Tract – La situation socio-politique du Sénégal et la révision exceptionnelle des listes électorales a été le sujet traité par le bureau politique du parti Pastef lors de sa rencontre avec à la presse hier.
Au sujet de la révision exceptionnelle des listes électorales, les Patriotes ont révélé des problèmes notés dans la diaspora et accuse le pouvoir de vouloir priver les Sénégalais vivant à l’étranger de leur droit de vote.
Le secrétaire national chargé des opérations électorales de Pastef soutient :
« Le retard qu’a pris ce décret a exactement eu une conséquence sur le décret qui devrait fixer la période des révisions électorale. Nous tous, on s’attendait à l’organisation d’une révision ordinaire qui est fixée par le code électoral et qui devrait durer 6 mois du 1er février au 30 juillet », a-t-il dit.
Babacar Faye poursuit :
« Tous ces faits devraient pousser l’Etat, organisateur de l’élection qui gère le processus électoral via son ministère de l’Intérieur, à organiser une révision ordinaire afin de permettre aux jeunes qui depuis fort longtemps attendent ce type de révision de pouvoir s’inscrire massivement sur les listes électorales ».
Le Pastef considère dès lors ce choix fait par l’Etat, comme étant une manière de « priver les Sénégalais de leur droit de s’inscrire dans les listes électorales ».
Abordant la situation au niveau de la diaspora, Babacar Faye signale :
« Le problème le plus inquiétant, c’est l’exclusion de certains pays de la diaspora en les privant de leur droit de s’inscrire, on peut en citer six pays. Le Japon, le Liban, Koweït, l’Égypte, la Suisse et l’Argentine. Six pays sur lesquels, nous de l’opposition comptons parce que c’est un bastion que nous avons remporté durant les élections législatives », a-t-il informé.
Avant de s’interroger :
« Nous demandons quels sont les critères de désignation et pourquoi devrait-on en 2023 priver les Sénégalais du droit de s’inscrire sur les listes électorales et particulièrement pour les Sénégalais de la diaspora » demande-t-il.
Devant ces constats, les Patriotes lancent :
« Nous alertons l’opinion nationale et internationale sur cette volonté d’écarter les Sénégalais qui ont le droit de participer à élire le futur Président de la République du Sénégal le 25 février 2024 », ont-ils déclaré.
Hadj Ludovic