Tract – Le Président Macky Sall avait abordé le projet d’amnistie de Khalifa Sall et Karim Wade lors de son passage sur la RFM, affirmant que les questions d’éligibilités pourraient être inscrites au dialogue.
Suite à ces propos, la secrétaire nationale à la communication du PDS, s’adressant à nos confrères de PressAfrik, a souligné que la candidature de Karim n’est pas liée à l’amnistie :
« Nous nous ne sommes pas encore réunis pour statuer sur la question. La candidature de Karim n’est aucunement liée à l’amnistie ou quoi que ce soit », a soutenu Nafissatou Diallo.
La députée, au sujet de l’amnistie de Karim Wade, laisse entendre :
« Le Président Macky Sall lui-même a répondu. Il a dit que Karim Wade ne veut pas d’amnistie. Mais pour la candidature de Karim Wade en 2024, c’est déjà réglé par le code électoral. Je voudrais rappeler que la Crei n’a pas prononcé la déchéance de ses droits civils et politiques. Ce qui s’est passé, c’est que c’est le code électoral qui avait été changé lorsqu’il est allé s’inscrire au Koweït. En 2019, lorsqu’on a déposé notre candidature, c’est le code électoral qui avait été visé en ses articles 29 et 30 », a rappelé la secrétaire nationale à la communication du PDS.
La parlementaire poursuit :
« Personne ne peut perdre ses droits civils et politiques ad vitam æternam d’autant que ce n’est pas un juge qui a prononcé la déchéance. Donc les 5 ans sont passés depuis le 21 août 2020. Et à l’époque, en septembre 2020, ses avocats avaient dit que l’Etat du Sénégal ne pourrait plus invoquer le code électoral pour empêcher la candidature de Karim Wade. Nous sommes constants et droits dans nos bottes depuis le début. Nous le disons, nous avons recouvré nos droits civiques et politiques en vertu du code électoral qui l’avait exclu en 2019 », a confié Nafissatou Diallo.
Hadj Ludovic