige. Mes biens étaient bien acquis et je n’ai pas été fatigué. Maintenant le Président lors du dialogue nous a demandé de l’accompagner dans le Gouvernement. J’ai décidé d’accepter, alors pourquoi vouloir me classer comme un judas ? », s’est étranglé Oumar Sarr. « Je suis gêné, je ne devais même pas parler ici, mais il me fallait être clair une bonne fois pour toutes et je vous assure que si c’était à refaire, je ferais ce que j’ai déjà fait », a fini par dire l’ancien SGN Adjoint du PDS.