(Sentract)- Après avoir subi une rigoureuse formation, Amina Mansour Sène fait partie de ces jeunes très fiers d’appartenir à l’équipe chargée de veiller sur le train flambant neuf. Après des études littéraires, elle se lance un nouveau défi et s’engage dans une formation en communication, des technologies numériques. Le nouveau journal Besbi- Le Jour revisité le profil de la jeune sénégalaise 

Son image a fait le tour de la toile. Les statuts WhatsApp, Facebook… Elle est annoncée comme celle qui devra conduire la rame présidentielle de la gare de Colobane à Diamniadio. Bref, Amina Mansour Sène était l’attraction lors de la cérémonie de lancement du Train express régional (Ter). Jeune sénégalaise, teint clair, taille moyenne, avec des yeux de biches, un nez aquilin, elle charme avec son sourire ravageur, trahi par la blancheur de ses dents. Dans son ensemble rouge bordeaux qu’elle met bien en évidence, assorti d’un foulard noir allégrement posé sur la tête et un visage bien maquillé, elle dégage la classe. Maniant avec feeling et grâce la manette et bien concentrée sur son tableau de bord, Amina a expliqué avec fierté son cursus, devant le chef de l’Etat, Macky Sall et la Première dame. «C’est un réel plaisir de pouvoir avoir l’honneur d’être là aujourd’hui», a déclaré celle qui fait désormais la fierté de la gent féminine. La jeune conductrice a un profil assez intéressant, puisqu’elle a fait des études en communication et technologies numériques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. «A la sortie, comme tout Sénégalais ayant obtenu ses diplômes, j’ai déposé sur ce projet. Et par la grâce de Dieu, j’ai été retenue. Mais, j’ai aussi fait un concours et pas mal de tests et de procédures pour pouvoir accéder au Ter», a-t-elle expliqué. «La formation a duré quatre mois intenses, en théorie et en pratique et de deux mois complémentaires. Ce qui fait six mois. Et après, on a fait plus d’un mois de maintenance», ajoute-t-elle. En ce qui concerne les qualités requises pour conduire ce genre d’engins, elle a expliqué qu’«il faut être posé, avoir un maximum de concentration, avoir un temps de réaction très rapide, et surtout faire attention à la sécurité». Par ailleurs, Amina Sène n’a pas manqué de donner quelques conseils à sa génération. «A l’endroit des jeunes, je leur dirais que rien n’est impossible, on peut toujours rêver et pouvoir réaliser ce qu’on veut être ou devenir dans la vie», a-t-elle dit aux jeunes. «Bravo nous sommes fières», murmure le Président Sall.

Plaisir de rendre service

Pourtant, rien ne prédestinait la conductrice de train chez Seter à ce poste. En effet, après des études littéraires, elle s’est lancée un nouveau défi avant de s’engager dans une formation en communication. Son diplôme en communication et technologies numériques et multimédias en poche, elle commence d’abord chez Smart Com, une agence de communication basée à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. «Il y a à peine 2 ans, ce que je suis en train de faire et de vivre maintenant ne m’avait jamais traversé l’esprit. Rien n’est impossible dans la vie et même les rêves dont on n’ose pas rêver peuvent nous tomber dessus et se réaliser un beau jour», a confié la jeune femme au site ola.sn. Et de poursuivre : «Rien ne peut être plus agréable que de pouvoir rendre service à 115 000 personnes par jour, en les transportant à bord de notre joyau qu’est le Ter Dakar.»

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