La femme la plus riche d’Afrique a dénoncé les faussetés qui ont conduit ai blocage de ses comptes bancaires en Angola et au Portugal. Très remontée, elle estime que de faux documents ont servi de fondement aux décisions de justice de la poursuivre ppur enrichissement illicite. Le parquet angolais informant que plusieurs procédures civiles sont en cours et concernerait la somme de 5 milliards de dollars.
Ce n’est que fin avril que les avocats de la fille de l’ancien président angolais et son mari accèdent au dossier d’instruction. Dans une note explicative transmise par l’équipe de communication de la fille d’Isabel Dos Santos, différentes pièces présumées falsifiées sont reproduites. Elles sont relatives à une suspicion de fuite d’actifs en 2019 suite à une proposition de prêt d’un montant pouvant aller jusqu’à 1 milliard de dollars à une société japonaise faite par un homme d’affaires émirati qui disait représenter la fille de l’ancien chef d’État angolais.
Il y a notamment un passeport avec sa photo dans le dossier, mais la défense d’Isabel dos Santos pointe que c’est un faux facile à déceler puisque ce n’est pas sa signature qui figure au bas du document. Mais celle de l’acteur Bruce Lee. Pour Isabel dos Santos, la société japonaise en question a été victime d’une « arnaque par internet », sans lien avec elle, mais la justice angolaise aurait repris l’information sans la vérifier… Preuve du caractère « injuste et illégale » de la procédure et de la volonté de Luanda de lui nuire.
Le gel des avoirs ne repose pas sur cette affaire
Ces révélations ont fait grand bruit, notamment au Portugal où l’information a été largement reprise. Le parquet angolais a été contraint de réagir et assure que cette copie de passeport était bien « sous enquête ». Il assure par ailleurs que la décision de gel des avoirs ne reposait pas sur cette affaire, ni « aucun document d’identité » et qu’il y a plusieurs procédures civiles et pénales en cours en Angola. Elles porteraient aujourd’hui non plus sur 1 milliard, mais sur 5 milliards de dollars, précise le parquet général de Luanda
Tract.sn (avec média)